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    Aguirre, la colère de Dieu
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    207 critiques spectateurs

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    Kalie
    Kalie

    53 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 août 2012
    En 1560, une troupe de conquistadores s'enfonce dans la forêt amazonnienne à la recherche du mythique Eldorado. Avec des esclaves indiens, ils descendent le fleuve dans un radeau. Bientôt, les membres de cette équipage de fortune succombent sous les flèches d'ennemis invisibles et la maladie. La folie s'empare des survivants. Le film a été tourné sur place en pleine nature et ça se voit. A noter l'hallucinante prestation de Klaus Kinski dans le rôle titre. Cette expédition suicidaire, véritable quête à la fois tragique et dérisoire, est formidable.
    Parkko
    Parkko

    137 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 août 2012
    Attention, spoilers dans ma critique.
    Aguirre, la colère de Dieu. Le film est intéressant et le scénario est vraiment bien foutu, on voit bien la montée progressive de l'autoritarisme qui vire en folie du personnage de Klaus Kinski. C'est assez intéressant mais bizarrement je n'ai jamais été plus emballé que ça. Il y a pourtant de beaux moments, tout simples, qui ponctuent le film, qui sont assez sympas, mais je n'ai jamais été embarqué spécialement. J'ai trouvé ça pas mal, mais bizarrement il y a quelque chose qui à mon goût manque pour que cela marche complètement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 août 2012
    Tout le film semble construit autour de Klaus Kinski : absence d'autres acteurs qui pourraient lui faire de l'ombre, personnage à sa (dé)mesure, scénario centré autour d'Aguirre, absence de musique — seuls, peut-être, peuvent lui faire concurrence les paysages andins et amazoniens, que la photographie rend semblables à de trompeurs et illusoires paradis. Et il faut admettre que Kinski, en conquistador blond, « assure » : sa prestation, voix, gestes, déplacements, regards, est au-delà de tout superlatif.
    Plus exactement, elle épouse parfaitement la structure du film : plus le fleuve ralentit, plus la tension s'assourdit et s'accroît, pour aboutir à vingt minutes finales absolument parfaites. De cette structure naissent un resserrement progressif de l'intrigue — qui, d'une expédition militaire, devient bientôt une affaire entre Dieu (qu'on appellera destin si on préfère) et un homme — et l'impression que les chances de rachat, de salut, de santé mentale ou même de survie s'amenuisent inexorablement. Du coup on ne quitte plus l'écran des yeux.
    Pour bien se rendre compte de la qualité du film, qu'on songe au fourre-tout documentaire, paysager et moral qu'aurait pu être “Aguirre, la Colère de Dieu” sous l'œil d'un autre cinéaste. Et on notera que ce film allemand est parfois drôle, ce qui n'arrive pas tous les ans.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 mai 2012
    Film extraordinaire et incroyable . Chef d'oeuvre. peu à dire sinon de le voir ! Evidemment il y a des gens pour ne pas aimer ce travail profond : Manque d'effets spéciaux ? Impressionnant ! Folie des hommes, déraison et beauté des passions, tout y est.
    petitlapinnoir
    petitlapinnoir

    39 abonnés 310 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 avril 2012
    Au son de Popol Vuh, l'ouverture est absolument magistrale et marque à jamais les esprits. Puis, à l'image du personnage principal, incarné par un Klaus Kinski halluciné, ou plus simplement à l'image de la vie, l'homme se perd dans une nature hostile, ou plutôt un monde qui lui échappe. Tel un fou, cherchant une issue dans un labyrinthe, dont la seule issue est la mort.......
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 mars 2012
    Herzog impose sont style est met en scène son meilleur ennemi, Klaus Kinski, dont la prestation relève du génie!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 mars 2012
    Un très grand film sur la folie, la colère et la violence des hommes face à une nature hostile et un ennemi caché, et dans lequel l'homme est la première menace pour lui-même. Un film, qui comme d'autres réalisations de Werner Herzog, s'illustre par son rythme très lent et très proche d'un format documentaire. Il faut tout le charisme de Klaus Kinski pour donner l'envergure à ce film qui constitue presque la première partie de Fitzcarracldo, deux films dans lesquels on retrouve des thématiques similaires. Le personnage de Klaus Kinski constitue presque le pendant du colonel Kurz immortalisé par Marlon Brando. On a ici un rythme très lent, une violence parfois aveugle et sourde et le format documentaire peut poser des problèmes d'approche pour les spectateurs. Werner Herzog nous amène ici au coeur de la folie de l'homme, folie qui prend de plus en plus d'ampleur dans une nature hostile. Le réalisateur nous donne dès le début du film les raisons de cette folie, il manque la plongée progressive dans la folie.Un grand moment de cinéma!!
    Vivien19
    Vivien19

