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    Alphaville, une étrange aventure de Lemmy Caution
    Note moyenne
    3,0
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    95 critiques spectateurs

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    Hulufo
    Hulufo

    6 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juin 2020
    "Alphaville" est un objet métaphysique, rare et aphrodisiaque. Avec son film Ovni, révolutionnant les codes du "Néo Noir" , Godard marque nos esprit et laisse une fois de plus son empreinte, dans notre univers. La photographie marque notre rétine instantanément et nous fait rentrer profondément, dans le style graphique de l'impressionnisme allemand. Vous trouverez dans "Alphaville", un monde délurée et articulé autour d'une société dystopique, frôlant l'annihilation des sens et des sentiments. Une expérience troublante et intelligente qu'on ne regrette pas d'avoir vécu. 
    Bien entendu, je ne peux m'empêcher de voir une certaine ressemblance avec un certain "Blade Runner", qui marquera un avant et un après dans le monde de la science-fiction . Eh oui même Ridley Scoot s'est inspiré du travail du grand Godard. 
    Guillaume182
    Guillaume182

    120 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mars 2012
    Alphaville est le premier et le seul film de science fiction de Godard.

    Evidemment le bonhomme ne dispose pas des gros moyens d'Hollywood donc pas d'extra-terrestre ou de voiture volante, l'histoire est censée se passer sur une autre planète à des années lumières de la terre et pourtant on n'est pas du tout dépayser, mais qu'importe après tout pourquoi pas, le plus important reste le contenu.

    On découvre donc un monde contrôlé par une machine, un monde sans émotions, l'amour y est absent aussi bref il s'agit d'un monde complètement déshumanisé.

    Tout y est contrôlé toute oppositions interdites, il est même interdit de pleurer!

    Un film pas évident à suivre, il m'a personnellement mis mal à l'aise et puis je n'ai pas du tout aimé la voix d'alpha 60 qui est probablement la plus ennuyeuse que j'ai jamais entendu et puis les décors qui sont ridicules, mais malgré ces petits défauts Godard arrive à raconter une histoire et à faire un film intelligent.

    Bon je n'ai pas tout compris c'est pourquoi un second visionnage s'impose, mais je pense attendre un moment avant de le revoir.

    Bonne mise en scène.
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    22 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mars 2012
    Alphaville, la dystopie orchestrée par Jean-Luc Godard, déçoit par son rythme extrêmement lent et parfois même ennuyeux, et par son auto-suffisance qui l'empêche d'atteindre ne serait-ce que le rang de film de science fiction. Oui, car ici, aucune présence de décors futuristes ni rien hormis un vocabulaire cliché sur-exploité (rajouter alpha à tout un tas d'alpha-mots, c'est alpha-barbant au bout d'un moment) et une musique complètement assommante. Cependant, cette auto-suffisance ne règne en maîtresse que dans la première moitié du film, la deuxième étant le grand point fort d'Alphaville. C'est dans cette deuxième partie que l'on retrouve toute la poésie qui a fait du cinéma de Godard ce qu'il est maintenant. D'autant plus que c'est principalement à ce moment que l'intrigue décolle vraiment, avec la présence de la superbe Anna Karina qui, au rang de rôle minime, se voit propulsée au coeur d'une histoire d'amour futuriste. Pas nécessairement un des meilleurs films de Godard mais plutôt bon, néanmoins.
    zinjero
    zinjero

    18 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 février 2011
    L'Omega des "films" de "science-fiction". Exécrable de bout en bout, ce projet bêta rejoint la longue liste des bronzes coulés par Godard.
    max6m
    max6m

