Mon compte
    The Housewife
    Note moyenne
    3,6
    221 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur The Housewife ?

    27 critiques spectateurs

    5
    4 critiques
    4
    7 critiques
    3
    12 critiques
    2
    3 critiques
    1
    0 critique
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Jipéhel
    Jipéhel

    33 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2022
    Rien de nouveau au pays du soleil levant

    Qualifier le film Yukiko Mishima de thriller ou de romance relève quasiment de la publicité mensongère. Non, ces 123 minutes – sans doute trop longues -, ne sont rien d’autre qu’un drame, japonais en diable, donc lent, méditatif et parfois abscons. C’est en recroisant son ancien amant de faculté, que Toko, depuis longtemps femme au foyer, voit soudain renaître en elle le désir de travailler, et de reprendre son métier d’architecte. Mais peut-on jamais retrouver la vie qu’on a délaissée pendant tant d’années ? Malgré un récit éclaté dans le temps, cette histoire à un goût de déjà-vu mille fois. On s’ennuie… mais avec distinction.
    Bon, campons le décor. La jolie Toko dispose de tout ce que la société nippone peut offrir à une trentenaire bien lunée : un mari ambitieux, capable de subvenir aux besoins de la famille, une petite fille adorable et une belle-mère serviable, tous cohabitant dans une maison moderne, signe de prospérité au Japon. De quoi s’épanouir ? Que nenni ! Car voilà un couple de convenance, jamais complémentaire, jamais complice et viscéralement désuni. Le déclic : la réapparition d’un ancien amant de jeunesse qui va la pousser à renouer avec sa carrière d’architecte, à poursuivre sa voie là où elle s’est arrêtée. A partir de là, commence un long et douloureux parcours de femme et un apprentissage de soi qui ne va pas sans heurts. Quand je vous dis que ça sent le saké réchauffé. Restent les sublimes paysages enneigés d’Hokkaido qui illuminent les ombres d’un récit morcelé par des allers- retours dans différents moments de la vie de l’héroïne qui ont tendance à laisser un peu le spectateur sur le bord du chemin. J’avoue humblement que c’est 1er film de cette réalisatrice japonaise que je vois. Je reste mi-tempura mi-ramen devant ce film.
    Kaho est une actrice sublime et en plus, ici, magnifiquement photographiée. Les deux hommes de sa vie sont campés par Kazuyuki Asano et Tasuku Emoto qui s’en tirent parfaitement bien. La direction d’acteurs n’est pas en cause, les images sont belles, mais c’est bien du côté du scénario que ça pèche. Et une fois de plus, pas de bon film sans scénario original qui vous transporte dans un univers où l’on est amené à partager les émotions des personnages. Beaucoup de qualités, mais un défaut rédhibitoire. Déception !
    Yo Jogging
    Yo Jogging

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mars 2022
    J’ai littéralement été impressionnée par le film (réalisé par une réalisatrice japonaise, chose suffisamment rare au Japon pour que ce soit souligné). Élégant, passionné, engagé… Une vraie merveille d’ardeur et d’émotion. La réalisation ne manque pas de fougue et de créativité. La métaphore filée de l’architecture est subtilement employée - symbole de la construction intérieure qui s’érige. C’est l’affiche sublime du film qui m’a attirée, j’en ressors plus que conquise.
    selenie
    selenie

    5 326 abonnés 5 996 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mars 2022
    Toko/Kaho est une épouse soumise et dévouée au sein de la famille de son époux qu'on voit bourgeoise et traditionnaliste, alors qu'elle savoure ensuite une certaine liberté au travail où la société et ses employés sont déjà dans un mode de vie plus occidentalisé. L'autre point intéressant du film est de ne pas être tombé dans l'écueil d'un époux obtus, bien au contraire, il accepte finalement qu'elle retravaille, il est plutôt compréhensif même si c'est dur d'être "tolérant". A contrario, l'amant est peu intéressant, trop mutique, inexpressif on ne sent jamais d'étincelle avec Toko ce qui est gênant au vu de l'évolution des relations. Sur d'autres points on se demande pourquoi utiliser la caméra à l'épaule tremblante pour un personnage qui marche lentement ?! Par contre, on savoure une photogtaphie soignée, des plans sublimes esthétiquement travaillés. La réalisatrice signe un triangle conjugal intéressant, une émancipation féminine qui se fait dans une douleur logique mais qui manque de passion et de chair. Dommage.
    Site : Selenie
    traversay1
    traversay1

