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    L'Ange bleu
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    3,8
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    74 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 juin 2015
    L'ange bleu c'est bien sûr Marlene Dietrich, mais c'est surtout Emile Jannings qui offre un numéro d'acteur absolument remarquable !
    christelle2a
    christelle2a

    48 abonnés 217 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 avril 2015
    C'est difficile de parler d'un film autant cité comme référence cinématographique, autant admiré et élevé au rang de chef d’œuvre. Cela faisait très longtemps que je voulais le voir, mais je n'avais jamais lu le synopsis. ça peut paraitre idiot, mais c'était une façon de réellement le découvrir. Et ce fut une délicieuse découverte car au-delà de la naissance du mythe Dietrich, c'est tout un cinéma et un genre qui s'éveille et avec une époque qui s'éteint. Certes Dietrich est fabuleuse et surtout admirablement bien filmée par un réalisateur complétement amoureux de son actrice; pourtant le personnage qui me frappe le plus est celui du professeur Immanuel Rath, superbement interprété par Emil Jannings pour qui j'ai ressenti une profonde empathie tout le long de sa descente aux enfers. La scène dans le cabaret où il doit jouer le clown devant ses anciens collègues et élèves m'a littéralement serré la gorge et en fait un des moments les plus remarquable du film. La fin est à l'image de tout le reste : dure mais belle.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    37 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 février 2015
    Dommage que l'Ange Bleu ne soit pas à la hauteur de sa réputation. Il a révélé Marlène Dietrich qui deviendra une grande star par la suite et il est souvent présenté comme un film novateur puisqu'il s'agit du premier film allemand parlant. Malheureusement son scénario est loin d'être original et le déroulement est convenu. Pour commencer le héros, le professeur Rath, n'est pas du tout attachant. Comment s'attacher à un personnage n'ayant aucun trait de caractère positif ? Il est sévère, vieux jeu et niais à la fois, c'est insupportable. Cela est contrebalancé par la chanteuse incarnée par Dietrich qui, en plus de voler la vedette, respire le naturel, notamment grâce à ses sourires enjôleurs. Pourtant, l'alchimie entre les deux protagonistes est inexistante. Ils se mettent en couple car c'est le scénario qui le veut, ni plus ni moins. A partir de ce moment, l'histoire va poursuivre son avancée sans surprise pour finir comme tout le monde savait comment cela allait se terminer. La scène de fin est d'ailleurs trop longue pour ce qu'elle essaye de dire et frôle le ridicule. Il y a tout de même des choses intéressantes si on oublie le scénario et le jeu d'acteur calamiteux (on dirait un concours de grimaces/mimiques). Les décors, bien que peu nombreux, sont beaux et bien exploités. Je veux dire par là qu'il y a une recherche de l'occupation de l'espace visible ainsi qu'une portée symbolique bien vue. En revanche l'image est parfois surexposée et diminue l'importance des décors. Enfin, les quelques chansons du film sont agréables, mais trop survolées et peu mises en valeurs, comme si cet aspect avait été ajouté pour renforcer l'ambiance cabaret. L'Ange Bleu souffre donc d'un scénario mauvais. Il aurait fallu retravailler la narration pour donner quelque chose d’intéressant.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    94 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 janvier 2015
    Une bizarre représentation de ce qui devait être la vie à l'époque, et qu'on ne peut plus voir aujourd'hui, hélas, que comme une fiction particulièrement déprimante. Étonnant que le film ait marché en son temps, car il ne respecte pas les critères bon enfant et musical des œuvres de cette âge. Musicalement parlant, le film est d'ailleurs très pauvre. Du gâchis à l'inauguration du parlant.
    Estonius
    Estonius

    2 568 abonnés 5 259 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 janvier 2015
    Merveilleusement mis en scène, et porté par deux immenses acteurs, si différents dans leur registre, ce film mérite amplement son statut de classique du cinéma. Des scènes cultes, Marlène et ses jambes bien sûr, mais aussi, la carte postale à système sur laquelle on souffle, le repas de noce ou Jannings fait le coq… Le fond est intéressant et beaucoup moins primaire qu'on ne pourrait le penser. Lola (Marlène Dietrich) est-elle véritablement responsable de la déchéance de Jannings ? A aucun moment elle n'a essayé de le dépouiller, sa seule faiblesse est de ne pas avoir refusé de l'épouser. Jannings a cru pouvoir l'acheter croyant que le bonheur était négociable, Lola a voulu rester elle-même, d'une telle situation le drame ne pouvait qu'éclater. Lola n'est pas vraiment méchante, elle le prouve plusieurs fois, (un peu manipulatrice quand même) mais comme elle le chante si bien, elle est faite pour l'amour. Quant à Jannings, le pauvre, on a mal pour lui.
    Matthieu F.
    Matthieu F.