    49 abonnés 443 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juillet 2012
    Le Nouveau Cinéma Allemand des années 60/70, inspiré par ailleurs directement par nos étendards nationaux de la Nouvelle Vague (Godard, Truffaut, Chabrol, ... pour ne citer qu'eux) est marqué par quatre cinéastes en particulier (il y en a d'autres, pas la peine de me gueuler dessus, il s'agit là d'une liste non-exhaustive et j'invite à ceux qui ne connaissent pas à aller sur des sites particuliers si ils veulent plus de noms) : Wim Wenders, Werner Schroeter, Rainer Werner Fassbinder et Werner Herzog, ce dernier étant le réalisateur de Aguirre, der Zorn Gottes, traduit sobrement en France sous le titre de Aguirre, la colère de Dieu. C'est l'histoire d'une troupe de conquistadors rebelles à la recherche de l'Eldorado sous les ordres du cruel Lope de Aguirre. A noter que Lope de Aguirre a réellement existé, ainsi que l'histoire contée par le film, grandement remaniée pour le coup mais si vous voulez une version plus historiquement viable, allez vous dorer le citron devant El Dorado de Carlos Saura. Puisque le but d'Herzog n'est pas de retranscrire fidèlement l'histoire d'Aguirre, mais plutôt d'en utiliser les ressorts pour en faire une rencontre des genres, entre film d'aventure, tragédie classique et film contemplatif. Inutile de dire qu'Aguirre est un chef d'oeuvre, vous vous en doutiez déjà. Mené par un Klaus Kinski au sommet de son art (Il paraîtrait qu'il était invivable sur le plateau... ou plutôt en pleine jungle. Mais rien n'empêche qu'il joue, pardonnez le jeu de mot lié au titre, comme un Dieu). Werner Herzog est un grand cinéaste, enchaînant des plans riches en sens au cadre magnifique. On pense plusieurs fois à Apocalypse Now (cette remontée du fleuve et des scènes qui sont très semblables), mais finalement, sur le thème abordé, les deux n'ont finalement que très peu de points communs : là où Coppola s'intéressait à la guerre en elle même, Herzog monte un cheminement philosophique sur la mort, son affrontement et son acceptation.
    Les décors sont splendides, la reconstitution est incroyable, les scènes sur air de musique inca sont carrément grandioses - si on en ressort pas forcément grandit sur le message du film, on est avant tout bouleversé par tant de maestria pure, une oeuvre de grande classe mené avec génie. Il est certain qu'Aguirre fait partie des plus grandes réussites du cinéma germanique, et d'une façon plus large, du cinéma en général. Interprété magnifiquement, doté d'une mise en scène risquée et réussie et d'un parti pris historique qui avait tout du casse-gueule, Aguirre se révèle rapidement une référence absolue du genre, tant elle inspire encore aujourd'hui encore les délires visuels historiques dont on citera Valhalla Rising de Refn, résumant avec éclat toute la portée du cinéma d'Herzog : hypnotique, fort et intelligent.
    Gonnard
    Gonnard

