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    La Chevauchée des bannis
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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 009 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2015
    L'entame du film avec sa musique lugubre nous montre immédiatement que nous ne serons pas dans un western classique. De Toth nous immerge sans détour au sein d'un conflit minant une petite communauté d'une vingtaine de personnes perdues dans la forêt enneigée. Il a choisi de ne pas céder au lyrisme habituel du genre et de révéler au spectateur ce que fut vraiment la vie des pionniers de l'Ouest. Cette dureté du propos préfigure l'arrivée de Peckinpah et de Leone qui feront de leurs films phares ("la horde sauvage" et "il était une fois dans l'Ouest") de véritables opéras décadents. Point de tout ça chez De Toth, qui puise ses références visuelles dans le film noir comme l'explique Bertrand Tavernier dans les bonus du DVD. Les hommes sont montrés tels qu'ils sont c'est-à-dire profondément individualistes mais immédiatement grégaires quand une force extérieure menace le groupe alors que les hommes de la communauté sont sur le point de s'entretuer. Concernant les déserteurs, De Toth montre bien la rusticité de ces migrants dont on sait qu'ils étaient pour beaucoup issus des rebus des différentes sociétés européennes. La difficulté du commandant à imposer sa loi est patente. Une loi dont Robert Ryan pressent très vite qu'elle sera bafouée dès que leur chef sera mort. Tout concourt à la véracité du récit et plus particulièrement les décors complètement dépouillés qui en disent très long sur la volonté de réalisme de De Toth. La présence de quatre femmes ne peut qu'accélérer la dégénérescence du groupe de pillards très bien mise en valeur dans la scène du bal improvisé où la bestialité est exposée dans toute sa brutalité. La tension monte à son paroxysme quand De Toth cesse le huis clos et envoie ses hommes sous la conduite de Ryan vers un passage inconnu où ils achèveront leur funeste voyage. De Toth a beau être moderne dans son propos il reste un moraliste convaincu et choisit d'épouser au final le happy end traditionnel hollywoodien. Mais il montre avec ce film sa stature d'auteur dans un système laissant pourtant peu de place à la créativité. Sa direction d'acteurs est remarquable, il exploite habilement la minéralité de Ryan et arrive à contenir la tendance de Burl Ives à se prendre pour Emil Jannings s’étant affublé pour la circonstance des sourcils du professeur Rath de "L'ange bleu". Un film révolutionnaire comme le prône Bertrand Tavernier.
    Plume231
    Plume231

    3 479 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2011
    Un village totalement isolé au milieu d'impressionnants et imposants paysages neigeux à faire passer celui d'"Une Poignée de dollars" pour l'Avenue des Champs-Elysées, une épure dans les décors que n'aurait pas renié un Dreyer, deux acteurs impériaux l'un face à l'autre Robert Ryan et Burl Ives, et un superbe noir et blanc pour filmer tout cela. Ca pête d'ambiguïté, les méchants ne sont jamais totalement méchants et les gentils jamais totalement gentils. Le huis-clos est intense, les scènes dans la neige le sont encore plus. C'est cruel, c'est intelligent, c'est noir, c'est très efficace. Je suis loin d'avoir tout vu du quatrième borgne, comme on surnommait André De Toth, mais je pense qu'il était à son sommet avec ce western remarquable.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 809 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 décembre 2015
    Film plutôt sympathique, mais j'étais un peu étonné de la tournure que prennent les événements et ceci à deux reprises (je ne savais rien sur le film, je n'avais même pas lu son résumé), disons que ce n'est forcément le genre de film où l'on sait immédiatement ce qui va arriver. Il possède un côté antispectaculaire franchement bienvenu. On a ici un vrai western psychologique, centré sur les personnages, voire même sur le mythe qui sous-tend le film. On a des vrais personnages qui remplissent chacun un rôle mythologique, des personnages "types" si j'ose dire, mais des personnages incarnés, des personnages qui existent, ce qui en fait un film totalement universel et cette histoire se passe dans les rocheuses, elle pourrait se passer n'importe où, n'importe quand, elle resterait vraie et juste (c'est ce qui fait sa force et la force du film).

