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Synopsis
En 1920, Miss Adela Quested part épouser en Inde un jeune magistrat. Fuyant le nationalisme étroit et l'arrogance de la colonie anglaise, elle part à la découverte de l'Inde profonde. Un jeune médecin indien va bouleverser ce parcours.
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5,0
Publiée le 4 mars 2014
Avec son exotisme, on peut tout d'abord penser que "La Route des Indes" va renouer avec le côté épique de "Lawrence d'Arabie" et du "Docteur Jivago", mais il s'agit en vérité d'un film intimiste dans la veine de "La Fille de Ryan". Le choc des cultures est montré de manière frontale mais sans manichéisme et on est touché par ces personnages en pleine tourmente. Dans cette société de castes, comment croire en l'amour et le patriotisme ? ...
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Davidhem
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77 abonnés
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5,0
Publiée le 3 septembre 2008
Près de quinze années après avoir signé "La fille de Ryan", le virtuose cinéaste britannique David Lean réalise ce qui restera son dernier film. "La route des Indes" constitue non seulement le chant du cygne mais également une des plus grandes réussites du réalisateur. Comme à son habitude, Lean délivre une oeuvre magnifique, poignante et flamboyante. Lean use une fois de plus de tout son talent de photographe pour saisir de ...
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Olivier L.
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4,0
Publiée le 16 août 2017
probablement pas le meilleur film de david lean , mais un film élégant et grandiose...
Ceci dit , alec guiness n'est pas trés crédible en professeur mystique et le jeu d'art malik est excessif .
A signaler quelques incohérences dans le scenario ( et peut -être dans le roman ?) , comme la désertion inexplicable ( mal argumentée) de miss Moore avant le procès ; et la conception manichéenne du destin , rejoignant celle des religions ...
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chrischambers86
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8 413 abonnés
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4,0
Publiée le 17 octobre 2012
Quatorze ans sèparent "Ryan's Daughter" à "A Passage to India", le dernier film du grand David Lean dont le prestige une fois de plus n'empêche ni le lyrisme, ni l'èmotion! Un très beau film faisant place au grand spectacle et aux superbes images! Une nonchalance toute britannique à une perfection glacèe avec toutefois un peu de mystère et un doute sur le bien-fondè de la colonisation! Au temps de l'empire des Indes, Judy Davis y joue ...
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Sorti en 1984, La Route des Indes est le dernier film à avoir été réalisé par David Lean, le cinéaste de Lawrence d'Arabie et du Docteur Jivago, avant sa mort en avril 1991. Quatorze ans s'était alors écoulé depuis le tournage de La Fille de Ryan (1970), l'avant-dernière réalisation deDavid Lean, qui n'avait plus souhaité tenir la caméra après les critiques négatives de La Fille de Ryan.
Le roman de Forster
Situé en Indes au début du 20e siècle, La Route des Indes est basé sur le roman éponyme écrit en 1924 par Edward Morgan Forster, écrivain britannique qui a vécu sur les lieux de son histoire avant la Première Guerre Mondiale et dans l'entre-deux-guerres. Le roman de E.M. Forster avait déjà été adapté dans une pièce de théâtre diffusée sur la BBC au milieu des années 70.
Sixième collaboration avec Alec Guinness
La Route des Indes marque la sixième collaboration de David Lean avec son compatriote Sir Alec Guinness, après Oliver Twist (1948), Le Pont de la riviere Kwai (1957) et Le Docteur Jivago (1965) notamment. La Route des Indes est également le quatrième film de David Lean dont la musique a été composée par le Français Maurice Jarre après Lawrence d'Arabie (1962), Le Docteur Jivago (1965) et La Fille de Ryan (1970).
