Meurtre en 45 tours

L' histoire est invraisemblable et l' on n'y croit pas un seul instant; les rebondissements, et plus particulièrement le dénouement ne sont en rien crédibles. D. Darrieux et J. Servais dominent; M. Auclair est terne. Un film sans génie qui toutefois se laisse regarder. Bonne musique, bonne interprétation; bons dialogues; belles images en N&B.

Depuis le mitan des années cinquante, les romans à suspense de Boileau et Narcejac font le bonheur des cinéastes de genre. Les plus grands comme Henri-Georges Clouzot ("Les diaboliques" en 1955), Georges Franju ("Les yeux sans visages " en 1960 et "Pleins feux sur l'assassin" en 1961) ou Alfred Hitchcock ("Sueurs froides" en 1958) ont assuré la popularité des deux auteurs dont l'association littéraire remonte à 1952 ("L'ombre et la ...
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C'est du Boileau-Narcejac, donc il faut pas s'attendre à du "lisse", mais de là à dire que ça n'a rien de crédible, n'oublions pas qu'on est au cinéma, et que si le scénario pousse le bouchon un peu loin ce n'est pas si grave ! Il y a une ambiance, une tension, du suspense, des fausses pistes et des retournements de situations qui nous clouent sur notre fauteuil et ce jusqu'au dernier plan, La photographie et parfaitement maîtrisée ainsi ...
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Le duo Boileau-Narcejac avait tendance à fabriquer un peu toujours les mêmes histoires, reposant sur des ingrédients inusables : couple maudit, mort qui revient hanter les assassins, avec des intrigues et des chutes très artificielles. Quand celles-ci ont été adaptées par Hitchcock (Vertigo) ou par Clouzot (Les diaboliques), cela a donné des chefs d'oeuvre, en dépit de leur manque de vraisemblance. Sous la direction d'un réalisateur ...
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