    217 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 février 2012
    Œuvre estampillée du sceau du paradoxe. Inspirée de faits historiques, elle prend toutefois de grandes libertés avec cet épisode de la conquête espagnole. L'expédition menée par Pizzaro, loin de finir en eau de boudin, aboutit en effet à une vraie rébellion vis-à-vis de la couronne espagnole. Le spectateur comprend donc rapidement que le film de Werner Herzog se veut avant tout esthétique et symbolique. Pourtant, ici aussi le résultat s'avère mitigé. Si l'univers musical dans lequel baigne "Aguirre" fascine, il n'est toutefois pas assez présent. De trop longs passages en sont dénués, ce qui met en exergue la pauvreté des images. Franchement, j'avais plus l'impression de regarder une vidéo tournée par mes parents dans les années 70. Et c'est bien dommage car Herzog réussit à créer une atmosphère pesante et à la limite du surnaturel. A la manière d'un Kubrick dans "Path of glory", il choisit habilement de ne jamais montrer l'ennemi qui, en restant caché, n'en est que plus inquiétant. Seule exception, lorsque les deux Amérindiens viennent désarmés à leur rencontre, pensant avoir affaire à des dieux. La symbolique est l'autre atout majeur du film. Les exemples sont légion. Le parallèle avec le radeau de la Méduse est peut-être le plus évident. On peut aussi pense aussi au moment lors duquel le cheval-Raison est abandonné, à la référence au Styx, celle aux Aryens avec la volonté finale de purification que manifeste le héros, et ainsi de suite. Mais là-encore, cette intelligence scénaristique est contre-balancée par le côté "fake" du film. Les personnages font des blagues d'un goût douteux au moment de mourir, genre "Tiens, je ne savais pas que la mode était aux flèches longues". L'apothéose, c'est quand l'un des membres de l'équipage a la tête tranchée, et qu'on voit cette dernière continuer à parler. C'est presque une scène digne de "Sacré Graal". La sauce-tomate qui fait office de sang n'arrange rien. Le coup de la couleuvrine qui tire sans même que le héros n'ait à allumer de mèche fait lui-aussi partie des bons moments de rigolade. Même les acteurs semblent vouloir torpiller la crédibilité du film. Si la performance de Klaus Kinski est à saluer, tant son personnage transpire la folie, le reste de l'équipe ne mérite franchement pas les louanges. Admirons par exemple le prêtre, qui se tourne et affiche un sourire niais quand Aguirre lui parle de "croix en or". On aurait souhaité un jeu un peu plus subtil. Certes, Klaus Kinski joue un rôle de composition. Il faisait peur aux figurants lors du tournage, et on se souvient que Werner Herzog a dû le menacer de mort. Mais est-ce une raison pour que les autres jouent aux bras cassés ? Non. Au final, le film s'avère d'un ennui profond. Herzog empile les plans-séquence, semblant jouer la montre. Il se vautre allègrement dans le ridicule. A tel point que la scène finale délivre le spectateur plus qu'elle ne le contente.
    Cathedrale
    Cathedrale

