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    Bigamie
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    3,8
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    soulman
    soulman

    67 abonnés 1 154 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2023
    Oser aborder la bigamie dans le cinéma hollywoodien des années 50 relève d'un vrai courage. Faire un film dénué de principe moralisateur est encore plus remarquable. Ida Lupino, également devant la caméra, réalise une œuvre courageuse, palpitante comme un polar et qui n'enferme aucun personnage dans un schéma bien-pensant. C'est tout le prix de cette "Bigamie", portée par un noir et blanc magnifique.
    Cinémonde
    Cinémonde

    132 abonnés 1 415 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2022
    Un film très sympa, c’est pas mal. Le temps passe très vite et dans sa simplicité, le film est efficace avec sa mise en scène (qui manque tout de même de complexité). Mais le scénario est vraiment très chouette.
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 385 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2023
    J'ai découvert ce film en VOST sur Arte et ce fut une belle découverte.
    Il y a vraiment les accents des films américains de cette époque, le noir et blanc, l'accent américain bien sur, le jeu retenu, et en plus les rues pentues de San Francisco. On plonge tout de suite dans cette histoire de double vie qui nous est contée d'une manière originale et subtile. Avec un titre comme Bigamie, on aurait pu s'attendre à autre chose, on aurait pu imaginer beaucoup de choses, si le film avait eu pour titre Double Vie on aurait eu moins à imaginer. Car, en fait, c'est bien de double vie dont on parle, mais de celle d'un homme qui doute et hésite, c'est lui le personnage clé du film qui ne serait rien sans les 2 femmes qu'il aime. Ce film traite d'un sujet délicat, peut-on aimer deux personnes en même temps? Au delà de ça, c'est le fait de sceller ces amours légalement qui pose les questions. A voir.
    SB88
    SB88

    14 abonnés 1 017 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 janvier 2023
    Je viens de découvrir l'acteur Edmon O'brien et je suis fan de son jeu ! Il était très bon et beau à l'écran !
    Cet homme que l'on devrait détester car ne sachant pas choisir entre 2 femmes, est rendu humain par la bonhommie de cet acteur. Le scénario est très accrochant les 40 premières minutes et cela malgré l'image en noir et blanc. La fin plus convenue.
    3,8/5
    Christian Estevez
    Christian Estevez

    11 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 décembre 2020
    RESSORTIE SALLES (FRANCE) : « BIGAMIE », UNE VISION FIDÈLE À LA RÉALITÉ DE LA VIE.

    Demain, 30 septembre 2020, aura lieu une rétrospective « Ida Lupino », organisée par la société de production et de diffusion cinématographique « Les films du camélia », pour célébrer la réalisation de versions restaurées en 4K (ultra Haute Définition) de quatre films de la star hollywoodienne, entant que réalisatrice.

    Ayant déjà, dans notre dernier numéro papier, profiter de cette occasion pour vous proposer un portrait d’Ida Lupino, nous avons décidé de compléter ce qui est notre hommage à cette aussi grande réalisatrice qu’actrice de l’âge d’or d’ Hollywood, en vous proposant un article-critique sur l’un des quatre films concernés, et qui s’avère être notre préféré d’Ida Lupino à plusieurs égards, à savoir « Bigamie », sorti le 3 décembre 1953.

    Cinquième des douze films que réalisa Ida Lupino (auxquels il faut ajouter la réalisation de cinquante-quatre épisodes pour vingt-deux séries célèbres, parmi lesquelles « la quatrième dimension », « Le fugitif », « Le Virginien » ou encore « Ma sorcière bien-aimée »), « Bigamie » est, à plusieurs titres, une exception dans sa carrière de réalisatrice. Tout d’abord, il s’agit du seul de ses films dans lequel elle y interpréta un rôle, elle qui tenait à garder les feux d’ Hollywood les plus éloignés possibles de ses réalisations cinématographiques. En lien direct avec le premier point, « Bigamie » est aussi le seul film dans lequel elle donne un rôle à une star d’ Hollywood – pour les mêmes raisons qu’indiquées plus haut (cette volonté étant d’autant plus logique que, ne mettant en scène que des personnages de la classe moyenne, elle ne voulait pas perdre l’aspect authentique en prenant des stars qui y auraient ajouté le glamour hollywoodien) -, en la personne de l’actrice Joan Fontaine. Troisième spécificité de ce film : bien que l’ayant bien co-écrit avec Collier Young, c’est le seul de ses neufs scenarii pour lequel elle ne se crédita pas au générique. Quand on sait que « bigamie » raconte l’histoire d’un homme marié qui tombe amoureux d’une seconde, à Los Angeles – où il passe la moitié de son temps pour le travail -, finissant par l’épouser également (pour une raison que nous laisserons découvrir à qui ne l’aurait jamais vu auparavant), on est interpellé par le fait que, côté vie privée, Ida Lupino avait divorcé, un an avant ce film, de Collier Young…qui épousa, alors, Joan Fontaine. De quoi se demander si ce trio n’a pas volontairement décidé de porter à l’écran ce qui lui était arrivé dans la vie intime.