    3 023 abonnés 4 596 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 janvier 2022
    Toko, "ménagère" de moins de 35 ans, a tout pour être heureuse auprès de son mari et de sa petite fille, dans une maison douillette et sans crainte des lendemains. Sauf que, évidemment, à trop penser aux autres avant soi-même, le risque est grand de ne plus trouver de goût à l'existence. Yukiko Mishima traite son sujet, tiré d'un roman japonais, avec une grande subtilité et délicatesse, sans céder aux clichés éventuels : le mari est en effet attentionné et capable de comprendre le désir d'indépendance de son épouse, jusqu'à un certain point, toutefois, car la société patriarcale n'est pas encore un vestige du passé. The Housewife frôle le thème du triangle amoureux mais ce n'est pas le plus important, même si le personnage de l'amant, assez mystérieux, aurait peut-être mérité un développement plus important. Avec ses grandes qualités, le film pêche néanmoins sous l'aspect de la clarté avec un va et vient sur deux temporalités qui désoriente un peu et n'apporte rien à son efficacité dramatique. De ce point de vue, avec ce sujet d'une femme piégée dans un confort et une sécurité qui l'aliène, on peut imaginer ce qu'un réalisateur du calibre de Mikio Naruse aurait fait d'une telle histoire. C'est à dire un film limpide, resserré et d'une grande fluidité ce que The Housewife n'est pas vraiment, de par sa construction un tantinet alambiquée.
    velocio
    velocio

    1 132 abonnés 3 002 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2022
    C’est avec une certaine impatience que beaucoup de cinéphiles attendent les nouveaux films de Naomi Kawase, la seule réalisatrice japonaise contemporaine ayant acquis une notoriété certaine dans notre pays. "The housewife" nous amène à penser que, dorénavant, on guettera également la sortie des films de Yukiko Mishima, en espérant y retrouver la même qualité que dans "The housewife". Voir critique sur https://www.critique-film.fr/critique-the-housewife/
    islander29
    islander29

    741 abonnés 2 258 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2022
    Un beau drame psychologique, avec toute la finesse de ses dialogues ....les japonais savent se poser et poser des questions...La vie d'une femme mariée est chamboulée par une rencontre....Sa vie professionnelle se mélange à ses amours, à son passé, à sa vie de famille...Le spectateur devient témoin de ses doutes.....j'ai aimé la bande musicale, la pertinence des dialogues et la dynamique du film...C'est souvent subtil...C'est souvent touchant, la fin du film étayant le drame que vit cette épouse, tout à fait ordinaire physiquement et moralement....Et c'est d'autant plus subtil, car au fond la vie pose problème à tout le monde ....C'est un beau questionnement que propose ce film sans esbrouffe, psychologique et humain...Je conseille
    Cinememories
    Cinememories

    436 abonnés 1 429 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2022
    Qu’est-ce que le mariage, si ce n’est l’aboutissement de toute une vie ? Est-ce un rêve partagé ou une finalité individuelle qui pousse les êtres à s’aimer, des années durant ? Yukiko Mishima vient nous interroger sur la place d’une femme au foyer, qui possède déjà tout ce qu’il faut pour constituer cette rêverie. Pourtant, une part d’elle la rejette, car cette même part se sent étouffée par ce manque d’ambiguïté ou un semblant de complicité. C’est tout un sujet qui peut fâcher, car l’on s’attaque directement à la veine de la culture nipponne, concernant ce mode de vie en décalage avec les idéaux occidentaux. Une telle thématique est la bienvenue et ce sera au détour d’obstacles en tout genre que la narration finit par s’emboîter avec la géométrie de l’espace, tantôt restreinte et froide, pour filer un peu plus vers des perspectives plus chaleureuses.