    On a donc ces types qui débarquent en ville et qui n'ont qu'une envie, de jouir de la vie (alcool et femmes (quoi d'autre ?)), cependant ils sont menés par quelqu'un qui semble intègre, droit dans ses bottes et avant toute chose un homme de parole qui n'accepte pas les débordements. Homme qui va tenter par son autorité de réfréner les pulsions de ses gars. Et là c'est vraiment bien fait dans le film puisque qu'on comprend parfaitement pour ce type fait autorité, pourquoi les gens le suivent, mais on le voit aussi petit à petit perdre de sa capacité à contrôler ses hommes au fur et à mesure qu'ils ont envie de jouir des petits plaisirs de la vie.

    De plus la menace est double, entre le moment où il ne le contrôlera plus, mais aussi le moment où il risque de mourir, laissant la ville alors à ses hommes assoiffés de sexe et d'alcool.

    Bref c'est vraiment bien écrit.

    Il faut noter que la dernière partie du film se révèle elle aussi très surprenante dans son côté toujours antispectaculaire et la banalité du destin des personnages (pas au sens péjoratif).

    Je reste cependant un peu sur ma faim car les bandits lorsqu'ils débarquent au début interrompent quelque chose, quelque chose dont on reparle dans le film, mais qui finalement n'a pas d'échos dans la fin. Or je trouvais ça intéressant, cette vision opposée, l'un qui veut un monde libre sans barbelés et les autres qui au contraire veulent délimiter leur territoire, leur propriété. Il est évident que je suis contre les barbelés...
    Alors je comprends bien le côté les autochtones s'unissent contre l'envahisseur et mettent leurs différents de côté... Mais à la fin il faut quand même trancher entre deux modes de vie.

    Il faut également noter la présence de paysages assez beaux... et quelque part ces westerns "polaires" ça me parle peut-être plus en terme de décors que les westerns "chauds". J'aime sentir le froid, la rigueur de l'hiver...

    Donc c'est vraiment bien, mais il manquait sans doute un petit je ne sais quoi pour être encore mieux (ou alors c'est juste moi).
    Estonius
    Estonius

    2 480 abonnés 5 227 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 septembre 2017
    Magnifique western atypique, oppressant, angoissant, intelligent, nous montrant des personnages ambigus sans aucun manichéisme au service d'une histoire passionnante. Des images fortes et rarement vu au cinéma notamment spoiler: cette fête où l'on oblige les femmes à danser, mais aussi ces séquences fabuleuses dans la neige où les chevaux peinent à avancer. Il est dommage que la fin soit ratée, avec ce double happy-end qui non content d'être improbable, trouve le moyen ne résoudre aucun des problèmes posés au début (la rivalité entre fermiers et éleveurs, et les atermoiements amoureux de la jolie Tina Louise).
     Kurosawa
    Kurosawa

    513 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2016
    On se demande dans les premières minutes quel est le but de ce western qui met en place un duel dont l'issue semble bien prévisible; mais alors que les coups de feu sont sur le point de détonner, sept bandits font irruption dans cette petite ville perdue au milieu de montagnes enneigées. Le film change alors d'objectif tout comme la focalisation du spectateur sur les personnages est modifiée : alors que Blaise Starrett (Robert Ryan) était d'abord présenté comme une figure terrorisante, il devient finalement le seul rempart à ces opposants inattendus, décrits pour la plupart comme des chiens sauvages que leur chef, Jack Bruhn, tente de contrôler afin d'éviter un massacre proche d'éclater à plusieurs reprises (la scène du bal, mise en scène par une caméra virevoltante, est sans cesse sur le point de dégénérer). Ce suspense du massacre à venir est renforcé par une idée d'écriture géniale, à savoir que Bruhn est mourant et qu'on devine aisément que ses hommes en profiteraient alors pour s’entretuer et que les survivants empocheraient la totalité du butin volé. Le huis-clos dure environ une heure, prend le temps de présenter les différentes personnages en faisant monter la tension avant la grande explication de la dernière demi-heure, une chevauchée mortelle dans le froid qui voit Starrett lutter seul face aux bandits prêts à le tuer dès qu’il les aura conduit à destination. « Day of the Outlaw » est doté d’un scénario remarquablement construit, mis en valeur par la réalisation d’André de Toth, qui fait parfaitement ressentir le caractère anxiogène de la situation. Un excellent film, qui aura inspiré « Les Huit salopards » de Tarantino.
    Caine78
    Caine78