Une première partie qui paraît longuette mais qui trouve tout son sens dans la deuxième heure où on retrouve la grande écriture des films de David Lean avec des évolutions chez les personnages principaux toujours aussi intéressantes, le tout est sublimé par des images magnifiques et une très belle composition de Maurice Jarre.5/5 (+0,5 pour Alec Guiness en indien! ^^)
Bub ... Quand ?a flingue, ?a f
David Lean entouré de pointures du cinéma Britannique ne fait pas un chef-d’œuvre extraordinaire mais un film d'excellence. Un peu en dessous des capacités du maître, l'adaptation de cette histoire est remarquablement bien réalisée. Si Lean n'est pas au sommet de son art, il dépasse pourtant de très loin beaucoup de ses contemporains et des prétentieux actuels. L'étonnant générique d'entrée, complétement désuet en 1984, est si bien ancré dans l'époque du récit. La trame narrative démontrant bien la morgue occidentale et l'acharnement à forger une barrière culturelle que personne ne tente réellement de dépasser est omniprésente. Quant à l'égoïsme d'une Miss centrée sur son petit monde et incapable d'envisager la portée de ses actes irréfléchis, elle est à l'image des débordements du colonel Anglais du "Pont de la rivière Kwaï". La photographie et les cadrages sont absolument sublîmes, grâce en partie à la palette du négatif "technicolor" maitrisée, même imprimé en positif sous le moins bon procédé "Métrocolor".
Thor2029
Je viens de revisionner le merveilleux film de David Lean et cela après plus de 10 ans passés, et j'en ai gardé d'aussi belles choses à redécouvrir de l'Inde, avec une partie de ses facettes sociales. ( En Inde, cela peut se traduire par les Castes), que les Britanniques ont bien très vite compris les avantages et les inconvénients de ces dernières, eux quasi omnipotents protecteurs de l'Empire Britannique et eux était les grands maîtres à cette époque et cela datait de: la période coloniale britannique (1750-1947), l'Empire britannique des Indes. Dans ce film extraordinaire l'on peut ressentir un petit avant-goût de la fin du règne Britannique en 1947, cette haine grandissante des indiens vis-à-vis de l'emprise très souvent hautaine et dédaigneuse du peuple Indien, les discriminations de toutes sortes etc, etc. A la longue cela a fini par la goutte d'eau d'eau et le verre d'eau déjà plein= un débordement et une révolution d'indépendance bien méritée et malgré tout tempérée par le Magique, Mahatma Gandhi ("du sanskrit, Mahatma : « Grande Âme ») mort assassiné à Delhi le 30 janvier 1948, Qui sans lui cela aurait été un véritable génocide qui a quand même eu lieu, mais de manière moins meurtrière. Juste je relève ce point qui n'apparaîtra pas dans ce film, vu que cela se déroule dans les années 1920, mais déjà de petites secousses se faisaient ressentir et les Britanniques, commençaient sûrement déjà à cogiter sur ces faits qui commençaient doucement, mais sûrement à se propager dans toute l'Inde. Mais le film n'est pas en cette histoire mais relate l'arrivée une jeune Anglaise en Inde, pour des événements personnels que vous découvrirez vous-même en visionnant ce film, où l'on peut découvrir certaines coutumes en usage dans cette contrée précise du film et qui variaient sûrement beaucoup d'un endroit à l'autre de l'Inde profonde. La beauté des paysages, des couleurs, de leurs merveilleux tissus et les épices bien sûr, l'on ne saurait pas parler de l'Inde sans leurs épices et leurs traditions ancestrales. Un pays à multiples facettes où la richesse des uns n’est d'autant plus flagrante que la pauvreté miséreuse des autres. C'est un contraste que l'on découvre bien grâce à la magie de David Lean qui a bien su décrire, ce pays, sans trop de compromis et avec pudeur, cela est bien sûr mon ressenti, sinon, c'est un superbe film même datant de 30 ans qui n'a pas pris une seule ride. L'Inde, qui compte 1.277.803.914 habitants en (2013), c'est-à-dire le deuxième pays le plus peuplé au monde après la Chine, mais les statistiques prévoient dans le futur que l'Inde aura plus d'habitants que la Chine, c'est dingue, hein!Bon je termine par ma notation qui sera bien sûr maximale soit 5 étoiles sur 5.