    Après « Bread of Happiness » et « Dear Etranger », la cinéaste poursuit son étude sur une réalité contemporaine, souvent occultées par les plus beaux discours. Adapter le roman « Red » de Rio Shimamoto coule donc de source, quant à l’engagement qui se dégage à l’écran, où son héroïne parvient peu à peu à questionner sa place dans la sphère familiale et au-delà. L’émancipation de Toko (Kaho) sera toutefois longue et douloureuse, car un équilibre aussi confortable qu’un mari rigoureux dans son travail, une fille joyeuse et une belle-mère serviable, appelle un déséquilibre inévitable, lorsque le rôle de mère et d’épouse ne peut cohabiter avec une quête personnelle de liberté. Toko désire tant de choses, mais ce sont dix ans de mariage qui semblent la confiner à errer dans un abri luxueux, mais dont la vie disparaît au lever du jour. Elle rêve de travail, de satisfaction, de mouvement, choses qu’elle obtient à contrecœur d’un époux (Shôtarô Mamiya) cependant à l’écoute.

    Le récit et la personnalité de la femme s’éclaircissent lorsque l’on découvre tout ce qui aura été perdu depuis l’échange des alliances, à commencer par des aspirations et des ambitions aussi grandes que des fenêtres démesurées. Cette envie de folie et un chagrin d’amour viendront la malmener, jusqu’à ce que des choix s’imposent. L’irruption d’un ancien amour, Kurata (Satoshi Tsumabuki), fait monter une pression supplémentaire quant à la condition de Toko, qui jongle à présent entre le boulot d’architecte et ses responsabilités familiales. Pourtant, ce sera bien dans le cadre de la création qu’elle connaît à nouveau l’épanouissement, même auprès de collègues masculins un peu plus fonceurs. Cela permet essentiellement de désarmer la figure patriarcale, tout en illustrant la bêtise qui empoisonne le quotidien de femmes qui souhaitent ardemment se placer de l’autre côté de la fenêtre. Elles peuvent se tromper ou s’égarer, mais jamais une opportunité de tenter ou d’essayer quelque chose ne devraient les décourager de faire l’impasse sur des pulsions primaires, qui ne dépendent ni d’une autorité culturelle, ni d’obligations conservatrices.

    « The Housewife » (Shape of Red) projette un mal-être omniprésent chez une femme, qui n’a pas encore passé l’âge d’apprendre et de vivre pleinement de son art. Le récit admet ainsi une ligne de fuite évidente, mais dont la radicalité peut surprendre. Cela s’accompagne par une mise en scène qui appuie chaque instant d’hésitation ou de rupture avec ses émotions, qu’il neige ou qu’elle s’enferme, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Les lignes se multiplient pour restreindre sa vision, déjà trouble, l’empêchant de s’évader, tout comme les couleurs, dont le rouge, qui rappelle l’urgence et le danger, tout cela dans une notion de passion, dont elle cherche désespérément à dompter.
    Hotinhere
    Hotinhere

    400 abonnés 4 705 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 février 2023
    Le récit d’émancipation sensible mais trop caricatural et assez mou du genou, d’une femme au foyer au sein de la société patriarcale japonaise. 2,25
    petitbandit
    petitbandit

    72 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mars 2022
    Un honnête film de romance entre une femme délaissée et peu considérée et son ex amour de 10 ans passés. Toute la passion et les excès du cinéma asiatique dans ce drame qui s'il est prenant reste trop bavard et surjoué sur certaines séquences . Les scènes d'amour sont belles, la fin inattendue pour un film trop lent et par moment soporifique .Pas mal mais vu bien mieux.
    Arthus27
    Arthus27

    71 abonnés 417 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2022
    Jouant avec le temps et les sentiments, The Housewife est un très beau film qui nous transporte du début à la fin et chamboule nos a priori sur le genre.
    Yves G.
    Yves G.

    1 250 abonnés 3 261 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 avril 2022
    Toko a arrêté de travailler après son mariage pour élever son enfant. Coincée entre sa belle-mère, son mari et sa petite fille , elle s’étiole à vue d’oeil. Lorsqu’elle croise un ancien amant, avec qui elle avait effectué un stage une dizaine d’années plus tôt dans un cabinet d’architecture, et renoue avec lui une liaison adultère, elle se décide à reprendre le travail. Son nouveau poste lui offre de nouvelles perspectives mais l’oblige à remettre en cause son mariage et son statut.