    6 020 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juin 2013
    Trois étoiles un chouïa sévères dues principalement à un rythme assez lent, certes volontaire, mais ne permettant pas l'immersion totale nécessaire pour rendre le film passionnant. Difficile en revanche de ne pas être admiratif devant la superbe photographie et des décors exploités à la perfection, offrant au spectateur une impressionnante démonstration esthétique. Le film ne se limite (heureusement) pas à un simple exercice de style formel : rare de voir en effet un affrontement psychologique aussi intense, surtout lorsque ceux qui l'interprète sont Robert Ryan et Burl Ives, tous les deux particulièrement inspirés. De plus, André De Toth le construit très intelligemment et ne tombe jamais dans la caricature, prenant au contraire soin de (presque) toujours garder une part d'ambiguïté chez chacun. L'œuvre atteint même un niveau particulièrement élevé dans la dernière ligne droite, prenant toute la mesure de ce récit séduisant et même souvent troublant, auquel il manque toutefois un final en apothéose, bien que celui choisi reste très acceptable... Reste donc ce traitement pas assez « punchy », qui ne doit en rien éclipser les très grandes qualités de ce film resté bien trop longtemps invisible en France, et donc à découvrir.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    36 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 janvier 2016
    Je ne suis pas un grand fan de western, je n'en ai vu que quelques uns qui ne m'ont pas emballé, malgré des qualités cinématographiques évidentes. Je me suis penché sur La Chevauchée des bannis car je n'ai jamais eu l'occasion de voir un "western de neige". L'ambiance proposée avait l'air totalement différente des autres productions, je me suis donc laissé tenter. Au départ, j'avais quelques réserves concernant les décors. L'intrigue se déroule dans un petit village et ne semblait pas vouloir en sortir. Il y avait bien quelques plans bien cadrés sur une montagne, mais dans l'ensemble le réalisateur donnait l'impression de passer à côté du potentiel de son œuvre. Heureusement, ce n'est pas le cas. La deuxième partie prend place dans une forêt, donnant l'occasion à l'artiste de créer des visuels épatants. J'apprécie beaucoup l'organisation des arbres dans chaque image, elle permet de faire ressortir l'immense étendue des paysages (d'ailleurs, l'effet aurait peut-être été encore plus marqué avec de la couleur). Il faut avouer que dans son ensemble le film est bien réalisé. Il suffit de voir la scène de danse pour s'en convaincre. Elle est composée de plusieurs plans très longs qui se focalisent sur des danseurs en train de virevolter autour de la caméra, en suivant un trajet circulaire. Lorsque qu'un couple s'arrête, un autre prend immédiatement le relai, ce qui donne à la séquence une véritable frénésie. André de Toth (que je ne connaissais pas du tout) est clairement quelqu'un qui sait manier une caméra. Et ça m'ennuie beaucoup de constater que le reste est bancal. Au début de l'histoire, on introduit une rivalité entre les fermiers ainsi qu'une histoire d'amour interdite. Finalement, aucune des deux apportera quelque chose par la suite. Lorsque le film dévoile que le chef des bandits, qui empêche ses hommes de mettre le village à feu et à sang, va succomber à sa blessure par balle, une attente est crée. Mais là aussi cet élément reste assez secondaire et ne développe pas une tension suffisamment convaincante. Par conséquent, le récit n'a aucun relief et se révèle même prévisible (la jeune femme qui tombe amoureuse du bandit au grand cœur, c'est vu et revu). La musique est également inégale. Si au début ses ronflements joyeux sont plutôt sympathiques, son envolée épique (qui nous est resservie trois fois) ne trouve pas sa place dans l’œuvre et contraste fortement avec le manque d'action. La Chevauchée des bannis est donc une déception. La réalisation exemplaire n'arrive pas à tirer vers le haut cette histoire planplan faisant intervenir des acteurs sans conviction. Néanmoins, le long-métrage n'est pas désagréable et ne laisse pas l'ennui s'installer.
    selenie
    selenie