    22 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mars 2015
    En visionnant "L'Ange Bleu", je n'ai pas pu m'empêcher de faire le rapprochement entre Lola Lola (Marlène Dietrich) et Nana, du célèbre roman éponyme d'Emile Zola : l'histoire d'une femme naturellement fatale, désirée par les hommes et s'en lassant après plusieurs années. Toutefois, une grande différence existe entre ces deux personnages : Lola Lola semble réellement attachée au maladroit Professeur Rat.
    Cette première collaboration entre le réalisateur Josef von Sternberg et Marlene Dietrich fera de cette dernière une grande star hollywoodienne ; cette dernière "crève" d'ailleurs l'écran, femme sulfureuse au talent exceptionnel. De manière anecdotique, il semblerait que ce film soit également le premier film parlant tourné en Allemagne ! Pour ces deux raisons, "L'Ange Bleu" est un film culte à ne pas rater !
    gvnm73
    gvnm73

    6 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 juin 2014
    L'ange bleu - ON Y VA, c'est tellement mieux au cinéma.
    Une affiche mythique, une actrice de légende, un chef-d'oeuvre mille fois placé dans les meilleurs films du siècle; et pourtant je n'avais pas vu "l'ange bleu".
    J'ai été bouleversé par ce drame tourné il y a bientôt 100 ans. La mise en scène est bien sûr un peu vieillotte, le scénario peut sembler simpliste, mais Marlene Dietrich est éclatante de talent dans le rôle de Lola, une femme fatale, danseuse de cabaret, dont les jambes exquises et les sourires de circonstances font abandonner tout sens des réalités à un pauvre professeur de lycée qui se retrouve prisonnier de ses propres phantasmes. Le film qui commence comme une comédie de boulevard, devient, au fur et à mesure que la déchéance détruit le professeur, un film noir, désespéré sur la condition humaine.
    Intemporel, ce film séduira encore de nombreuses générations. Vous pouvez le découvrir (ou redécouvrir) en salle. Le Saint-Lazare Pasquier, un charmant Cinéma de quartier, vous invite tous les mardi à une séance magique où pour trois euros, vous pouvez profitez de la projection sur grand écran et dans une salle très confortable d'un grand classique du cinéma!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 avril 2014
    Von Sternberg s’en donne à cœur joie dans son Ange Bleu, où il martyrise un professeur bourgeois naïf. L’Ange Bleu est un film sur la déchéance, mais aussi et surtout, un film sur l’amour désespéré et désintéressé. Dans une mise en scène très structurée et réussie, Emil Janning éclipse Marlène Dietrich -bien qu’à l’époque, c’est Dietrich qui vola la vedette à Janning- grâce à une interprétation fabuleuse d’un homme idiot et trahi –par lui-même. Imannuel Rath est en effet un professeur de lycée célibataire qui tombe amoureux d’une danseuse en tenue légère (pour l’époque, parce qu’un clip de Shakira, en comparaison, c’est du porno), Lola Lola. Fort de son statut de professeur doctorant, Rath est très considéré dans le lupanar de l’Ange Bleu, et, contre toute convention, finit par demander la main de Lola Lola. Il perd son emploi (son mariage fait scandale) et vit au crochet de sa nouvelle épouse. C’est alors qu’il tombe petit à petit dans la négation de lui-même (il ne supporte pas la vie d’artiste) et dans l’humiliation permanente (il n’a plus un sous et doit faire un numéro de clown minable), jusqu’à l’acmé qui lui sera fatale. Un beau film assez pessimiste sur l’amour fou et sur la déchéance personnelle. D’aucun diront que c’est un chef d’œuvre. Je dirais qu’il s’agit là d’un bon film (très bon étant donné l’époque), mais pas d’un chef d’œuvre…
    LBDC
    LBDC

    87 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 avril 2014
    "L’Ange Bleu est de cette sorte de chefs d’oeuvre qui ne se révèle pas immédiatement, se construit progressivement, avec l’aide du spectateur. C’est le talent conjoint d’une actrice intemporelle et d’un metteur en scène visionnaire pour proposer une histoire très troublante sur la passion et l’avilissement. Un masterpiece." Emmanuel
    Hotinhere
    Hotinhere

    434 abonnés 4 769 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2023
    L’histoire d’un professeur rigide et naïf qui sombre dans l’autodestruction à cause de la divine et envoûtante Marlene Dietrich. Un drame superbe, subtil et assez dérangeant qui fera de Marlene une icône. 3,75
    Jo D
    Jo D

    26 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2012
    Remarquable mise en scène de Josef von Sternberg pour un film qui, dans l'histoire du Cinema, n'a rarement était aussi loin dans la retranscription de la déchéance humaine. La manière dont on voit le destin de ce professeur cultivé et autoritaire devenir une sorte de loque vivante et une bête de foire est saisissante et nous prend réellement aux tripes (notamment lors de la scène finale où il se retrouve face à ses élèves ! Quelle cruauté !).
    Marlène Dietrich, pour son 1er grand rôle au Cinema, est incroyable dans son interprétation de femme fatale. Dans une des scènes les plus marquantes du film, elle en vient même à tromper son mari quasiment devant ses yeux...
    La férocité de Dietrich et la justesse de Jannings font de cette oeuvre l'une des plus accomplies de cette période (début du parlant notamment).
    Cemagic42
    Cemagic42

