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Synopsis et détails
Il a habité nos imaginaires par la puissance de son empire médiatique, son ascension fulgurante et sa capacité à survivre aux revers politiques et aux déboires judiciaires. Il a incarné pendant vingt ans le laboratoire de l’Europe et le triomphe absolu du modèle libéral après la chute du communisme. Entre déclin et intimité impossible, Silvio Berlusconi incarne une époque qui se cherche, désespérée d’être vide.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
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556 abonnés
Lire ses 2 192 critiques
3,0
Publiée le 31 octobre 2018
Silvio Berlusconi : satyre politique.
Dix ans après "Il Divo", portrait sans concession de Giulio Andreotti, le fossoyeur de la démocratie chrétienne en Italie, Paolo Sorrentino se frotte au Cavaliere Berlusconi. Son film a la force de l'évidence. Que le peintre dépressif de la décadence de la société italienne, fasse le portrait de l'homme qui, pendant vingt années, en a vampirisé la vie politique allait de soi. Le film, d'une durée ...
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remyll
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22 abonnés
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3,5
Publiée le 1 novembre 2018
Un aperçu ultra fantasmagorique et caricatural de l'univers de Silvio Berlusconi.
Dans la suite de LA GRANDE BELLEZZA Paolo Sorrentino dresse un tableau charnu, jovialissime et ... pitoyable des "autres" à savoir "loro" en italien , c'est à dire tous ceux qui - comme des moutons - ont admiré, écouté, profité avec des yeux illuminés et des narines bien encocaïnées du système hallucinant développé - avec succès - par Silvio. ...
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norman06
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120 abonnés
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3,5
Publiée le 13 octobre 2018
Après Moretti, Sorrentino propose un autre portrait au vitriol de Berlusconi. Si le film n’évite pas toujours le clinquant qu’il veut dénoncer, il n’en demeure pas moins passionnant et cohérent avec l’univers baroque du cinéaste. Toni Servillo compose son personnage avec un sens aigu de la caricature. C’est donc globalement une bonne surprise.
dominique P.
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629 abonnés
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2,5
Publiée le 3 novembre 2018
Comme je vais voir beaucoup de films et que j'apprécie beaucoup de genres, j'ai tenu à voir ce film là.
Ni j'ai aimé, ni j'ai détesté.
Disons que j'ai trouvé ce film très moyen et que je me suis copieusement ennuyé pendant 2 h 30.
Heureusement c'est quand même regardable et les vingt dernières minutes sont bien, spoiler: notamment sa dispute constructive avec sa femme.
Mais avant d'arriver aux vingt dernières minutes qui ...
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Toni Servillo retrouve Paolo Sorrentino pour la 5ème fois de sa carrière après le premier film du réalisateur L'uomo in più (2001), Les Conséquences de l'amour (2003), Il Divo (2008), auréolé du Prix du Jury à Cannes et La Grande Bellezza, Oscar du meilleur film étranger.
Toni et la politique
Après avoir incarné le politicien Giulio Andreotti dans Il Divo, Toni Servillo se métamorphose à nouveau pour se glisser dans la peau d'une grande figure de la politique italienne, Silvio Berlusconi, dans Silvio et les autres. "Ces deux personnages ont demandé une préparation intense et une transformation physique. Ce sont des personnalités complètements différentes. Ils représentent 2 époques de l'histoire de la politique italienne qui...
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La super-italianité
Quand on demande à Toni Servillo pourquoi Berlusconi a exercé une telle fascination pour les italiens, ce dernier répond : "Je pense qu'il a su faire ressortir chez les italiens ce fantasme d'une « super-italianité ». Il a apporté à la politique une sorte de priapisme dont les italiens ont toujours eu une grande indulgence. Il occupait également la scène politique avec une extrême efficacité. Les médias italiens, quotidie...
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vu en deux films versions longues.il se fait désirer le Silvio avant d'apparaitre mais quelmonde parallèle autour de lui !!!!
