En 1991, Abel Ferrara écrivit quelques pages sur le thème du cinéaste dont la vie est bouleversée par le film qu'il est en train de tourner. Il en confia le développement à Nicholas St. John , son collaborateur de longue date. Celui-ci eut l'idée du film dans le film, “The Mother of Mirrors” (un titre inspiré de Jean Genet) .
Snake eyes, produit par la société de Madonna "Maverick", apporte à la chanteuse la reconnaissance des professionnels. Elle récolte d'excellentes critiques, et gagne ainsi une véritable crédibilité en tant qu'actrice.
Snake eyes comportait à l'origine une trentaine d'heures de pellicule. Abel Ferrara en tira une première version de trois heures et demie qu'il réduisit ensuite à un peu plus de deux heures. Certaines scènes de répétitions figurent dans la version définitive, donnant au film l'aspect documentaire voulu par le réalisateur.
Snake eyes a une signification particulière; le titre désigne en effet la combinaison perdante du double as, au jeu de dés.
Il existe deux versions de Snake Eyes, une tout public, et l'autre non censurée, qui comporte des scènes coupées dans la première version.