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Synopsis
25 jours en immersion dans la prison des Baumettes. 30 000 mètres carrés et 2 000 détenus dont la moitié n’a pas 30 ans. Une prison qui raconte les destins brisés, les espoirs, la violence, la justice et les injustices de la vie. C’est une histoire avec ses cris et ses silences, un concentré d’humanité, leurs yeux dans les nôtres.
La sélection de l'Acid a été dévoilée. Découvrez la liste des films présentés dans cette sélection parallèle à l'occasion…
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3,5
Publiée le 20 février 2020
Fermée depuis 2018, la prison des Baumettes, à Marseille, était réputée comme étant la pire de l’hexagone. Les conditions de vie y étaient si difficiles qu’elles avaient été qualifiées d’« inhumaines », en 2012, par le contrôleur général des lieux de privation de liberté. La permission accordée à Jean-Robert Viallet et Alice Odiot d’y introduire leur caméra pendant une durée de 25 jours semble donc assez étonnante. ...
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Yves G.
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1,5
Publiée le 21 février 2020
Les journalistes Alice Odiot et Jean-Robert Viallet, ont obtenu de l'administration pénitentiaire, non sans peine, après trois années de démarche, l'autorisation de tourner à l'intérieur de la prison des Baumettes près de Marseille. Pendant vingt-cinq jours, dans la touffeur de l'été, ils ont posé leur caméra dans le bâtiment B et y ont filmé "des hommes" enfermés pour des crimes de droit commun et des durées plus ou moins ...
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edwoods
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5,0
Publiée le 20 février 2020
Génial : tendresse de la caméra pour des emprisonnés pour beaucoup récidivistes. Les Baumettes sous le soleil très exactement. Et des jeunes désœuvrés qui pourraient répéter à longueur de journée «ch’sais pas quoi faire, qu’est ce que j’vais faire… et puis les attentes, les instances disciplinaires qui tentent d’éduquer. Il y a dans ce film une tendresse pour les jeunes mais aussi pour le personnel carcéral. Des femmes, ...
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Ufuk K
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3,5
Publiée le 23 février 2020
" des hommes" assez bien accueilli par la critique est un documentaire instructif sur le milieu carcéral en France. En effet les réalisateurs ont suivi pendant 25 jours dans la prison des baumettes fermé depuis des détenus dans leur âpre quotidien démontrant l'état inquiétant de nos prisons en France.
Jean-Robert Viallet et Alice Odiot avaient réalisé un documentaire sur deux femmes qui étaient passées par la prison des Baumettes. C'est suite à cette expérience que ces deux journalistes marseillais ont eu envie de faire un film centré sur cette établissement carcéral très emblématique de la ville. La seconde se souvient : "La première approche remonte à 2013 et dans un premier temps, on a été autorisés à observer les enquêtes so
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Procédure pour filmer en prison
Pour avoir les autorisations de filmer à l’intérieur d’une prison sur une certaine durée, Jean-Robert Viallet et Alice Odiot ont dû obtenir le soutien de plusieurs instances : la Justice, l’administration pénitentiaire ou encore le TGI de Marseille. Mais c'est celui de l’ancienne directrice des Baumettes, Christelle Rotach, qui a été le plus décisif : "Elle a eu envie de nous ouvrir les portes, de nous montrer son qu
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La prison des Baumettes en quelques dates
2012 : le contrôleur général des lieux de privation de liberté qualifie les conditions de détention de la prison des Baumettes à Marseille « d’inhumaines » 2013 : première demande de tournage 2015 : première fois à la prison des Baumettes Alice et Jean-Robert entrent pour 3 semaines à la prison, sans caméra ni micros 2016 : premier tournage 2018 : le tournage va se prolonger jusqu’en 2018 : fermeture de la prison des Baumettes en juin
Pas grand intérêt à ce documentaire qui nous montre ce que l'on sait déjà. Prison la plus insalubre d'Europe ?? C'est sûr que c'est pas le Club Med mais j'ai des potes qui vivent dans pire que ça sur Paris intramuros.. On saluera l'absence de voyeurisme ou de sensationnalisme du documentaire, mais du coup le rendu est assez plat et linéaire. On est loin de l'enfer que le mainstream essaye de nous faire avaler dans ses films sponsorisés. Des yoyos qui tournent, des gueules cassées, tatouées, des matons sympas, presque autant que les prisonniers qui ont fait pour certains sciemment le choix des murs plutôt que de la galère de la rue. Un système carcéral qui tourne comme une horloge, rien de neuf sous le soleil..
Gregory A.
ca reste des hommes , des conneries on en fait tous plus ou moins grave
schumifan
Je n'aurais pas appelé ce film des hommes mais des délinquants
Fabienne
si on considère ce qui a été filtré par l'établissement puis enlevé des scènes, il reste un bilan à faire qui est donc peu réaliste. Mais par rapport uniquement à ce qu'on voit, il y a du confort et du relationnel. 2 choses m'ont saisie. D'abord le nombre de femmes travaillant dans ce lieu. Si l'idée était d'amener de la douceur dans ce lieu (??), le fait d'induire le désir masculin est vicieux. Ceci étant, vu le gouvernement laxiste et irresponsable, c'est logique. 2e chose, la salariée blonde qui encourage la victimisation, et qui dit donne une image cool des condamnations, n'a rien compris à son rôle de prise de conscience, de responsabilisation et prise d'autonomie. Comment un détenu peut-il se refaire si on l'encourage à se plaindre et mal agir ? Là encore, on sent toute l'immaturité et l'incompétence des gouvernants.L'un des détenus a sa place dans un C.A.T et non en prison.En résumé, c'est mielleux et reflète fidèlement la politique d'aujourd'hui.
Francois L.
C'est très prisés chez nous l'immersion carcérale chargée d'empathie, une sorte de roulage de pelle intellectuel. Le docu carcéral a cette particularité d'anoblir le propos derrière des préoccupations sociétales . Il pose sa loupe sur un bâtiment , des enfermés, comme d’autres ont tenté de le faire au tribunal . Et tout a coup le propos se veut grave et a l’écoute .D'autres docus et d'autres films en ont bien mieux rendus les éclairages .Très surfait
RENGER
Immersion en plein cœur de la prison des Beaumettes à Marseille où pendant 25 jours, les réalisateurs ont laissés leur caméra vagabonder de cellule en cellule.Si elles se ressemblent toutes les une des autres (étroites, décrépies & lugubres), il n'en est rien pour les détenus (chacun ayant eu un parcours différents les ayant amenés à la délinquance).Multi-récidiviste ou primo-délinquant, petite racaille de cité ou grosse pointure du banditisme. Chaque détenu a une histoire propre à lui et certains viennent les livrer face caméra.Chacun ne vit pas de la même façon la privation de liberté, entre l'ennui, la peur ou encore la solitude. Cette plongée au cœur de leur quotidien (réduit à 10 ou 20m² en fonction de s'il s'agit d'une cellule individuelle ou mixte) vous glace le sang.Cette impression d'absence d'avenir qui se lit sur chacun de leur visage ne laisse pas indifférent.C'est dans cette même prison qu'en 2012, le contrôleur général des lieux de privation de liberté avait qualifié les conditions de détention « d’inhumaines ». Apres 70ans d'exploitation, la prison a fermée ses portes en 2018 et sera totalement rasée courant 2020.Un mal pour un bien, en espérant que la nouvelle prison offre plus d'humanité à ceux qui en ont été privés.http://bit.ly/CinephileNost...