    2 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 septembre 2012
    L'Ange bleu (1930) de Josef von Sternberg est un magnifique chef d'œuvre dramatique adapté du roman de Heinrich Mann, Professeur Unrath. Le film décrit un digne professeur célibataire qui va vivre une passion tardive pour Lola-Lola, belle et fantasque chanteuse-entraîneuse dans un cabaret beuglant, "L'Ange bleu". Il l'épouse, la suit en tournée, s'exhibe comme un clown et, pour elle, va perdre toute dignité... Emil Jannings, acteur alors très célèbre chez Murnau et Lubitsch, joue son tout premier rôle parlant au cinéma, il impressionne par la densité qu'il donne à son personnage, tour à tour risible et touchant, solennel et puéril, accusant Lola-Lola de débaucher ses élèves, mais cédant à ses propres pulsions destructrices face à elle, avant de mourir de désespoir et de honte, seul dans sa salle de classe. De l'autre côté Marlène Dietrich, dont c'est la première collaboration avec Sternberg, est moins connue que son partenaire et pourtant c'est elle qu'on remarque : son personnage, une brave fille qui fait son métier, aguiche le public dans un cabaret minable, avec des chansons qui deviendront célèbres, des postures, des accessoires qui renforcent encore son potentiel érotique, chapeau claque, perruque blonde, bas noirs et déshabillés suggestifs, mais surtout une grâce paradoxale, en contraste avec la vulgarité des lieux (notamment les magnifiques décors tordus et contorsionnés hérités de l'expressionnisme allemand). Artistiquement, Lola-Lola est "faite pour l'amour de la tête aux pieds". Lola-Lola est-elle perverse ? Candide, inconsciente, elle est surtout le révélateur de la déchéance de Rath, plus que l'agent actif qui le perdra. Le film est un de ceux qui a fixé l'image de la vamp cinématographique et marque l'avènement d'une star internationale divine grâce à ce rôle. Marlène Dietrich était née.
    Buzz063
    Buzz063

    63 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juillet 2012
    Première collaboration entre le réalisateur Joseph Von Sternberg et l'actrice Marlene Dietrich, dont ce film fera une star. Les deux poursuivront ensuite leur association à Hollywood. Récit cruel de la déchéance d'un homme, l'Ange bleu doit finalement moins à son actrice qu'à son acteur principal, Emil Jannings, qui livreune performance impressionnante, exprimant parfaitement le côté ridicule puis pathétique de son personnage. La mise en scène de Von Sternberg est travaillée avec précision, que ce soit dans l'utilisation intelligente du son où dans sa gestion de l'espace. On remarque par exemple que dans leurs scènes communes, Jannings est souvent en situation d'infériorité par rapport à Dietrich, celle-ci étant toujours placée au dessus de lui, il doit lever la tête pour lui parler. Cela permet d'accentuer le sentiment d'emprise de Dietrich sur le pauvre professeur.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    680 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2012
    Considérer à juste titre comme étant un des très grands films de Josef von Sternberg, « L’ange Bleu » possède une mise en scène d’une grande richesse, des très belles chansons ainsi qu’une photographie qui a particulièrement bien vieilli pour un film qui a tout de même plus de 80 ans d’existence. Mais la grande qualité de ce long métrage est à mettre à l’actif de l’interprétation du casting qui est franchement mémorable. Emil Jannings campe avec une grande énergie un professeur qui va vite tomber amoureux de la belle Lola Lola qui est interpréter avec une grande malice par une Marlene Dietrich qui offre à son personnage une bonne dose d’érotisme.
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    22 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mai 2012
    Le nom de l'Ange bleu revient souvent dans les innombrables listes des chefs-d'oeuvre du cinéma. Situé à la frontière entre le cinéma muet et le cinéma parlant, on peut percevoir une certaine esthétique expressionniste, des décors jusqu'aux éclairages en passant par les acteurs, qui semblent avoir conservé leurs mimiques d'antan. Une configuration paraît maintenant plutôt vieille, ne sachant pas réellement où se situer. Si la déchéance de ce professeur (Emil Jannings, brillant) se révèle répétitive et parfois même ennuyeuse à la longue, elle atteint cependant des sommets de fulgurance lors d'une dernière demie-heure cruelle et superbe à la fois, à l'instar de l'aguicheuse Lola Lola, interprétée par la ravissante Marlene Dietrich. En bref, Josef von Sternberg réalise une fable émouvante et très belle qui ne déçoit essentiellement que par ses longueurs et son manque de rythme.
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