La Bourse et la Vie
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traversay1

3 902 abonnés 4 972 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 3 août 2016
Un bon Mocky, presque sans maladresses techniques, dialogué par un Marcel Aymé encore vert. Le scénario n'a pas tellement d'importance relégué au second plan par les interprétations savoureuses de Fernandel et Jean Poiret et quelques apparitions croquignolettes de Galabru, Cowl, Carmet et consorts.
vivaBFG
vivaBFG

15 abonnés 1 382 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 27 octobre 2020
Tout aurait pu fonctionner : il y a Fernadel, un scénario ou les situations rocambolesques se suivent sans arrêt, des seconds rôles qu'il est toujours agréable de revoir, des scènes dans Paris. Mais cela n'a pas fonctionné. Je ne saurai l'expliquer.
A voir par les amateurs inconditionnels de Fernandel et les amateurs pas trop difficiles des comédies françaises.
Alain D.

645 abonnés 3 349 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 10 mars 2025
Une comédie réalisée par Jean-Pierre Mocky et coécrite avec Fernand Marzelle. Ils nous conte une histoire bien rythmée et plus que rocambolesque. Une aventure de transfert d'argent sans intérêts, prétexte à des gags très basiques.
Comme toujours Mocky réunit une formidable distribution ; nous y trouvons un excellent Jean Poiret , un Fernandel très sobre et les sympathiques participations de Michel Galabru, Michael Lonsdale, Jean Carmet , Claude Piéplu ...
inspecteur morvandieu
inspecteur morvandieu

48 abonnés 3 099 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 14 octobre 2024
Le scénario est tout a fait sommaire. Le caissier et le comptable d'une société convoient pour leur supérieur une grosse somme d'argent. De Toulouse à Paris, les deux employés modèles auront à coeur de livrer le magot un peu louche en dépit de diverses péripéties superficielles, de trains ou de rendez-vous manqués.

Au contraire des meilleures comédies de Mocky tournées dans les années 60, "La bourse et la vie" n'a pas de vocation satirique. Ce qui destine la comédie à n'être qu'un divertissement mineur supplémentaire pour Fernandel. En revanche, on y retrouve avec plaisir les personnages typés et farfelus chers à Mocky. Ils apparaissent brièvement ou épisodiquement au cours du périple de Migue et de son collègue Schmidt et constituent l'essentiel de l'attention qu'on porte au film. Ces figures singulièrement cocasses caractérisent l'oeuvre entière et le style du cinéaste, sorte de compromis, relativement à la mise en scène et à la direction d'acteurs, entre candeur et complaisance.

En tête d'affiche, Fernandel joue si sobrement (probablement parce que la comédie n'est pas formellement conçue autour de lui) qu'il intègre très discrètement, très humblement, un univers comique qui n'est pas forcément le sien.
Norbert Sautelles
Norbert Sautelles

11 abonnés 579 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 13 juin 2022
Ce Jean-Pierre Mocky mélange espièglerie, pingrerie et radinerie autour de trois personnages. Le premier est Jean Poiret dans le rôle du méchant avide d'argent qui utilise deux comptables dans une entreprise pour transporter de l'argent à son profit. Ces deux comptables sont un Marseillais interprété par Fernandel et un Alsacien (Heinz Rühmann, hilarant) dans des styles très différents bien sûr, qui vont devoir transporter cet argent ensemble à travers la ville de Bordeaux pour aller à la banque, et puis ensuite en train pour aller à Paris. Tout ceci est basé sur des quiproquos et le fait que ce qui est prévu par les personnages ne se déroule pas comme prévu, ce qui leur permet de côtoyer et rencontrer des personnages loufoques que nous voyons de manière régulière chez Jean-Pierre Mocky. Par exemple ici Jean Carmet dans le rôle d'un prêtre aveugle et chauffard. C'est aussi l'équipe de binoclards à qui Jean Poiret doit donner son argent, groupe iconoclaste dont nous ne comprenons pas bien le rôle, mais ce n’est pas grave, car ils amènent l'exotisme que l'on attend d'un film de Jean-Pierre Mocky. Et c'est aussi l'extraordinaire scène avec leurs confrères parisiens, où l'interprétation de Darry Cowl est géniale, avec Jacques Legras en complément dans la séquence. Dans les galeries de personnages un peu inhabituels, mais typiques du bestiaire Mockien, il y a la présidente directrice générale interprétée par une femme (Simone Duhart) se comportant comme un homme avec les mises en abyme qui en résultent.
Ceci n'est que faiblement subversif, mais au total plutôt sympathique parce qu'il y a un savoir-faire de Jean-Pierre Mocky et son équipe autour de tout cela et aussi grâce au fait qu'il a de très bons acteurs qui donc incarne parfaitement cette galerie d'hurluberlus.
Aurégane Lemière
Aurégane Lemière

14 abonnés 67 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 4 juin 2022
Une comédie rétro au top niveau. C'est drôle, c'est bien rythmé, les personnages sont excellents et les comédiens aussi. L'humour repose sur du comique théâtral ; notamment le comique de répétition très récurrent. Le scénario n'a rien de révolutionnaire en soi, mais un je-ne-sais-quoi rend le film incroyablement agréable. L'alchimie prend à merveille. La légèreté y titille la loufoquerie. Une petite pépite en somme.
Mention spéciale pour la scène de roulette de casino version plaques minéralogiques. C'est vraiment une idée drôle, surprenante et savoureuse.
Max Rss
Max Rss

215 abonnés 2 035 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 25 mars 2025
Deux employés d'une agence immobilière se retrouvent pris dans une histoire abracadabrante, le tout avec 15 millions de Francs dans les poches. Jusqu'à présent, peu de films de Jean-Pierre Mocky auront réellement réussi à me séduire. Cependant, j'aime bien venir ou revenir les voir de temps en temps, ce sont des films qui ont de la personnalité, même les plus mauvais d'entre eux. Pour ce qui est de "La bourse et la vie", pendant un moment, on se demande vraiment ce qu'on fiche ici. Et puis, le film se met en route et ça devient sympathique. Les gags ne sont pas des plus indispensables bien sûr, mais le coup des paris sur les plaques minéralogiques des bagnoles arrêtées au feu (j'aurais bien aimé connaître la combine quand j'étais gosse, je me serais fait pas mal de ronds) et le coup du club des timides sont quand même vachement cool. Fernandel est en tête d'affiche, mais nettement plus sobre qu'à l'accoutumée, et pour cause, tout ne repose pas que sur lui, l'âge faisant aussi qu'il n'est plus aussi énergique qu'avant, comme à l'époque de "Crésus" par exemple, datant de 5 ans auparavant. Derrière lui, c'est beaucoup plus inégal, même lorsque cela concerne de petites apparitions, comme celles de Galabru, Darry Cowl ou Carmet. Tout ça n'est pas fameux, c'est un fait, mais pas aussi catastrophique que le début pouvait le laisser penser. Une petite madeleine de Proust pour les amateurs et nostalgiques des comédies françaises de cette époque.
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