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Synopsis
C’est en recroisant son ancien amant de faculté, que Toko, depuis longtemps femme au foyer, voit soudain renaître en elle le désir de travailler, et de reprendre son métier d’architecte. Mais peut-on jamais réinventer sa vie ?
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
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29 abonnés
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3,0
Publiée le 19 janvier 2022
Rien de nouveau au pays du soleil levant
Qualifier le film Yukiko Mishima de thriller ou de romance relève quasiment de la publicité mensongère. Non, ces 123 minutes – sans doute trop longues -, ne sont rien d’autre qu’un drame, japonais en diable, donc lent, méditatif et parfois abscons. C’est en recroisant son ancien amant de faculté, que Toko, depuis longtemps femme au foyer, voit soudain renaître en elle le désir de ...
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Yo Jogging
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1 abonné
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5,0
Publiée le 11 mars 2022
J’ai littéralement été impressionnée par le film (réalisé par une réalisatrice japonaise, chose suffisamment rare au Japon pour que ce soit souligné). Élégant, passionné, engagé… Une vraie merveille d’ardeur et d’émotion. La réalisation ne manque pas de fougue et de créativité. La métaphore filée de l’architecture est subtilement employée - symbole de la construction intérieure qui s’érige. C’est l’affiche ...
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selenie
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3 618 abonnés
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3,0
Publiée le 11 mars 2022
Toko/Kaho est une épouse soumise et dévouée au sein de la famille de son époux qu'on voit bourgeoise et traditionnaliste, alors qu'elle savoure ensuite une certaine liberté au travail où la société et ses employés sont déjà dans un mode de vie plus occidentalisé. L'autre point intéressant du film est de ne pas être tombé dans l'écueil d'un époux obtus, bien au contraire, il accepte finalement qu'elle retravaille, il est plutôt ...
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traversay1
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2 013 abonnés
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3,0
Publiée le 18 janvier 2022
Toko, "ménagère" de moins de 35 ans, a tout pour être heureuse auprès de son mari et de sa petite fille, dans une maison douillette et sans crainte des lendemains. Sauf que, évidemment, à trop penser aux autres avant soi-même, le risque est grand de ne plus trouver de goût à l'existence. Yukiko Mishima traite son sujet, tiré d'un roman japonais, avec une grande subtilité et délicatesse, sans céder aux clichés éventuels : le mari ...
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La réalisatrice revient sur ce qui lui a donné envie de réaliser The Housewife : « Trois motifs m’y ont poussée. Le premier est que j'ai perdu mon père et que la maison dans laquelle j'ai grandi a disparu : fatalement, mon point de départ allait être la famille et ses douleurs. Deuxièmement, j'ai senti qu'il était temps pour la société japonaise actuelle d'envisager différentes formes de connexion, au-delà des connexions sanguines. Troi
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Adaptation
The Housewife porte à l’écran le roman Red de l’écrivaine Rio Shimamoto. Yukiko Mishima a été séduite par la manière dont le livre aborde l’aliénation des femmes, a fortiori dans le mariage. « The Housewife est ainsi une histoire d'amour pour tous les âges, et une version japonaise de la pièce de 1879 d'Henrik Ibsen, Une maison de poupée », explique-t-elle.
Le poids des conventions
Au Japon, il existe l’expression « le sang est plus épais que l’eau », pour souligner l’importance des liens du sang, qui prédomine tous les autres types de relation. « Cette obsession pour la famille crée beaucoup d’aliénation et me fait parfois peur. Pourtant, à côté de soi, il n’y a pas que la famille : il y a aussi tous les "autres". Et la chimie entre ce soi et les autres signifie "vivre une vie" », estime la réalisatrice. Elle revient
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