    "The Housewife" est le curieux titre choisi par les distributeurs français de ce film de la réalisatrice Yukio Mishima, sorti au Japon, mais aussi aux Etats-Unis et au Royaume-Uni sous le titre "Red". "Red" est en effet le titre du roman publié en 2014 par la jeune écrivaine Rio Shimamoto. La couleur rouge fait allusion, semble-t-il, au sang, aux liens familiaux, que la culture japonaise place au-dessus de tout et dont l’héroïne de "The Housewife" doit se libérer.

    Film de femme, adapté d’un roman écrit par une femme, "The Housewife" a le mérite de battre en brèche quelques uns des préceptes masculinistes sur lesquels le Japon est construit : la femme doit souvent y renoncer à son travail après son mariage ; elle doit se consacrer à l’éducation de ses enfants ; silencieuse et aimante, elle doit décharger son mari des tâches domestiques.

    L’actrice Kaho (qu’on avait déjà vu chez Kurosawa et chez Kore-Eda) a ce mélange de force et de faiblesse qui convient parfaitement à ce rôle. Hélas le scénario la dessert, qui essaie assez artificiellement d’enchasser dans la narration chronologique de son histoire des flash-forwards nébuleux dont le sens ne s’éclairera que très progressivement. "The Housewife" présente des scènes de sexe très explicites – ce qui n’est pas monnaie courante dans le cinéma japonais depuis Oshima. Mais c’est bien là la seule originalité d’un film qui accumule les poncifs mélodramatiques.
    Min S
    Min S

    49 abonnés 434 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mars 2022
    Une réalité, triste réalité de beaucoup des femmes. heureusement qu'on voit de plus en plus des femmes que se libèrent et s'épanouissent. très bon film.
    Yann C.
    Yann C.

    22 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mars 2022
    Malgré une très intéressante réflexion sur l’amour, la vie de couple et la place de la femme au Japon. Je trouve le scénario pas assez maîtrisé et je le suis un peu ennuyé.
    Isabel I.
    Isabel I.

    29 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mars 2022
    Une famille apparemment parfaite, gentille petite fille, une maison confortable. Tout est bien rangé, rien ne dépasse.
    Elle, jolie, polie, enfermée dans son rôle de femme au foyer et si triste.
    Lui ambitieux professionnellement, mari sans affect, centré sur lui même.
    L'autre, l'amant ténébreux, rêveur, créatif, charmeur.
    Ça, c'est pour le fond. Un récit d'amour, somme toute assez classique, dans le Japon d'aujourd'hui ; Japon traditionnel où le rôle des femmes est ici encore très passéiste.
    La forme : rythme lent, long déroulement  où la chronologie est bousculée, troublante comme un thriller  C'est un film très  esthétique où l'image est très soignée, précise.
    Le titre The Housewife ne rend pas vraiment compte de l'aventure romantique, ni de l'intensité des sentiments, ni du besoin d'agrandir les fenêtres pour élargir son avenir.
    Peut-être doit on s'intéresser au titre original du livre dont est tiré cette oeuvre : "Red" de Rio Shimamoto 2014. Mais alors pourquoi ce nom ? Le foulard rouge qui s'envole ? Le sang sur la neige ? Au-delà du rappel de cette couleur écarlate, quelle est sa signification, son symbolisme ? La question reste ouverte.
    Pour reprendre une expression japonaise "Le sang est plus épais que l'eau" comme les liens du sang qui devraient être plus importants.
    Il est pourtant, toujours temps de ne pas oublier son rêve de la maison idéale et reprendre sa destinée en main et de s'éloigner.
    Rare sont les films qui ne me laissent  pas d'empreinte, celui-ci dont le visionnage fût plaisant s'estompe très vite.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    197 abonnés 814 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mars 2022
    Toko est femme au foyer et s’occupe de sa jeune fille. Elle suit son mari, sans conviction et avec fatalité. Mais un jour, elle va croiser son amour de jeunesse. Cette rencontre va provoquer une envie de vivre, de travailler, de s’épanouir, de retrouver ses désirs. Le film est porté par des comédiens extraordinaires et des images sublimes. Une véritable ode à la libération des femmes.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top