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4,0
Publiée le 9 septembre 2020
Film à recommander pour deux raisons: la 1ère parce qu'il est la preuve que Goddard savait faire autre chose que le "cinéma éprouvette", expérimental et assommant qu'il nous a si souvent asséné et qu'il nous assène encore. La 2ème raison relève du devoir de mémoire et de justice. Car, personne, n'a encore dénoncé le plagia par Ridley Scott pour son Blade Runner du travail de Godard dans son Alphaville.
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2,5
Publiée le 11 septembre 2013
Un film de SF étrange et poétique qui offre une vision futuriste totalitaire. Et comme souvent chez Godard, au bout d’une heure, il n’y a plus d’histoire. Ours d’or à Berlin.
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0,5
Publiée le 2 avril 2019
De la science-fiction façon Godard ? Pourquoi pas. Même si le style du cinéaste ne me plaît que très très moyennement. Avec tout ça, les débuts de l'expérimentation ? Pourquoi pas également. Mais, il y a un gros problème: à l'écran, c'est d'un ennui épouvantable. Certes, c'est très propre techniquement, mais c'est d'un vide de tous les instants. Godard ne nous raconte rien du tout. En plus de ça, il faut se farcir cette voix désagréable très souvent inaudible et qui, lorsqu'elle est audible, balance des trucs absolument incompréhensibles. Et le casting est franchement à la ramasse. Eddie Constantine est nul comme c'est pas permis. Qu'est-ce qui s'est passé dans la tête de Godard pour qu'il lui confie ce rôle ? Et Anna Karina, plus sublime que jamais, doit se contenter que de quelques miettes. Un navet monumental.
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4,0
Publiée le 30 avril 2014
Un film d'anticipation par Godard, découvrir cela en 2014, c'est un choc visuel aussi bien qu'intellectuel. Je pense qu'il faut se préparer avant de le regarder, se mettre en condition. Cette science fiction a presque 50 ans d'âge...
On est dans la philosophie et la littérature, il faut surtout s'arrêter sur ces points de la pensée parce que visuellement je m'ennuie bien que ce soit conceptualisé à l'extrême.
En même temps , le cinéma fauché de Godard réclame une conceptualisation à l'extrême, c'est peut-être avec cette condition qu'il est le meilleur.
On ne peut pas mettre n'importe qui devant ce film, uniquement un cinéphile, tout autre personne sera projeté dans une autre galaxie cinématographique qui lui fera couper le film ou s'en désintéresser !
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1,0
Publiée le 9 février 2010
Alphaville, un très étrange film de Godard mais surtout un film ennuyeux qui n'a aucune ambiance à cause d'un ton rapidement monotone et contrairement à ce que je m'étais imaginé ce film n'a pas du tout un climat mystérieux et les décors de cette ville futuriste n'ont rien de spectaculaires (Godard se contentant dans un 1er temps de filmer son film la nuit puis de filmer quelques immeubles modernes des années 60).
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4,0
Publiée le 25 juillet 2009
Godard se met à la science fiction, cette contre utopie est saisissante, intéressante, tout en gardant la marque Godard. Anna Karina est une fois de plus sublime.
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0,5
Publiée le 22 juin 2011
Un film inutilement barré, beaucoup trop experimental au risque de perdre le spectateur dans un scénario flou et un style trop expérimental. Vraiment indigeste ce film. On lutte pour ne pas s'endormir et essayer de comprendre la cohérence de certaines scènes. Affreux !!!!!
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2,5
Publiée le 13 juillet 2010
Jean-Luc Godard est entré dans le cinéma par la porte des Auteurs, notion posée comme principe critique en 1954 par Truffaut dans les Cahiers du cinéma. Godard compte comme un père de ce que l’on nomme, non sans mépris aujourd’hui, le cinéma d’auteur et que, par une équation niaise, on réduit à un cinéma chiant. Et pourtant Godard, comme Truffaut par ailleurs, n’est rien moins, au début des années 60 qu’un réalisateur de films de genre. Film noir, comédie musicale, film de guerre, Godard s’est essayé à de multiples genres. «Alphaville, une étrange aventure de Lemmy Caution» (France, 1965) donne à Godard l’occasion de s’essayer au film d’anticipation. Pour le cinéaste, le futur se résume à un amas de signes aseptisés, trahissant chacun le fascisme d’une société consensuelle. Et le consensus, comme le dit Frédéric Dard, «c’est con, ça sent, ça use». L’agent Lemmy Caution pénètre une région totalitariste où le pouvoir se centralise sous une même terreur. Avant que de s’engager virulemment dans l’hypothèse maoïste, que l’histoire révèlera despotique, Godard dénonce les méfaits du fascisme. Les films de Godard se composent des ondes sismiques de notre société. Le fascisme que regarde de plein front «Alphaville» et celui qui grouille dans la société française des années 60 en pleine expansion consumériste (les Trente Glorieuses). Chacun des films de Godard, à cette époque, en même temps qu’ils interrogent les représentations de notre société témoignent de la vie privée du cinéaste. En période de rupture avec Anna Karina, Godard la défait de sa superbe (superbe qu’elle quittera définitivement dans «Made in USA»). Ce prosaïsme recouvré par Karina redouble la disgrâce ambiante qu’expriment les sons rocailleux et métalliques de la ville. Avant de réaliser une des plus belles œuvres sur la liberté, «Pierrot le Fou», Godard imprime à l’image la métaphore pessimiste de notre société dite libertaire mais que le soucis de sécurité rend fondamentalement totalitaire.
