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Synopsis et détails
Après une vie bousculée par l’Histoire et transportée par la littérature, Sweltana Geier s’attelle depuis 1992 à la traduction des cinq œuvres de Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski : Crime et Châtiment, L'Idiot, Les Démons, L'adolescent et Les Frères Karamazov. Ces 5 éléphants l’accompagnent tout au long de ce récit qui dessine les traits de sa mémoire. Un voyage dans le texte et les mots qui nous apprend que la traduction doit atteindre au cœur de l’œuvre le souffle de son inspiration.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
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75 abonnés
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0,5
Publiée le 26 octobre 2010
Evacuons la forme sans intérêt. Venons-en au fond. Déjà il ne s'agit nullement d'un film sur la traduction de Dostoïevski. Ce sujet n'est évoqué qu'en début et en fin de façon anecdotique et superficielle. Surtout, le vrai sujet du film est la biographie de Svetlana Geier, notamment la jeunesse de celle-ci. Le point focal du film est le moment où cette vieille dame déclare la dette immense qu'elle a vis à vis de ce pays merveilleux ...
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funny_modus
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7 abonnés
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5,0
Publiée le 21 février 2011
Le réalisateur nous laisse le temps de faire connaissance avec cette vieille dame au corps déformé, qui malgré les épreuves de la vie (torture, agonie et mort du père, assassinat de sa meilleure amie, survie au milieu des nazis, ...accident et mort du fils lors du reportage,...) , se montre encore être une femme vive et passionnée par son métier qu'elle continue à exercer. Moment cocasse avec un musicien qui l'aide à trouver la ...
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petitjuge
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2 abonnés
Lire ses 9 critiques
5,0
Publiée le 2 février 2011
Film magnifique, femme magnifique. N'en déplaise aux petits juges qui d'une phrase semblent détenir LA vérité. Cette jeune femme de 18 ans emportée par l'Histoire (son père a été tué par le stalinisme) s'offre le luxe et la liberté de dire merci au peuple allemand (celui de Goethe et Thomas Mann) et de donner une leçon à ceux qui oublieraient que "la fin justifie les moyens" notamment en politique.
Elle dit que Babi Yar (le sinistre ...
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vikatino
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Lire ses 23 critiques
4,0
Publiée le 24 octobre 2010
Beaucoup de délicatesse et de profondeur dans ce beau film documentaire. On est plus dans un portrait aux traits très humains que dans une étude de Dostoïevski. Tant mieux. J'ai toujours regretté de ne pas parler russe pour le lire dans le texte originel, là je regrette de ne pas parler allemand pour le lire dans la traduction de cette vieille dame si digne.
Lorsque l'on demande au réalisateur comment s'est déroulée l'élaboration de ce projet si atypique, voilà sa réponse : " J’étais conscient que j’abordais une fois de plus le destin d’une réfugiée, d'une personne qui a dû trouver son propre chemin entre les obstacles de son époque. Ce n’est pas un sujet que je recherche explicitement dans mon travail, mais il m’accompagne toujours et derrière lui se cache aussi la question de ma propre identité :...
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Une connaissance rare
L’oeuvre de Dostoievski revêt une importance particulière dans la vie de Svetlana Geier. Des années durant, elle s’imprègne des textes, étudie ses manuscrits, se rend sur les lieux où sont ancrées les actions des romans pour comprendre leur géographie et apprendre à voir avec les yeux de l’auteur. Elle explique qu'il "faut lire Dostoïevski comme un chercheur de trésor : aux endroits les plus insignifiants sont enterrés des joyaux que l’on ne déc...
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Traductrice de renom
Svetlana Geier passe pour la plus grande traductrice de littérature russe en allemand. Ses nouvelles traductions des cinq grands romans de Dostoievski représentent l’oeuvre de sa vie et sont considérées comme des jalons dans l’art de la traduction.
Un film à la photographie subtile, baignant dans la lumière d’un double labeur : celui de l’érudition, de l’ascèse, du respect du texte. Et celui des petits gestes du quotidien, de la mesure, du travail de la main. Au-delà de la thématique principale, qui est finalement annexe (la traduction des ouvrages de Dostoïevski), il y a une main au travail de l’intelligence. Aristote l’a dit, il y a quelque chose de la main dans le geste intellectuel. Un très beau film, n’en déplaise à certains.