    74 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 février 2012
    Du ciel, un corps céleste plonge tout entier dans l'atmosphère du nouveau monde. La colonie de fourmis descend, avec précaution, cet amas de roches vaporeuses, bercée par les choeurs angéliques de l'eau delà. "Je suis la colère de Dieu". Colère bornée et intrépide, qui n'a de respect que pour la chaire de sa chaire, colère farouche et insaisissable qui ne peut tenir en place. Aguirre doit se détacher de cette autorité trop pressante, quitte à l'éliminer, tout comme il doit partir, à le recherche d'Eldorado, à bord de ces radeaux de fortune. Animé par un besoin VITAL de gloire et de succès, l'envoyé d'en haut tourbillonnera des jours durant sur cette surface houleuse et dangeureuse, menant son équipage à perte. Entouré, submergé de petits singes, esprits malingres ressuscités qui couinent et le narguent d'un bout à l'autre de l'embarcation, Aguirre persistera dans son délire, rongé par la folie, noyé par les fluides de ce continent qui se joue de lui.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 septembre 2012
    Excellent film de Werner Herzog, film néciessitant un travail fabuelux avec des plans inoubliables. Malheureusement dans les acteurs secondaires et les figurants, ils sont peu crédibles; seul Klaus Kinski tient la route...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 15 décembre 2011
    C'est long , j'ai pas compris...c'est pas un radeau mais une galère!
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 30 novembre 2011
    Aguirre, le déni... déni de mise en scène tant Herzog se complait à éliminer tout ce qui pourrait ressembler à du spectaculaire,de la représentation; ancré dans un style outrancièrement proche du reportage-réalité, le film semble aussi avoir souffert d'un déni de montage. Longueurs, ellipses, non-dit, non-montré.... ce qui reste au spectateur affamé est aussi mince qu'un conquistador affamé par des mois de disette.A ce sujet: déni de réalisme aussi: ne manger que dix grains de blé par jour durant des semaines et demeurer aussi gras que la plupart des acteurs de ce "drame", voilà qui surprend; de même que les mêmes vêtements portés durant toute la durée de l'aventure sans qu'ils ne soient ni sales ni froissés... de même aussi que cette affligeante gouache vermillon que l'on fait passer pour du sang; ou encore ces coups de canon qui au lieu de délivrer des boulets, causent des gerbes de flammes. Le scénario existe mais minimaliste et l'action s'étire à l'infini, comme l'amazonienne forêt - jamais heure et demie ne me parût aussi longue. La plupart des acteurs sont ancrés dans un non-jeu, affublés de faces passe-partout dénuées en permanence de tout type de sentiment; seul parmi ces insipides marionnettes Klaus Kinsky joue, mais sans aucune délicatesse, roulant des yeux, tanguant sans cause d'une jambe à l'autre, tentant de nous faire croire qu'il est le mal incarné.Dénué de toute épaisseur, de tout passé, de toute histoire, le personnage ne convainc pas et nulle ébauche d'émotion ne réussit à transparaître même quand une kena nostalgique égrène sa mélopée mélancolique. On reste froid, on ne vibre pas, on ne compatit pas, submergé par un ennui aussi puissant que l'Amazone.
    Si le film avait pour ambition de donner à réfléchir sur l'incroyable mépris que les porteurs de la culture blanche ont colporté là-bas, de massacres en conversions forcées ou encore d'illustrer le pouvoir corrupteur de la soif de richesse - eh bien c'est raté à mes yeux , et la seule pitié qui naquit en moi fut celle envers la presse spécialisée, unanime à saluer une œuvre "magistrale" . Quelle est la part du convenu dans cette adulation, du pédantisme pseudo-intellectuel, du parti-pris de l'originalité-à-tout-prix? La beauté naturelle des paysages ne suffit pas à faire d'Aguirre un monument, ni de Werner Herzog un créateur, ni un génie d'un acteur caractériel...
    Vutib
    Vutib