Alex K
quel vanité du réalisateur ... l'acteur qui joue berlusconi sauve ce film ....
defleppard
Biopic qui prend son ampleur dès que Silvio Berlusconi fait son apparition avec son sourire d'escroc première classe......la plupart des scènes sont toujours dans la même villa....dommage....3 étoiles....!!!!
Sushi-Overdose
Quel dommage de ne pas avoir distribué le film sous la forme pensée par le réalisateur, en deux films distincts. Il y a une rupture de ton et un changement dynamique au coeur du film assez nuisible. Sinon, c'est un portrait assez fascinant qui s'appuie judicieusement sur une part de fantasme. Ma critique : http://www.silence-action.c...
Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
Merci pour l'explication. Je n'ai vu qu'un film de Sorrentino, et c'est Youth. Avec votre vision des choses j'hésite à me lancer dans la Grande Belleza, son meilleur film d'après certains.En tout cas je comprends mieux votre premier commentaire maintenant, donc encore merci d'avoir pris le temps d'écrire ce second commentaire !
Victorlecastor
Silvio Berlusconi incarne une époque qui se cherche, désespérée d’être vide oui alors non merci bonsoir au secours. Celui qui a écrit cette phrase moisira dans le dernier cercle des Enfers pour l'éternité et plus encore.
Maitre Kurosawa
Mon commentaire est à prendre avec des pincettes dans la mesure où il est purement provocateur – quoique la bande-annonce semble confirmer mes craintes.Ce qui me gène avec Sorrentino, c'est sa manière de filmer la superficialité et la vacuité avec une mise en scène qui l'est autant.Sa réalisation outrancière, clipesque et publicitaire pourrait être intéressante si elle créait une distance avec le sujet; or, Sorrentino se prend terriblement au sérieux, se complaît dans une mélancolie factice (La grande bellezza) et ne propose que des banalités (Youth ne raconte rien de profond sur la vieillesse et sur l'art, alors que sa tonalité est solennelle).Et dans l'hypothèse d'une incompréhension des films de Sorrentino (à près tout, je passe peut-être à côté d'un grand cinéaste moderne), même s'il fallait avant tout considérer ses films comme des farces (ce que beaucoup de critiques disent), je trouverais alors celles-ci appuyées, artificielles et surtout jamais drôles – car ce qui frappe et qu'on ne relève pas assez c'est la pauvreté globale des dialogues.Quand je me confronte à un film de Sorrentino, j'ai un peu la sensation d'être en face d'un bric-à-brac clinquant, un objet persuadé de procurer de l'émotion alors qu'il est juste un peu bête.Bref, sans véritablement avoir de haine envers Sorrentino (aucune raison d'en avoir d'ailleurs), je pense avant tout qu'il est un petit cinéaste, sans aucune vision : un réalisateur qui fait des images et non des plans, pour reprendre la distinction chère à Godard.
Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
Je vous ai connu moins incisif dans vos choix de mots...Vous détestez à ce point Sorrentino que vous parler d'un de ses films (que vous n'avez pas vu si j'ai bien compris) comme étant un navet ?D'où vient cette haine de ce réalisateur, si ça ne vous dérange pas de me répondre ?
ServalReturns
Raté.
Charles-Antoine Bertaux
SUPERBE bande-annonce ! Mon ATTENTE N°1 de cette fin d'année :D
Manuel M.
Jt lis ds commentaires de français qui ne se rendent pas compte de l'importance de Andreotti et Berlusconi. Et avec le biopic ça n'a rien à voir.
Maitre Kurosawa
On se prépare au navet de Sorrentino et au cabotinage exacerbé de Servillo.Ça sent une fois de plus la sélection cannoise pour cette escroquerie italienne.
random123
Sorentino est génial mais bon, encore un biopic politique ça fait lourd, j'ai vraiment eu du mal avec Il Divo