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Synopsis
Wu Hongyan est huissier de justice dans un tribunal de l'Ouest de la Chine. Elle s'occupe de femmes attendant leur exécution, le plus souvent condamnées pour crime passionnel. Chaque week-end, cette femme d'une trentaine d'années fait un long trajet en train pour se rendre en ville, à une soirée dansante pour célibataires. Ses rencontres amoureuses sont décevantes, jusqu'au jour où elle est attirée par le mystérieux Li Jun. Mais elle découvre que l'épouse de ce dernier est une de ses détenues...
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
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70 abonnés
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5,0
Publiée le 22 juin 2014
Une femme-bourreau à l'écran attire, surtout quand le cinéaste en dévoile la sensibilité sous le masque. C'est comparable à la violence que se font tous les responsables de par le monde dès lors qu'ils optent pour l'application d'une sentence inhumaine. Splendeur de chaque minute à l'image. Etrange douceur en creux. Bercement du sirop musical. Des ombres plus que des présences dans un entrepôt d'automates qui répètent leur numéro : ...
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Cathedrale
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74 abonnés
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4,0
Publiée le 14 février 2012
Coincés entre les parois glacées du compartiment d'un train,entre les vitres sales d'un bus grinçant, recrachés par les volutes de fumée toxiques et compressés par les murs du tribunal,les êtres froids, voyageurs ankylosés par la misère, évoluent peu ou pas, lentement, mesurant leur faits et gestes, apeurés de briser l'équilibre morbide de cette Chine paralysée. Léthargique, parfois ennuyeux mais toujours beau et intrigant, Train de ...
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norman06
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209 abonnés
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2,5
Publiée le 27 janvier 2008
Séduisant sur le papier, ce récit se perd un peu en pauses et abus de non-dits mais il décrit avec sincérité la solitude de deux désoeuvrés. Métaphore de l'individualisme croissant de la société chinoise mais aussi de ses codes oppressants. Quelques plans (à l'atelier) réussis.
Un visiteur
5,0
Publiée le 22 octobre 2008
La misère affective et sociale dans une Chine en pleine mutation filmée avec une rigeur toute bressonienne. D'une noirceur implaccable.
Le réalisateur raconte comment l'idée du film lui est venue : "Pendant longtemps, j'ai fait le même rêve : j'étais condamné à mort par un tribunal et je me réveillais en sursaut, trempé de sueur et terriblement angoissé. Je me suis alors attaqué à ce projet pour surmonter ma peur : le film est donc né de considérations personnelles, davantage que sociales."
Un film contre la peine de mort
Le réalisateur s'exprime sur son engagement contre la peine de mort : "Je pense qu'on n'a rien à gagner à répondre à la violence par la violence : la peine de mort ne résout rien, même lorsqu'elle vise un assassin. Mais dans une société en constante évolution comme la nôtre, les repères moraux sont de plus en plus mis à mal. C'est pourquoi les gens qui se laissent dominer par leurs émotions sont en faveur de la peine de mort. Plus fondamenta
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Le rôle de l'argent
Le réalisateur livre sa vision de l'argent : "Dans la Chine d'aujourd'hui, l'argent a considérablement corrompu les rapports humains sous l'effet d'une frénésie de consommation. D'un côté, une partie de la population a pu accéder à de meilleures conditions de vie : les gens travaillent 24 heures sur 24 car quelques yuans de plus peuvent améliorer leur quotidien. Mais le revers de la médaille, c'est que certaines personnes sont prêtes à vendr
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@Lventriloque : vous venez de me coller une putain d'envie de le regarder.
Nelly M.
Une femme-bourreau à l'écran attire, surtout quand le cinéaste en dévoile la sensibilité sous le masque. C'est comparable à la violence que se font tous les responsables de par le monde dès lors qu'ils optent pour l'application d'un règlement quel qu'il soit. Splendeur de chaque minute à l'image. Etrange douceur en creux... Bercement du sirop musical. Des ombres plus que des présences dans un entrepôt d'automates qui répètent leur numéro comme un rite. Et soudain, un strip-tease raffiné se décalant en très gros plan sur l'oeil embué de cette femme à double jeu, qui se prête à un corps à corps rageur, fuit vers un animal battu à mort et décide de revenir pour la petite promenade en barque qu'elle craignait. Ce regard acéré est loin d'émaner d'un monstre froid comme la machine qu'il dénonce. Le cinéma chinois indépendant, encore trop méconnu en France en 2011, offre mille visages, c'en est un, dont curieusement les spectateurs sortent prostrés, les spectatrices un peu moins.