Mon compte
    Les Damnés
    Note moyenne
    4,0
    652 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Les Damnés ?

    53 critiques spectateurs

    5
    17 critiques
    4
    19 critiques
    3
    9 critiques
    2
    5 critiques
    1
    3 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 28 novembre 2007
    "Les Damnés" (1969) de Luchino Visconti relate le quotidien décadent d'une famille bourgeoise qui se déciment par ses différences, ses mégalomanies durant la montée du nazisme d'avant-guerre. Si le tout est une pure fiction, le réalisateur italien enrobe son récit d'évenements historiques parcourant l'Allemagne des années 30, comme cette triste 'Nuit des longs couteaux'. On dira ce que l'on voudra sur ce Macbeth transposé, mais on ne peut enlever la beauté décorative et singulière chère au cinéaste. Le seul souci, non moins négligeable, est que l'on s'ennuit poliment. "Le Guépard" (1963) n'était déjà pas ma tasse de thé, mais cette fois ci ce sentiment d'ennui s'est décuplé. Appelons ça le syndrome Visconti! Car le cinéma italien de ses compatriotes Fellini, Antonioni ou Passolini est selon moi son opposé : une parfaite maîtrise de rythme et d'accessibilité pour le spectateur. Et lorsque l'on est dans la déception, les défauts apparaissent plus facilement : Car des SS qui parle l'anglais, cela reste un détail, mais c'est un aspect dommageable à l'oeuvre même. Donc sans être un détracteur de ce film 'culte' somme toute utile, je fais partie de ceux pour qui la mayonnaise ne prend pas.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 171 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    Décidemment, j’ai vraiment du mal avec le cinéma italien. Pas un seul instant je n’ai ri face à cette comédie plombée par l’outrance du jeu des acteurs et le simplisme de la réalisation. A croire que c’est culturel. N’empêche, me concernant, le résultat est là : l’ennui.
    Jahro
    Jahro

    44 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2014
    Visconti, c’est une Palme d’Or à Cannes, un Lion d’Or à Venise, des chefs d’œuvre à la pelle et une filmo presque exclusivement composée de classiques. Voilà, ça pose le décor. Le maître, puisqu’il faut bien appeler un chat un chat, croque ici des magnats de l’acier germanique, en pleine effervescence depuis qu’Adolf est devenu Führer. La dynastie est disparate : l’intègre, la perfide, le déviant, l’ambitieux, le vieux loup, l’innocente, l’éventail des courants qui la secouent est riche. Et il faut dire, magnifiquement mis en images. Les acteurs au toucher théâtral rivalisent de prestance et de tempérament dans le décor d’époque, enluminé de compositions symboliques tout en clair-obscur. Un cadre où chaque élément, son, grain, prise de vue, performance s’accorde pour alimenter les rayons des écoles de cinéma. Oui, sauf que devant ce cadre, il y a l’intrigue, équivoque, dérangeante, oppressante. C’est qu’il n’est pas que des héros chez ces collabos par naissance. Alors bon, évidemment, tout ça paraitra probablement un peu vieillot aux yeux du jeune spectateur d’aujourd’hui. Un demi-siècle après sa sortie, pensez, l’impact s’est quelque peu émoustillé. Il n’empêche, c’est dans ce cinéma, puissant, amoral et beau, qu’on reconnait le véritable septième art.
    dagrey1
    dagrey1

    87 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juin 2020
    En 1933, l'avènement des Nazis est diversement accueilli par les membres de la riche entreprise familiale Von Essenbeck. A partir de l'incendie du Reichstag, l'Histoire va s'accélérer et la famille Von Essenbeck imploser...

    Les Damnés est un drame Germano-Italien de Luchino Visconti de 1969.
    Il s'agit d'une fresque historique et familiale remarquable qui montre comment le destin de cette famille va se retrouver étroitement associé à celui de l'Allemagne dans une fuite en avant pour aboutir à un règne qui devait durer Mille ans. Ce sont les Femmes et les Hommes qui font l'Histoire, Visconti le démontre très bien avec les damnés.

