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Synopsis
Gaetano, jeune homme taciturne, vit au chevet de son père dont il gère seul la boulangerie. Malgré le succès de ses baguettes, le jeune français né de mère sicilienne n’a jamais été intégré par la communauté du petit village sicilien. Lorsque son frère aîné, truand notoire, décède au cours d’un crime vengeur qu’il provoque en causant la mort de deux personnes, Gaetano choisit d’assumer ses responsabilités familiales et de l’enterrer près de sa mère. Mais sur l’île, le poids de la tradition est omniprésent. La maire, Enza, fait régner la loi comme une baronne de la pègre. D’après la tradition les gens de mauvaise nature ne peuvent être enterrés près des honnêtes gens. Elle refuse l’accès au corps à Gaetano. Un différend envenimé par l’amour fou qu’éprouve Anna, la fille d’Enza, pour Gaetano. Embrassant sa cause, elle encourage son petit-ami à aller au bout de sa mission, quitte à se mettre en danger lui et les siens.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Dans la lignée de Dogman, ce nouveau bijou du cinéma italien que j'ai vu au festival de Villerupt est impressionnant. Plein d'humanité, et puis magnifique avec ses paysages siciliens à couper le souffle. Ce que j'ai aimé c'est sa tension dramatique qui monte doucement et vous prend au piège jusqu'à la scène finale. Syrus Shahidi que j'avais vu dans Une histoire de fous est impressionnant de charisme.
Un visiteur
4,5
Publiée le 19 février 2020
Amare Amaro
L’histoire de deux idées qui s’opposent Gaetano, personnage très charismatique interprété par Syrus Shahidi, qui n’en fait qu’à sa tête et souhaite faire appliquer ses principes en enterrant son frère auprès des siens contre l’avis de Enza
( caractère fort, représentatif de la femme sicilienne) qui souhaite faire appliquer les valeurs culturelles du village pour éviter une vieille malédiction.
Le modernité ...
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Un visiteur
5,0
Publiée le 21 février 2020
Syrus Shahidi incarne avec brio le méditerranéen, c'est-à-dire têtu et taiseux, mais au fond, il possède un grand cœur, généreux et sensible.
L’adaptation d’Antigone dans l'époque contemporaine est réussie, le film rend cette histoire universelle, je considère cela comme une force.
L'atmosphère correspond parfaitement au sujet (avoir du courage pour faire face à un despote), à l'enjeu du personnage principal (réussir à ...
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Un visiteur
5,0
Publiée le 19 février 2020
Film sublime grâce à un scénario bien ficelé, à des acteurs qui jouent juste et à une photographie exceptionnelle. On est suspendu pendant tout le film à cette intrigue émouvante puisque c'est la place de l'étranger qui est aussi interrogée. Chacun des personnages est attachant, y compris la maire, enfermée dans un dogme dont elle ne peut que ressentir le caractère injuste et qui, en conséquence, la fait souffrir. Très beau film.
Né d’une mère française et d’un père italien, Julien Paolini quitte sa Toscane natale à huit ans. C’est en région parisienne qu’il grandit. Cette double identité l’accompagne tout le long de son parcours. Avec Amare Amaro, il remporté le Grand Prix du Polar de Cognac présenté en compétition au Festival de Taormina sous la présidence d’Oliver Stone. Ses court-métrages tournés entre la France, l’Afrique et les États-Unis ont fait le tour des TV et
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Un français en Italie
Syrus Shahidi, rôle principal de Amare Amaro, est un acteur français d’origine iranienne. En 2010 et 2011, il étudie à l’école de théâtre de Paris puis au cours Morgan en 2012. Il débute en jouant dans quelques pièces de théâtre. Depuis 2013, il se lance sur le grand écran. C’est en 2014 qu’il tourne dans son premier long-métrage, Une rencontre, où il donne la réplique à Sophie Marceau et François Cluzet. La même année, l'acteur est à l’affiche d
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Réalisation
Pour le réalisateur Julien Paolini, ce qui est intéressant dans la tragédie, c’est que le spectateur soit en connaissance de la fin de l’histoire. Étant libéré des questionnements liés au dénouement, il savoure chaque instant plus profondément et s’interroge plus intensément. Sur les personnages. Au moment d’aborder le découpage, je savais que l’ADN de la tragédie grecque et du texte classique allait conditionner la réalisation. "J’ai voulu conce
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