    61 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2009
    Alphaville est situé entre le polar noir et la science fiction politico critique, dans un registre de fond proche du 1984 d’Orwell. On assiste à la description d’un régime totalitaire, très techniciste (entièrement contrôlé par un ordinateur), aliénant les individus, leur faisant perdre toute humanité et tout sentiment par la destruction du langage, de l’art et de l’amour. Lemy Caution, sorte de détective accroc de femmes et de whisky, débarqué d’un autre temps et d’un autre monde, se retrouve complètement perdu dans cet univers, déambulant dans Alphaville comme un zombie. Il s’opposera à la dictature de la machine par la poésie et la philosophie et sauvera une femme par l’amour. Godard ne s’illustre pas ici pour la profondeur de son propos, somme toute traité de manière très simpliste, presque naïve. Mais cette simplicité n’est pas toujours une lacune: il peut être bon de dire des choses simples et essentielles, avant de les oublier à force de les avoir complexifiées. Là où Godard s’illustre encore, c’est dans le travail de la mise en scène. Il parvient ici à recréer un monde futuriste sans le moindre effet, à rendre étranger le familier, en filmant juste Paris de nuit et en utilisant le langage qui donne un sens nouveau à tout l’environnement des personnages. Il recrée une atmosphère de science-fiction en n’utilisant aucun des artifices du genre. On notera quelques scènes et passages remarquables, comme celle des exécutions dans la piscine, celle des portes, ou encore le passage de la tête écrasée, véritable leçon de montage. On reprochera au film son absence de poésie formelle, ce qui est aussi un reproche général fait à Godard: Godard est un philosophe plus qu’il n’est un poète, il parle plus qu’il ne fait ressentir. Le sentiment poétique est souvent absent de ses films qui ont alors un aspect froid et distant… Pour cela, je ne suis pas un inconditionnel du cinéaste même si j’applaudis des 2 mains la richesse intellectuelle et technique de son approche.
    Thibault F.
    Thibault F.

    44 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 octobre 2014
    Très étrange composition de Godard qui revisite avec passion le thème de la science fiction. C'est clairement une déception dans le sens où la réalisation est au deçà de l'ambition du réalisateur. En effet, si l'ensemble instaure une atmosphère relativement étrange (notamment avec mon coup de coeur de la piscine où des filles se jettent dans l'eau avec un couteau pour les personnes coupables de sentiments), la composition en elle même est décevante de part les acteurs peu investit dans leurs rôles (Eddie Constantine se demande ce qu'il fait là), un manque clairement de moyen (encore et toujours des reflets de caméra qui me dérangent) et d'envie (le scénario est ridicule comparé à l'univers déployé). On dirait presque que Godard a préféré sacrifier une partie de son histoire au détriment de l'ambition donnant une mécanique ultra rouillé, poussif par moment (l'ennui débarque vite chez le spectateur). C'est franchement pas terrible et ce, malgré les différents messages codés et véhiculés dans le film (la propagande, la robotisation, la dépendance etc...)
    Robin M
    Robin M

    61 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 février 2010
    Incompréhensible, confus, une musique omniprésente et grinçante, la nouvelle vague ne fait pas que des bons films. on craque au bout de 5 minutes.
    JoeyTai
    JoeyTai

    17 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mars 2012
    C'est un film de science-fiction qui est dans la lignée des œuvres dénonçant les sociétés totalitaires, à l'instar de 1984 de George Orwell. Volontairement conceptuel, très minimaliste, donc qui ne cherche pas à tout prix à séduire le public, il faut vouloir entrer dans ce film. Ce fut mon cas, même si tout n'est pas parfait, loin de là. Les décors de cette ville futuriste sont absolument conformes à ceux existants dans les années 1960, sans doute pour souligner le fait que la société comportait des éléments tendant au totalitarisme. Plus que le fascisme, il me semble que c'est plutôt l'URSS qui est ici visée, à travers les exécutions de personnes qui ont osé éprouver et exprimer des sentiments. Le côté bureaucratique et administratif de cette société est omniprésent. La mise en scène ne cherche jamais à expliquer au spectateur mais à exprimer la vision du cinéaste. Résultat, on est parfois dérouté, que ce soit par des dialogues, plans ou scènes incohérents voire incompréhensibles. Les références de Godard sont nombreuses, et celui-ci ne cherche pas toujours à les expliciter, loin de là ! Bien que lent et trop conceptuel, le film reste une violent charge contre tout régime totalitaire.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    158 abonnés 2 421 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2017
    Alphaville, une étrange aventure de Lemmy Caution est un des rares films de Godard qui trouve grâce à mes yeux.
    J'ai plutôt bien aimé ce film, car à la différence d'autre films du cinéaste, je trouve qu'il s'y passe quelque chose. Il y a une vraie histoire, assez riche en péripéties.
    J'ai bien aimé l'univers décrit par Godard, très intéressant dans la trempe des romans de science-fiction à la Philip K. Dick ou Isaac Asimov.
    Les acteurs sont plutôt bons. Je ne connaissais pas Eddie Constantine avant ce film, mais je l'ai trouvé plutôt bon. Anna Karina est très bien.
    Film très intéressant.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    56 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 juillet 2015
    Godard avait de bonnes idées en réalisant Alphaville, son premier film (et le dernier je crois) de SF est assez audacieux puisqu'il fait comme Bienvenue à Gattaca, les décors sont les mêmes que dans le réel, les dialogues sont bien écrits quoiqu'un peu tirés par les cheveux par moment etc... Mais je n'ai pas trop compris certains partis pris de réalisation et la critique du totalitarisme n'est pas très poussée.. D'autant que le film manque cruellement de rythme et il est très difficile de rentrer dedans.. Dommage
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 10 février 2010
    Un film étrange ... On comprend pas grand chose dans ce monde soi disant futuriste, guère d'effort on été fait pour le réalisme. C'est lent, on s'ennui et c'est parfois insupportable surtout la voix de l'ordinateur. Un fond intéressant, mais mal exploité, dommage.
    r0c-bribri
    r0c-bribri