    Une famille divisée
    Chez les Von Essenbeck, chacun joue une partition différente. Joachim Von Essenbeck (Albrecht Schonals), le père riche industriel, est un homme âgé qui n'apprécie pas les Nazis. Il est assassiné et celui qui est accusé n'est autre que son beau fils, Herbert Thalmann (Umberto Orsini), opposant déclaré aux Nazis. Constantin Von Essenbeck (René Koldehoff), implanté chez les SA d'Ernst Rohm se voit nommé directeur mais il perd rapidement le poste au profit de Friedrich Bruckmann (Dirk Bogarde), le directeur falot de l'usine, fiancé à la fille (Ingrid Thulin) de Joachim Von Essenbeck. Et puis, il y a Martin (Helmut Berger), le petit fils, que personne ne prend au sérieux, surtout lorsqu'il se travestit en Lily Marlène...
    Toute cette famille va s'affronter sous le regard d'un cousin, Aschenbach (Helmut Griem). Celui ci est membre des SS.

    Les damnés est une chronique familiale qui serait inspirée de celle des Krupp, industriels implantés dans la RUHR. Le film met parallèle le destin des membres de la famille et les épisodes historiques (Nuit de cristal, Nuit des longs couteaux...) qui parachevèrent l'avènement du régime Nazi et la prise de pouvoir totale par Adolf Hitler. Manipulations et jalousies sont les moteurs de cette fresque familiale contrariée brillamment mise en scène par Luchino Visconti.
    Les damnés alterne les scènes intimistes et celles d'actions, ce qui le rend moins statique que certaines autres oeuvres de Visconti.

    Aschenbach, l'Ange de la perdition de la famille Von Essenbeck
    Aschenbach , remarquablement interprété par Helmut Griem, est le "grain de sable" qui va monter les membres de cette famille les uns contre les autres pour arriver à ses fins. Historiquement, le régime Nazi va s'entourer continuellement d'un semblant de légalité. Face à l'opposition entre l'armée allemande et les SA, les SS vont parier sur l'armée, indispensable pour leurs projets d'expansion à venir. Les SS élimineront les oppositions (SA et Libéraux) durant la nuit des longs couteaux.

    La réalisation "au cordeau" et l'interprétation magistrale de l'ensemble du casting concourent à la qualité du film.
    La bande originale est de Maurice Jarre.

    J'ai vu ce film pour la première fois alors que j'étais adolescent et il m'avait marqué. Les damnés est mon film préféré de Luchino Visconti.
    cylon86
    cylon86