    116 abonnés 701 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 novembre 2011
    Mon dieu, quelle colère! Pensant à coup sur passer un moment épique et inoubliable, je me suis planté en beauté. Pourtant le film est acclamé par la critique comme par la presse, élevé au rang de leçon de cinéma et de vie, de métaphore philosophique du mal absolu, critique féroce des expéditions meurtrières et pseudo religieuses des Conquistadores Espagnoles en Amérique latine. Que nenni ! En plus d'être diablement déçu par ce monolithe évidement trop rugueux à mon gout, je me suis étonné à piquer du nez à plusieurs reprises. Interminable supplice, ou presque. Comment ne pas être scandaleusement surpris face à un film au rythme très mal calibré, sans aucune cohérence. A mi chemin entre le documentaire et le film amateur, Aguirre est un ovni ridé, pouilleux et à l'apparence très brute de décoffrage. Malgré toutes les bonnes intentions du réalisateur,Werner Herzog, pourtant très réputé et considéré comme l'un des plus grands représentants du "Nouveau cinéma Allemand", la sauce ne prend pas. Plus crédible que risible, cet enchainement de plan au montage grossier et à l'arrière gout d’œuvre impulsive et incontrôlée,"Aguirre, la colère de Dieu" n'a décidément pas mes faveurs. Incroyablement plat dans sa mise en scène, pitoyablement creux dans son scénario, le film en deviendrait presque embarrassant tellement il s'avère répétitif et léthargique. Ma plume est un tantinet trop meurtrière mais cette fois si mon coup de gueule est parfaitement mérité. Justifiable même. Tout semble relever de la parodie et du parfait amateurisme, ce qui n'est paradoxalement pas le but recherché par Werner Herzog. Les interprétations manquent singulièrement de professionnalisme et d'entrain, on y croit pas une seconde. Les bras m'en tombent face à l’interprétation de Klaus Kinski. Défaillante (tout comme sa démarche de clown penché), horripilante et exagérée, on se rit bien de ce personnage censé être funeste et diabolique. Énigmatique, ça il l'est, mais ses yeux de merlan frit et sa blonde et grasse chevelure ne parviennent pas à rattraper ce manque total de justesse. Ces mauvais acteurs déambulent dans des plans improvisés (Herzog affirme ne pas avoir préparé de script, tournant les scènes presque instinctivement). Peut-être que le désir de réaliser une œuvre à la fois organique, ténébreuse et unique en son genre était de la pure folie face à cet amas de défauts et d'intentions douteuses. Le tournage a été un vrai périple, mortellement dangereux et source d'incroyables tensions. Le film est en fin de compte principalement reconnu à travers ce tournage pour le moins chaotique. Pourtant, à travers cette effroyable mise en scène et ce scénario accablant, Werner Herzog veut insuffler à sa "monstruosité" une dimension ésotérique. Une noble intention qui malheureusement à du mal à se concrétiser. Au-delà d'une ambiance glauque et impalpable assez réussie, les messages du gourou Herzog sont tellement difficiles à décrypter qu'il faudrait avoir descendu dix bonnes pintes de bière afin de les discerner, vaguement. La scène finale comme la place du soleil ou du but ultime de ces colonisateurs (trouver l'Eldorado) occulte des significations fortes (de nombreuses thèses du 7ème art et anylses ont d'ailleur été portées sur ce film). Ne maitrisant clairement pas le sens idéologique du film, je regrette qu'il apparaisse trop dissimulé. Prédomine alors ces images Amazoniennes taciturnes, ses incohérences effarantes (L'art de se nourrir d'une maigre poignée de grains de blé pendant des semaines tout en restant gras comme un pourceau par exemple) gâchant totalement notre motivation. Même les rares passages un peu plus musclés de cette histoire s'avèrent ratés (bonjour la peinture rouge claire en guise de sang). Une fresque honteusement impalpable et terriblement assommante. Peut-être suis-je encore trop conventionnel et ai-je pas assez de poils au menton pour m’immerger et apprécier ce film. Seule cette étrange et nauséeuse sensation de folie demeure. Je vais tenter d'oublier ce cauchemar et laisser Don Lope de Aguirre et Dieu seuls dans cet humide bourbier. 2/20
    Guillaume182
    Guillaume182

    122 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 décembre 2011
    Des conquistadors Espagnoles traverse la forêt Amazonienne à la recherche du fameux Eldorado, le chef de l'expédition ne savant pas trop ou ils vont, décide de faire partire un groupe de 40 hommes en éclaireurs en passant par un fleuve.

    Très vite le commandement du groupe va se trouver chambouler par un homme nommer Aguirre qui en tire les ficelles.

    Aguirre un personnage complètement obséder par la quête d'un nouveau pays et par l'ambition va conduire toute l'équipe jusqu'au bout de sa folie.

    Une réalisation lente et observatrice permet au spectateurs de plonger parfaitement dans la triste réalité de ce film angoissant, on se demande jusqu’où l'expédition va aller. Le récit n'est absolument pas épique.

    Néanmoins, ce n'est pas la grosse claque auquel je m'attendais.

    Un film qui ressemble étrangement à Apocalypse Now ou c'est plutôt le contraire.

    Petit anecdote le réalisateur Herzog a dû menacer Kinski avec une arme à feu pour que celui-ci veuille bien terminer le tournage.
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