    16 abonnés 818 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 février 2010
    Alphaville est un monument du cinéma de science fiction avec une jeu sur le mouvement mécanisé et la lumière omniprésente.Après l'interprétation laisse de marbre pour cause des acteurs peu inspirés lemmy caution est aussi captivant qu'un derrick sous tranquilisants.La mise en scène est parfaite mais le rythme manque d'entrain, on s'ennuie parfois et à d'autres moments on prend un réel plaisir à décortiquer les séquences avec la bande son génantissime.On aime ou on n'aime pas le talent de réalisateur est là.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 août 2013
    Je comprends toujours pas pourquoi Godard est aussi sous-estimé, surtout en France. On se balade sur Internet, sur les forums de discussions, partout, on discute avec des gens, on fait tout son possible, et il y a une minorité (tellement grande qu'elle ferait peur à devenir majoritaire) de râleurs, à gueuler sur la réalisation de Godard, un esprit prétentieux que je ne vois jamais, des "acteurs qui jouent mal" (...), des histoires peu intéressantes, dialogues idem, etc etc, je n'en sais rien, j'ai beau avoir vu pas mal de réalisateurs français, en essayant de varier les genres, de vieux aux récents, et je trouve toujours qu'il n'y en a pas qui arrive à un poil de la cheville de Godard... Quand il mourra on aura droit à des hommages à la con puis notre petit esprit français va rapidement l'oublier, 'fin j'ai pas envie de penser à ça mais voilà... Dans le monde de l'art, et en particulier du cinéma, un réalisateur qui met tout le monde d'accord, si j'ose dire, c'est inexistant. Pourtant, en un siècle, il y en a peut-être 4/5 qui m'apparaissent comme une évidence. Et Godard a sa place. Là il nous sort un film d'anticipation extraordinaire, pris de diverses sources mais scénario de lui, dialogues de lui, tout de lui, il faut comprendre qu'il a tout fait, que tout ce "monde" vient du génie de ce mec. Formellement c'est splendide, j'adore ces longues scènes où le son évolue constamment, comme à l'hôtel au début, on passe du silence à des dialogues puis à une "vraie" musique, et d'un coup on passe de l'un à l'autre alors que l'image, elle, n'évolue pas, c'est dingue. Le noir et blanc convient parfaitement à ce monde "sans lumière", une dimension oppressante où l'artificiel demeure et où le naturel a disparu, tout ce qu'il y a d'humain, l'émotion, les sentiments, la connaissance, la poésie... Là où Godard se révèle encore plus fort, c'est que dans cette opposition notoire de deux mondes il ne propose pas un discours manichéen débile, il veut au contraire nous faire croire à Alphaville, à cette identité, au moins nous proposer un mode de réflexion différent, qui ne se réduit pas vulgairement à du 1984 d'Orwell et domination des machines, non la substance part déjà d'un mal (enfin ce que je considère comme un mal) de nos sociétés modernes, celui de la destruction de(s) Dieu(x) au profit d'un esprit cartésien général, croyance de l'unique vérité scientifique, des chiffres (et en ce sens l'idée de la Bible-dictionnaire - où le spectateur est lui-même confus car au début on se dit que la Bible n'a pas sa place dans cet univers - est fantastique, grandiose, idée de génie), bref l'appui est réaliste, la figure de la femme aussi dans ce monde on pourrait en parler, celles "séductrices niveau 3" qui accompagnent les clients à leur chambre, tellement révélateur... Et dire que ce film date de 1965. 1965. Faut se rendre compte ce que c'est, quasiment 50. Un demi-siècle, c'est inouï. La voix nasillarde des "17 milliards" de connexions d'Alpha 60 résonne souvent, s'impose au spectateur, obscurcissant les plaintes du héros, comme pour nous convaincre, nous, de cette réalité qui nous dérange tant. Si la position d'Alpha 60 et du héros sont connues à l'avance, celle qui se révèle la plus intéressante, évidemment, est celle d'Anna Karina, alias Natascha. Elle, fille du concepteur/créateur de cette "ville lumière", va faire l'apprentissage de ce que l'on pourrait simplement qualifier de vie, au sens humain. Parallèlement à cette évolution, le spectateur, lui, essaie petit à petit de déchiffrer les codes d'Alphaville, là où il neige dans le Nord et fait soleil dans le Sud (on verra plus tard que des commandes permettent d'actionner les saisons ; en ce sens même la nature, au sens propre, distincte dans son élément primitif de l'emprise de l'homme, est contrôlée, manipulée, autant que l'humain), là où un humain dit "le jour se lève" quand des lumières clignotent, là où l'artifice a simplement pris le dessus sur le naturel. Là où la Bible est un dictionnaire, où la censure efface les mots, dicte les "consciences" (mot trop compliqué pour certains, le moment où, face caméra, Karina avoue ne pas le connaître, est bouleversant), où l'émotion n'est plus, un lien se crée entre les deux personnages, et le passage où, dans un jeu de noir et blanc audacieux et inventif, les deux s'enlacent, se découvrent, l'art - sorte de mise en abîme - peut enfin s'exprimer, comme l'amour. Godard laisse libre champ à l'art quand il décide que ses personnages peuvent le faire. Pas avant, lui-même, tel Alpha 60, les oppresse d'une certaine manière. La rébellion a un prix, les habitants d'Alphaville arpentent les couloirs tels des zombies, incapables de vivre sans cette machine suprême... Mais la libération est bien là. Oeuvre phare de Godard, film d'anticipation unique et lumineux en pleine Nouvelle Vague, dont certains aspects transcendent les 3 aspects du temps tant décriés dans le film - passé, présent, futur. Film majeur, tant dans l'idée même du genre (anticipation), que pour la patte Godard, formelle, avec une mise en scène aussi somptueuse qu'oppressante, voyage passionnant dans une réalité suffisamment marginalisée pour mieux la rapprocher de la notre.
    Buzz063
    Buzz063