    2 283 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2011
    Visconti met en scène sa vision de l'Allemagne nazie à travers le destin tragique de cette famille où personne n'est reluisant. Tous les personnages sont pourris que ce soit par l'ambition, par leurs pulsions ou par l'idéologie nazie et le scénario de cette fresque est brillament écrit, avec ce qu'il faut de trahisons et de coups bas. Quant à Visconti, il s'arme d'une superbe photographie et de somptueux décors pour souligner la décadence de cette famille, l'éclairage est soigné et le seul défaut vient de la mise en scène en elle-même où le cinéaste s'autorise des zooms affreux sur les personnages. L'ensemble est froid mais colle parfaitement à l'ambiance du film porté par de fabuleux interprètes, Dirk Bogarde et Helmut Berger en tête.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 mai 2012
    Un peu pompeux, parfois ampoulé et trop théatral, Les Damnés reste néanmoins une oeuvre d'une grande richesse, un échiquier familial et politique dans la période troublée d'avant-guerre. La tension psychologique palpable, la virtuosité de certains passages (l'orgie des S.A par exemple) et le sens du détail permettent une bonne immersion. A noter la présence d'une bien jeune Charlotte Rampling.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 juillet 2008
    Réalisateur lyrique et incontournable du cinéma italien, Luchino Visconti se prononce cette fois pour un thème qui lui est très personnel. A savoir le nazisme. Mais là où beaucoup se vautre dans la démonstration où l'histoire cosmétique laisse sur le carreau la réflexion de son public, il est évident que ce piège nécessite à l'auteur un temps assez important pour écrire cette histoire qui ne se voudra d'ailleurs jamais historique. Elle ne sera que romance laissant à son inventeur les libertés d'un passé qui impose fatalement ses limites narratives. Mais le choix judicieusement choisi par le réalisateur sera à la hauteur de son long-métrage. En effet, Les Damnés est un film aussi riche que suggestif. Ce qui demeure pour tout arts l'un des exercices plus difficiles. Mais l'un des plus beaux et des plus respectables. Et partant de cette forme magnifique, Luchino Visconti tisse une famille qui se perd peu à peu dans le piège d'une époque faisant inévitablement tomber ce cabinet des antiques en une ruine de cendre et de poussière. Dès lors, les personnages deviennent des symboles. Fatidiquement, la frontière s'installe et l'oppose à la réalité. C'est néanmoins le choix du cinéaste. Cependant, même si certaines scènes sont finalement assez discutables, l'ensemble est d'une rare puissance. Dans Les Damnés, la pédophilie se marie avec suicide, le capitalisme se lie avec la solitude, et la vie se confond avec la mort. Et tout cela sur un fond de nazisme prenant pour cible une famille assez riche pour transformer cette maladie en une peste aussi inévitable pour sa généalogie que pour sa société. Autodestruction d'une société et d'une classe, Les Damnés aspire à un sens neuf, à un cinéma nouveau. Passionnant.
    Trelkovsky
    Trelkovsky

    57 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2011
    Pour mettre en images sa vision de l'Allemagne nazie, Luchino Visconti prend un parti audacieux ; il ne nous parle ni de la guerre (on dénote à peine quelques allusions à la futur expansion du troisième Reich), ni d'antisémitisme. Exit également les rangs de soldats bien rectilignes, l'organisation de fer des troupes hitlériennes : il s'agit pour le cinéaste italien de peindre les tableaux d'une décadence, de mettre en scène la bêtise crasse d'une ideologie et de son élite et l'absurdité d'un mouvement qui s'autodétruit, tout en analysant avec une réelle acuité le pourquoi et le comment de sa venue au pouvoir. Sorte de danse macabre d'une beauté visuelle ténébreuse et obscène, l'oeuvre s'avère d'une puissance sans équivoque.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 juillet 2007
    La métaphore des Damnés est une toile d'araignée. L'araignée et le pouvoir et plus précisemment le pouvoir totalitaire et absolu. Chaque personnage va se coller sur cette toile inconsciemment ou consciemment et va s faire détruire par sa soif de pouvoir. La machination, l'hypocrisie, l'inceste, la pédophilie, le nazisme autant de courants d'air qui emporteront les personnages sur la toile d'araignée avec qu'un seul désir le pouvoir. Martin, incarné par Helmut Berger, est le seul à instrumentaliser le pouvoir pour sa vengeance. Il ne veut pas le pouvoir de diriger mais le pouvoir de détruire et c'est en ça sa compréhension du national-socialisme. En ça il a surpassé sa mère dont le pouvoir de corruption s'est révélé inefficace face à la frénésie maléfique de son fils.
    Mort à Venise est la maladie du désir sans retour, Le crépscule des dieux est la folie du désir sans limite, Les damnés est la marche au tombeau du désir sans vertue.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    528 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mars 2008
    Ce film mérite 5* sans la moindre hésitation.IL est parfait et ne pas l'avoir vu est une faute pour les cinéphiles.Visconti est le plus grand cinéaste italien et il est dans ce film avec "le guépard"au sommet de son art.On peut détester ce film pour son climat morbide,sa morale effroyable et sa froideur absolue mais on ne peut qu'admirer sa beauté permanente,l' émotion artistique qui se dégage dans les pires moments et sa diabolique intelligence.Du très,très grand cinéma et une leçon de vie pour tous les jeunes adultes.
    nielrowbooks
    nielrowbooks