    Si « Bigamie » est, techniquement bien moins époustouflant et abouti que les autres films d’Ida Lupino, il en est bien le plus « touchant ». Celui dont le message que veut faire passer la réalisatrice est le plus fort et le plus « hors des normes ». Dans ce film, bien plus plus que de traiter de la bigamie, Ida Lupino parle des faux-semblants, des mensonges que chacun se fait pour satisfaire à la norme qu’impose la société, au reniement de soi-même et, surtout, que l’on est pas maître de son destin, contrairement à ce que cette même société affirme, trouvant, ainsi, la possibilité de jouir de porter un jugement à autrui pour satisfaire son ego. Car, dans « Bigamie », ni cet homme qui se retrouve marié à deux femmes, ni chacune des deux femmes, n’a fait de choix libres. Les situations que vivent ces trois êtres sont le résultat de mensonges fait à eux-mêmes, allant à l’encontre ce ce qu’ils sont et désirent être au fond d’eux. C’est un jeu de dupe contre soi-même qui conduit l’autre à des actes qu’il dont il n’a pas d’autre choix que de les réaliser. Voilà aussi pourquoi, dans « Bigamie », aucun des personnages ne juge le « double-mari » (pas même les deux femmes épousées – et aimées) qui, au contraire des apparences, en est arrivé à cette situation parce que son honnêteté l’y obligeait. D’ailleurs, le film se termine au tribunal, après que cet homme ai été jugé mais pas encore condamné (le juge reportant à plus tard sa sentence), laissant, en fait, chaque spectateur décider du jugement qu’il veut.

    Comme nous l’évoquions au début du paragraphe précédent, « Bigamie » est d’un niveau inférieur, du point de vue de la réalisation, aux autres films d’Ida Lupino. Pour autant, ce film n’est pas dépourvu le moins du monde de génie de la part de la réalisatrice. Ici, Ida Lupino utilise les ressorts du film noir façon Hollywood pour mieux faire tout l’inverse d’un polar standard hollywoodien. Le fait qu’elle y arrive sans mal est bien la preuve de son talent et même de son génie de réalisatrice. Car génie, oui, il y a sans le moindre doute, lorsque l’on s’attarde sur sa façon de mettre en scène, de diriger ses interprètes. Avec une telle démonstration d’un tel talent, on reste étonné qu’elle ai été LA grande réalisatrice oubliée – et même inconnue – de l’âge d’or hollywoodien, par le grand public !

    La rétrospective qui lui est consacrée par « Les films du camélia », et la sortie des quatre films projetés dans une version 4K, en DVD et Blu Ray, qui est la raison première de cet événement cinématographique parisien, donne une chance nouvelle, au public, pour se rendre compte du génie de la réalisatrice Ida Lupino. Alors, plus d’excuse pour ne pas en profiter !

    Christian Estevez

    N.B.: critique publiée sur le site de "FemmeS du Monde magazine" le 29 septembre 2020.
    Lawrence Peyrac
    Lawrence Peyrac

    1 abonné 74 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 février 2023
    Pas mal mais comme l'impression d'avoir vu moult fois ce genre d'histoires. Morale qui se veut originale : personne n'est coupable, c'est la vie ! Sauf qu'on ne croit pas au dilemme du mari : sa femme est chiante et sa maîtresse sympa, il n'y a pas à hésiter !!! En plus, on a du mal à croire aux deux foyers parfaitement organisés de cet homme, et à l'attitude de sa femme, dont la tolérance frise la complicité. Belle Ida Lupino.
    Foxmofox
    Foxmofox

    1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mars 2024
    Émouvant et convaincant!

    Ce qui touche en premier lieu dans ce film n’est pas ce qui nous est donné de voir, mais plutôt ce qui a pu se passer derrière la caméra en… 1953.
    D’abord une femme. Ida Lupino prouve qu’il est possible d’être en avance sur son temps. Mieux, nous sommes obligés, après avoir vu ce film, de reconnaître que l’art, c’est souvent le fait d’esprits qui détonnent et qui, de ce fait, sont nécessairement en avance sur leur temps.
    Ensuite un choix. Lupino aurait pu faire le choix de tomber dans le conte moral le plus insipide. Mais non! Elle a fait le choix de l’amour, de l’impossible choix; de la fragilité de l’être supposé, par convention et tradition, avoir le cuir le plus épais; et la force d’âme de deux être dont le genre, si l’on s’en tient aux codes sociaux d’alors, d’avant et d’aujourd’hui, aurait dû 'logiquement ' enfiler les accoutrements de la fragilité la plus niaise et de la sensibilité la plus redondante.
    De ce point de vu-là, ce film est une audace. Et c’est une audace qu’était bienvenue à l’époque, et l’est toujours aujourd’hui.
    Enfin, je trouve que le monologue du juge à la fin du film résume assez justement l’idée que pose le scénario tout entier: nos âmes sont sujettes à des vérités que les lois des hommes ne pourront jamais cerner. Les lois sont faites en prenant en compte le comportement de l’individu 'raisonnable' ou 'fou'. Or, nos âmes et tout ce qu’elles peuvent impliquer ou signifier pour les uns et les autres sont à des années-lumière d’un tel raisonnement.
    Bravo, Lupino!
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