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Synopsis
Iranoff, Buljanoff et Kopalski sont chargés par le gouvernement soviétique d'écouler à Paris des bijoux saisis pendant la révolution, et d'acheter avec l'argent ainsi obtenu des machines agricoles. L'ancienne propriétaire des bijoux, la grande Duchesse Swana, demande à un de ses amis, Léon, d'empêcher la vente et de récupérer les joyaux. Or Léon est précisément le guide, dans la capitale, des trois Russes. Ayant eu vent de l'affaire, les Soviétiques envoient à Paris Ninotchka, qui trouve les trois compères en train de mener la grande vie. Ceux-ci appellent à la rescousse leur ami Léon qui a déjà fait la connaissance de Ninotchka, sans savoir qui elle était ...
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Chaque film de Lubitsch est décidément une leçon de cinéma. Ça commence tambour battant et ça n'arrête pas ! Greta Garbo dans le rôle d'un commissaire du peuple soviétique venu à la rescousse de trois pieds nickelés, droite et sèche dans son rôle et qui finit par se laisser amadouer par le charme discret de la bourgeoisie en succombant à deux de ses armes : le rire et l'amour ! Etonnant et délicieux. Sous le couvert du rire le ...
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gimliamideselfes
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3,5
Publiée le 2 juillet 2014
Je n'ai été déçu de Lubitsch qu'une seule fois avec Sérénade à trois, malgré cette phrase sublime que je cite de tête : "je ne suis pas un gentleman". Et là ce Ninotchka, je peux pas dire qu'il est mauvais, mais j'ai été déçu également. En fait je m'attendais à un truc exceptionnel et je n'ai eu qu'un bon film.
Je ne savais pas trop à quoi m'attendre et c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai vu que ça traitait du communisme, de ...
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chrischambers86
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5,0
Publiée le 13 décembre 2009
L'une des plus cèlèbres comèdies d'Ernst Lubitsch! "Garbo Laughs!" disait la publicitè de "Ninotchka"! Cette histoire de Soviètiques contaminès par le charme de Paris et la dècadence capitaliste est un hymne au plaisir et à la vie! "Ninotchka" fut l'avant dernier film de Greta Garbo, l'une de ses rares comèdies et l'un des plus grands succès (absolument mèritè) de Lubitsch! Les films dans lesquelles "La divine" joue, repose ...
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tomPSGcinema
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3 323 critiques
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3,5
Publiée le 10 juin 2012
Considéré pour beaucoup de personnes comme étant le plus grand film d’Ernst Lubitsch, «Ninotchka» aura été pour moi un excellent moment de cinéma, mais je n’irai pas jusqu’à le considéré comme étant son chef-d’œuvre. Mais bon évidemment il y a beaucoup de séquences très drôles, des dialogues particulièrement savoureux ainsi qu’une prestation mémorable de Greta Garbo pour un de ses rares rôles comiques. L’actrice ...
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Si "Garbo parle" fut le slogan d'Anna Christie, "Garbo rit" fut celui de Ninotchka. En effet, l'avant-dernier film de la Divine fut également sa première comédie. La publicité de l'époque mit particulièrement en valeur cette nouvelle facette de la personnalité de l'actrice. C'est Greta Garbo elle-même qui exigea de la MGM, en charge de sa carrière, un rôle comique ; elle souhaitait renouveler auprès du public son image d'héroïne tragique au desti
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L'Union Soviétique vue et corrigée par Lubitsch
Ninotchka est un des premiers films américains qui, sous des airs de comédie légère et romantique, ose proposer une critique acerbe de l'Union Soviétique sous Staline. Le long métrage tourne en dérision la société russe de l'époque en opposant son côté triste et rigide à celui, joyeux et léger, de la vie parisienne.Les personnages de Buljanov, Iranov et Kopalski, les trois agents russes du Komintern, sont des stéréotypes caricaturés à l'extrême.
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Lubitsch, le cinéma et la politique
Réalisé en 1939, Ninotchka est le premier film à caractère politique d'Ernst Lubitsch et fait figure de prémisse à son chef-d'oeuvre de 1942, Jeux dangereux, dans lequel sa critique politique est encore plus poussée. Ninotchka sortit en salles un mois après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, pays que le réalisateur avait dû fuir à cause des répressions antisémites.
Certains détails peuvent échapper parce que l'introduction, malgré le trio masculin, sorte d'ersatz des Marcx Brothers made in URSS, donne envie de presser le mouvement si toutefois on oublie qu'il s'agit d'un tournage de 1939, de l'aplomb qu'il fallait pour réaliser une comédie mêlant des pays impliqués dans la seconde guerre mondiale. En tout cas, en 2011, Greta Garbo à l'affiche dans un registre inhabituel fait qu' on attend Garbo. Tout prend sens quand elle débarque, masque de garde-chiourme que dément son sex-appeal renforcé encore par l'uniforme et un perpétuel "non" à la bouche. S'intercalent quelques traits d'humour luttes de classe bien senties en plus d'un contraste du plus bel effet entre le début du déjeuner et le retournement de situation qui crée l'hilarité chère à Lubitsch, ainsi que l'inversion des rôles masculin-féminin, sa spécialité avec l'ivresse dans toute sa vérité, cette touchante fragilité humaine laissant supposer qu'il faisait boire ses comédiens et comédiennes jusqu'à être assez relâchés ! Des moments de haute qualité et quelques regrettables creux de la vague. En voulant faire languir dans la dernière ligne droite comme une gueule de bois prolongée, il s'en est fallu de peu qu'on s'endorme avant le bouquet final !