    21 abonnés 669 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 décembre 2007
    Probablement un des dix monuments cinématographiques du XXème siècle. Une atmosphère à couper au couteau, un jeu d'acteurs extraordinaire, un scenario de première, une mise en scène d'un Visconti (fort bien assisté) au sommet de son art. Qui veut comprendre quelque peu une partie de l'histoire des années nazies se doit de voir ce film.
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 177 abonnés 12 166 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2014
    Luchino Visconti est un maestro! Ce dernier nous offre en 1969 "The Damned", film capital pour la comprèhension de cette pèriode! Le metteur en scène de "Il Gattopardo" nous montre les interrelations unissant le grand capital et le fascisme, à travers l'analyse d'une famille fortunèe! Les rivalitès et les destructions à l'intèrieur d'une même famille nous sont montrèes dans toute leur cruautè implacable, en parallèle avec les diverses actions et grands moments du règime fasciste! Visconti nous donne là l'un de ses meilleurs films car c'est encore la dècomposition d'un monde que le cinèaste italien dèpeint dans "The Damned", mais sous une forme beaucoup plus violente, plus atroce et plus tragique! Le rècit retrace l'anèantissement d'une famille entièrement possèdèe par la volontè de puissance et de jouissance! Le chef de cette famille, Joachim von Essenbeck, qui est le dèpositoire des traditions et des privilèges de sa classe, va mourir de mort violente! En fait, la mort est prèsente tout au long du film! On assiste une fois encore au "crèpuscule des dieux" s'achevant sur la violence, la faiblesse et la lâchetè. "The Damned" a le mèrite de montrer très clairement le rôle et le destin de la grande bourgeoisie allemande, allièe privilègièe de Hitler et du nazisme, facilitant la venue au pouvoir du fascisme pour tenter de se survivre à elle-même, ce que l'histoire est appelèe à juger impitoyablement! Tous les acteurs sont exceptionnels (Dirk Bogarde, Helmut Berger, Ingrid Thulin...) et la fameuse nuit des Longs Couteaux est un fracassant moment de cinèma...
    Stjust
    Stjust

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2007
    Une fresque baroque pour la chronique d'un désastre, comment une famille noble allemande sera finalement détruit par son argent, et son adhésion à un régime qui tel chronos finira par dévorer ses enfants,

    Quelques longueurs, et des erreurs chronologiques, mais autrement il n'a pas vieilli d'une ride et reste une oeuvre magistrale !
    Roub E.
    Roub E.

    757 abonnés 4 840 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 février 2023
    Ayant adoré le Guépard grande fresque sur toile de fond historique j’attendais beaucoup « des damnés » qui allait raconter la montée et la chute du nazisme au travers de l’histoire d’une riche famille industrielle. Visconti y dresse le portrait de la décadence d’une famille, qui s’écroule et se déchire pour conserver son pouvoir. Car la puissance économique est montrée comme une source de pouvoir sans la moindre équivoque et les arrangements et agréments de la famille Von Essenbeck envers les nazis sont un moyen de conserver et d’assoir leur position dominante. Si une nouvelle fois chez Visconti le décorum est utilisé à merveille, j’ai trouvé l’histoire trop vaste pour tenir sur les deux heures et demie, j’ai souvent eu l’impression que des raccourcis étaient employés ce qui est toujours gênant avec ce type de sujet. Les damnés est un film baroque par moment théâtral sur une autodestruction de groupe et sur les chemins qui mènent à l’horreur.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    941 abonnés 4 863 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 août 2016
    Comme il filmait la décadence d'un roi avec Ludwig, Visconti filme ici la décadence d'un peuple, représenté par une famille plutôt malsaine dans un pays habité par le fléau du nazisme. Un film mi-historique, mi-drame baroque assez brutal dans son message, immoral même mais fascinant sur son style.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top