    5 439 abonnés 6 017 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 octobre 2017
    On passe de la guerre intra-communautaire sur les barbelés à une question de survie pure et simple contre une bande de hors-la-loi. Le film se scinde en trois actes, la "mise au point" sur les barbelés, l'arrivée des hors-la-loi et enfin la chevauchée ultime. Le meilleur moment arrive lors du choix du sacrifice, un double sacrifice qui n'a rien d'héroïque ni de désinteréssé. Des sacrifices d'abord menés simplement par l'orgueil et l'égoïsme. Le vrai et unique bémol serait pour la fin, finalement quitte à choisir il aurait fallu finir 2mn plus tôt. André De Toth signe avec ce film son dernier western et son dernier film hollywoodien et sonne comme un testament lucide et fataliste sur la condition humaine.
    Site : Selenie
    this is my movies
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    619 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 mars 2016
    Ce qui est bien avec Q. Tarantino, c'est que certains historiens du cinéma peuvent remettre en lumière les films dont le recycleur de génie s'inspire et surtout, ces films attirent une certaine frange de ses fans qui ne connaissent pas toujours toutes les influences de ce dernier. C'est ainsi que ce western enneigé de A. De Toth est réapparu et à sa vision, il est indéniable que QT s'en est largement inspiré pour son "Hateful Eight". Noir et blanc magnifique, ambiance unique, acteurs composant des personnages ni tout à fait bon ni tout à fait mauvais et surtout, un scénario qui débute comme un western classique accumulant les clichés (tout en ayant des dialogues bien au-dessus de la moyenne avec ce fabuleux monologue de R. Ryan face à une assistance de notables) et puis d'un coup, ça change et on passe à autre chose. De Toth était déjà un vieux roublard et son savoir-faire est évident et fait de chaque cadre une réussite majeure, tout comme son découpage acéré lui permet de signer quelques grandes scènes. Les acteurs sont magnifiques, dans des rôles ambigus donc si ce n'est certains 2nds rôles nantis de gueules pas possibles qui s'en donnent à coeur joie. Un western atypique, qui tient plus du film noir que du western pur et dur, une réussite majeure du genre toutefois qui devrait ravire les amoureux du genre. D'autres critiques sur
    traversay1
    traversay1

    3 097 abonnés 4 624 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2016
    Dernier western de de Toth et avant-dernier film de son auteur aux Etats-Unis. Un western dont le héros se prénomme Blaise ne peut être mauvais, non ?. Sérieusement, La chevauchée des bannis peut être considéré comme l'un des 20 meilleurs westerns jamais tournés. Bien sûr, il y le décor, la neige et la boue d'un village isolé du Wyoming. Et puis le huis-clos, la tension entre les hors-la-loi et la petite communauté qui est elle-même divisée. Robert Ryan y joue un personnage qui est tout sauf monolithique. Et le chef des bandits a aussi ses failles. Ces deux-là sont là pour canaliser la violence qui ne demande qu'à éclater. La scène de bal improvisé est incroyable, elle ressemble à un viol. Quant à la chevauchée dans la neige, elle est dantesque. Un western séminal, qui transgresse quelque peu les lois du genre, comme une sorte de chaînon manquant entre Johnny Guitar et la Horde sauvage. Mais sans flamboyance, tout en latence. Le genre de films où même les chevaux ont un vrai talent d'acteurs !
    cylon86
    cylon86