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2,5
Publiée le 23 février 2010
Jean Luc Godard nous propose a travers ce long métrage une belle mise en garde sur notre avenir.
Dans ce " Alphaville " les personnes y sont déshumanisées, les sentiments n'existent quasiment plus et c'est un super-odinateur - Alpha 60 - qui dirige la population.
Eddie Constantine interprète avec sérieux son personnage de Lemmy C aution , tandis que labelle Anna Karina d'avère souvent juste et touchante dans le rôle de Natasha.
Ici point d'effets spéciaux à outrance et de décors faramineux, mais cela n'empêche pas que cette oeuvre soit futuriste ( un peu comme dans le Fahrenheit 451 de Ray Bradbury ) et assez plaisante à visionner dans l'ensemble, malgré quelques longueurs vers le milieu du récit.
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4,5
Publiée le 16 janvier 2013
2 ans avant Truffaut, Godard s'attaque a la science fiction, rendant par la même hommage au film de Lemmy Caution. Il nous offre un monde futuriste dans des décors contemporain, fruit d'un repérage des plus réussi pour trouver des bâtiment contemporain moderne. Le scénario aborde de nombreuses questions sur l'existence tout en gardant un côté bande dessinée bien marqué. Godard fait aussi appel a Eddie Constantine, en tant que fan et ami, pour reprendre le rôle de Lemmy Caution face a Anna Karina, plus froide et sombre que jamais. Multipliant les scènes réussi et cultes, le film nous entraîne dans une histoire prenante, pour un résultat magnifique, référence du cinéma SF français.
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1,5
Publiée le 4 mai 2013
Il est élégant Eddie Constantine dans les chambres d'hôtel d'Alphaville. Elle est gracieuse Anna karina en redécouvrant les mots "Conscience", "Amour". Mais qu'est-ce qu'on s'en fiche !
Se tenir à une histoire pour donner à réfléchir est bien trop commun. Donc Godard, montre et remontre E=MC² qui clignote ou une voiture de police à vive allure, fait un gros plan sur "La Capitale de la Douleur" d'Eluard, utilise quelques fortes citations de quelques grands auteurs pour faire sens, utilise quelques scènes en négatif pour faire genre.
Bien sûr, il y a le talent de mise en scène du cinéaste. Mais Lemmy Caution sauvant la pensée profonde en tirant quelques coups de revolver ici et là, puis arrachant un "je t'aime" final à A Karina retrouvant sa conscience : quel ennui ! Ce n'est pas une question de budget, c'est une affaire de profondeur, et la profondeur de Godard parfois sonne le creux.
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1,0
Publiée le 26 août 2017
"La signification de l'ensemble nous échappe" dit cette voix tout à fait atroce. C'est le film qui le dit bien qu'on s'en soit rendu compte un peu tout seul. On tourne en rond et on ne comprend rien. On entend les mots, ça on peut pas lui reprocher. Godard c'est définitivement la face B du cinéma. Je mettrai Fellini avec....
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215 abonnés
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3,0
Publiée le 6 janvier 2021
Une tentative intéressante de Godard d'aborder la SF , à sa manière. De belles choses , l'image Noir et blanc, la description de ce monde du futur , avec peu de moyens est très réussi, les décors des cités modernes de béton, les longs couloirs, sont bien utilisés. Tout cela transmet bien l'idée d'un monde de "Big brother". On est proche du 1984 d' Orwell.Les gros plans d' Anna Karina sont souvent superbes. Mais le scénario reste faible , malgré les allusions sympathiques à un individu libre luttant contre la dictature. Le film reste assez actuel , transposé dans le monde du confinement de 2020, ou beaucoup de libertés sont restreintes. Mais le manque de narration linéaire est criant. il y a de gros passages à vide, Le film très stylistique oublie les basiques du cinéma , le besoin d'u'n histoire solide. ,
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2,0
Publiée le 3 août 2016
Il arrive que la réalité soit trop complexe pour la transmission orale. Ainsi commence le neuvième film de Jean-Luc Godard, Alphaville, une étrange aventure de Lemmy Caution, film d'anticipation où le célèbre agent secret Lemmy Caution sort des comédies-policières de Bernard Borderie pour plonger en apnée dans l'univers noir et glauque de Godard qu'il décrivait lui-même comme étant « un film sur le futur, mais comme nous vivons dans le futur, c'est un film au futur antérieur, c'est-à-dire au présent.
On a bien compris qu'il s'agissait d'une métaphore sur la déshumanisation de la société (HLM = Hôpital de longue maladie) mais que de figures de style pour faire passer le message. Bien sûr, il est fascinant de voir un réalisateur violer ainsi la grammaire cinématographique ; bien sûr, il est agréable de voir Anna Karina filmée avec tant d'amour mais Dieu que le propos est abscons. De là à se demander si c'est de l'art ou du Caution ?