Bandaged

"Bandaged" commence par séduire par la qualité de son image et par sa réalisation faite quasi exclusivement de plans très rapprochés. On ne sait où le film nous conduit : policier ? fantastique ? Mais ces deux pistes s'effacent pour laisser totalement la place à une histoire d'amour passionnée - et visuellement très explicite - entre l'infirmière et sa patiente. On réalise alors la pauvreté du propos, de l'histoire, et du jeu des acteurs.

Un film très étrange qui rappelle énormément "Mercure" d'Amélie Nothomb où Maria Beatty, que je découvre, semble très portée sur la sexualité feminine tant sa caméra s'est attardée sur des scènes plutôt torrides entre nos 2 héroines...

Bandaged est essentiellement un film porno soft. Le développement des personnages et le jeu des acteurs sont comparables et l'écriture et les dialogues sont comparables à ceux d'un porno soft. La réalisation est un peu supérieure mais les scènes de sexe sont un peu en dessous. Je pourrais approfondir le raisonnement qui sous-tend ces quatre affirmations mais il me semble inutile de reconstituer le film dans ma tête. Je dirai simplement que ...
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Une infirmière est engagé par le père d'une jeune fille brûlée au visage, son arrivée va chambouler la vie de cette histoire simple, qui nous laisse sur notre faim car beaucoup de mystère sans réponse et de situation intriguante qui n'ont pas vraiment de le tout est surprenant, émouvant, gros plants ne sont pas génants, les acteurs sont bons, et l'ambiance est plaisante.