    2 258 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juin 2016
    L'ambiance n'est déjà pas au beau fixe entre les habitants de ce petit village du Wyoming perdu dans la montagne enneigée quand une horde de bandits y débarque. Forcément, la tension monte d'autant que les bandits s'installent pour que leur chef, ancien militaire, puisse faire soigner une grave blessure tandis que ses hommes de main sont prêts à tout pour mettre la main sur des femmes et de l'alcool. Dans ce contexte, Blaise Starret, la tête brûlée du village qui refuse qu'une terre soit entourée de barbelés, semble être le seul capable de s'opposer aux brigands... Western anti-spectaculaire préférant les longues discussions en intérieur plutôt que de nombreuses fusillades, "La Chevauchée des bannis" se redécouvre aujourd'hui sous un jour nouveau alors que l'on sent bien que Quentin Tarantino s'est inspiré de ce film pour ses "Huit Salopards". Dans ce film du trop sous-estimé André De Toth, on se retrouve dans un western enneigé qui a de l'allure où personne n'est tout blanc ou tout noir. Bien qu'étant le personnage principal du film, Starret apparaît parfois comme un salaud, à l'image du capitaine Jack Bruhn, bandit avec ses états d'âmes. Difficile de distinguer le bon du mauvais dans ce film complexe à la psychologie fouillée où les personnages comptent plus que l'action. Avec un sens de la mise en scène saisissant plus proche du film noir que du western, De Toth orchestre un habile manège de tension et de relations humaines où tout est passionnant et rien n'est à jeter, surtout pas la composition nuancée de Robert Ryan et son face à face avec Burl Ives.
    yayo
    yayo

    55 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mars 2013
    Excellent western, très efficace et se déroulant dans un environnnement sous exploité par les classiques du genre.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    518 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 décembre 2013
    Il est heureux que ce film existe, cela aurait été dommage que le cinéma se prive d’une telle histoire et quoi de mieux qu’un tel cadre pour la raconter ? Robert Ryan a un rôle écrasant, il sera directement responsable d’une hécatombe sans tirer un coup de feu, il fallait l’imaginer. C’est un superbe ‘’de Toth’’ qui ne ménage aucun acteur, même Tina Louise, si féminine dans le ‘’bourreau du Nevada’’, est ici comme une ombre noire . La mise en scène est sans défauts, non seulement les scènes dans la neige, si rares dans les westerns, mais les intérieurs avec des plans grandioses (Blaise Starret dans l’escalier par exemple). L’idée finale est d’une générosité ou d’un désespoir incroyable : sacrifice ou rachat ? On ne le saura jamais. L’ambiance étrange donne vraiment à ce film un ton particulier, il est pour Ryan ce que’’ la nuit du chasseur est pour Mitchum’’. D’ailleurs, comme ce dernier, il aurait dut mourir à la fin. De nombreuses séquences sont à retenir : l’irruption de la bande juste lorsque la bouteille se brise, l’opération du capitaine, le bal qui aura rarement vu 4 femmes aussi malmenées, le feu qui n’arrive pas à prendre…Cela fait vraiment beaucoup de souvenirs.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    114 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 août 2013
    Dans une période où on s'enflamme un peu vite pour le pauvrissime Django, il est grand temps de re-découvrir Day of the outlaw. Un des plus grands westerns qu'il m'ait été donné de voir : Minimalisme de l'intrigue (le point de non retour), personnages puissants (ambiguité à son paroxysme), décors unique (jamais paysages enneigés n'ont si bien convenu à l'univers du western) et surtout la plus grande et belle idée pour un final de western jamais portée à l'écran (je ne dévoile rien)... Franchement, vous voulez du grand western, il est ici !
    coperhead
    coperhead

    19 abonnés 472 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 janvier 2022
    Magnifique western noir et intriguant et en même lumineux sous la neige omniprésente.
    Les meilleurs films de tous les temps
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