    63 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2010
    Film de SF atypique de la part de Jean-Luc Godard avec une ambiance de polar. Expérimental même. Bien sûr le cinéaste ne s'est pas embarrassé à créer des décors futuristes et se contente de filmer Paris. Mais au fond il ne parle pas d'autre chose que de la société d'alors et souligne ses défauts en les amplifiants (déshumanisation, incommunicabilité).
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 août 2010
    Un film très spécial de Jean-Luc Godard, je n'ai pas tout compris, mais c'est assez bien fichu ! Eddie Constantine est très bon, la réalisation l'est aussi, ainsi que le montage. L'histoire est très intéressante, assez complexe et obscure au début, mais qui peu à peu s'éclaircit pour finalement devenir très claire, avec quelques zones d'ombre. Le film est en Noir et Blanc, ce qui est un plus pour lui, et le ton et le style correspondent très bien au sujet du film : une ville futuriste avec des humains qui ne le sont plus vraiment. La photo est maîtrisée, les décors nous plongent vraiment dans l'histoire, les costumes sont sombres, la musique est ultra présente et répétitive (c'est bien comme ça). Alphaville est aussi accompagnée d'une voix off cassée et grave, très paisible car elle prend tout son temps pour nous expliquer les points obscurs e l'intrigue et de l'histoire. Bref, un film bien écrit, bien construit, plutôt bien réalisé et bien joué (surtout de la part d'Eddie Constantine). Mais bon, c'est pas le plus passionnant des films, et c'est parfois un peu trop lent, ça traîne un peu.
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