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Un visiteur
4,0
Publiée le 28 juillet 2014
Juste un petit détail, Bersot n'était pas maréchal-ferrant comme on le présente dans ce film, mais vendeur dans un grand magasin de confection de Besançon et, donc, toujours tiré à quatre épingles dans le civil. Ce qui explique davantage sa réaction lorsqu'on lui présente un pantalon souillé. On se demande bien pourquoi on en a fait un manuel exerçant un métier où on devait probablement ne pas toujours être habillé en dimanche ! Là-dessus, on ne diffusera jamais assez ce film (qui passe aujourd'hui 28/7/2014 à 20h40 sur Paris Première) à un moment où le Président de la République est ardemment prié de respecter son engagement de réhabiliter tous les fusillés pour l'exemple (Bersot l'a été, mais d'autres non)
quelques semaines apres lu le livre "fusillé vivant" me tourne vers ce film authentique, emprunt d emotion on se met a la place de ce martyr fusillé pour l exemple pour une futilitée a une epoque ou le courage et l obeissance etaient des mots d ordre, bien mis en scene
Quand on a vu Les sentiers de la gloire de Kubrick (comme tout le monde...), comment ne pas être époustouflé par la capacité de Boisset à susciter émotion et révolte, là où Kubrick fait de la mise en scène ? Comment ne pas voir à quel point les acteurs, les scènes de la vie sur le front, à défaut de bénéficier de moyens hollywoodiens, sont mille fois plus crédibles que Kirk Douglas en capitaine des poilus? Comme Les croix de bois, le film de Boisset est crédible et met l'accent sans fioriture sur les exactions des gradés pour leur promotion comme c'est le cas ici du colonel Auroux, qui finira attaché au cabinet du ministre de la Guerre et des Pensions, André Maginot et se verra même décerner le titre de Commandeur de la Légion d'honneur. Contrairement à plusieurs critiques que j'ai lues, il ne s'agit pas de petits chefs qui abusent de leur autorité mais bien du haut commandement qui prendra des décisions ignobles sur le front en faisant fusiller des innocents -dont certains, comme Lucien Bersot, seront réhabilités plus tard. Qui prendra la place d'Yves Boisset pour faire du cinéma engagé grand public et aborder les sujets tabous?
Ce téléfilm d'Yves Boisset, très bien réalisé, reste captivant et émouvant jusqu'au bout. Révoltant aussi puisque qu'il s'inspire de faits réels et amène une réflexion concrète sur le comportement souvent immonde des hauts gradés durant la Première guerre mondiale. Un téléfilm à voir et à revoir en somme.
Par respect pour les pauvres bougres qui se sont faits trouer la peau je ne mets pas zéro. Mais quel navet. Réalisation française! Cocorico. Nous sommes les rois du carton pâte et des morts qui prennent la pose, des caractères taillés à l'obusier, et des dialogues (édifiants bien sûr), écrits par de bons élèves de collège. On dirait un feuilleton qui aurait pu s'appeler "Plus moche la mort", C'est aussi mauvais que ça.
Pour moi un très bon film de guerre qui montre bien se que peut être l'injustice, il y a tés peut de film qui traite se sujet durant cette période et se film me fait pensé par certains cotés au film les sentiers de la gloire de Kubrick (pour moi, le maître de la précision) la scène de fin est d'une façon différente toute aussi touchante que celle de ce film.
Le plus horrible c'est que l'histoire est vraie ! Le simple citoyen recruté qui n'a le droit que de mourir et le haut commandement qui prend des décisions sans se soucier des pertes humaines qu'elles vont engendrer