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Synopsis
Trois villes, trois récits sur le couple, la sexualité et le pouvoir. A Naples, Adelina vend des cigarettes au marché noir car son mari est au chômage. Mais elle se fait arrêter par la police... À Milan, Anna, une riche femme, s'ennuie et parle de s'enfuir avec son amant, un écrivain. Jusqu'au jour où il a un accident avec la voiture de celle-ci... A Rome, Mara, une call-girl, fait tourner la tête d'un jeune séminariste...
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
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100 abonnés
Lire ses 1 123 critiques
3,0
Publiée le 14 décembre 2011
Un film à sketchs, donc inégal et disharmonieux comme tous les films de ce genre que je n’apprécie pas beaucoup. Ici, trois volets nommés successivement du prénom de chaque héroïne Adelina, Anna et Mara. À chaque fois, c’est Sophia Loren qui occupe le premier rôle et Marcello Mastroianni qui lui donne la réplique. Dans le premier sketch, il est son mari, son amant dans le deuxième et un client de la prostituée qu’elle incarne ...
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Estonius
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1 061 abonnés
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3,0
Publiée le 26 février 2018
Ce film est clairement surestimé, quand on le compare avec ce qu'on fait Risi, Scola ou Monicelli, il n'y a pas photo. Mais ce n'est pas pour cela que c'est mauvais, loin de là : Eliminons d'emblée le second sketch, il est court mais nul. Le premier est minimaliste de par son scénario mais bénéficie d'une mise en scène frénétique qui donne le tournis et qui en rend la vision savoureuse malgré son côté bisounours. Le troisième est ...
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landofshit0
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210 abonnés
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3,5
Publiée le 30 avril 2013
La filmographie de Vittorio De Sica jongle du drame à la comédie avec un talent certain. Hier, aujourd'hui et demain est un film à sketches léger sur les rapport homme femme. Dans lequel l'homme est toujours le dindon de la farce. Des trois sketches présents dans le film seul le second est en dessous des deux autres, le rythme et le ton y sont moins bons. Hier, aujourd'hui et demain est un très bon De Sica et pour ne rien gâché la ...
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labellejardinière
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54 abonnés
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3,5
Publiée le 5 août 2015
Naples, son soleil et ses combines. Milan, son froid affairisme. Rome, sous l'ombre tutélaire du Vatican. Vittorio De Sica se sert de ces 3 décors emblématiques pour une triple fantaisie sur l'amour - film en 3 sketches. La Femme, c'est la Loren (30 ans alors - au sommet de son éclat) à chaque fois. Mère de famille (ô combien nombreuse !), grande bourgeoise qui s'ennuie, ou péripatéticienne (mais avec de la religion, et du coeur) - ...
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En dépit des critiques de la presse, qui jugea le film passablement vulgaire, Hier, aujourd'hui et demain fut un immense succès en salle : il rapporta plus de 2 milliards de lire de recettes à son producteur Carlo Ponti, une somme astronomique pour l'époque. En 1965, le film remporta l'Oscar du Meilleur film étranger, tandis que Marcello Mastroianni remporta quant à lui le BAFTA du Meilleur acteur étranger. On raconte par ailleurs que c'est en vo
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Le néoréalisme rose
Le premier segment du film de Vittorio De Sica, Adelina, se déroule en 1954 dans le quartier de la Forcella, à Naples. Il s'inscrit dans la tradition dite du "néoréalisme rose", très en vogue à partir du milieu des années 50 jusqu'au début des années 60, avant que la Commedia all'italiana ne prenne la relève. Par opposition au néoréalisme né dans l'immédiate après guerre, qui tentait de décrire les difficultés économiques, la cruauté de
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Caliente Sophia !
Le troisième segment du film, Mara, est célèbre pour sa séquence de strip-tease voulu par Vittorio De Sica, et qu'effectue Sophia Loren, sous l'oeil médusé de Marcello Mastroianni. Perfectionniste, le réalisateur fit même prendre à l'actrice des cours d'effeuillage auprès d'un chorégraphe du Crazy Horse !
Il faut lire "Stop le néoréalisme" (et non le néolibéralisme !). MERCI !
Nelly M.
Indispensable de se replacer dans le renouveau italien des années cinquante-soixante : des cinéastes jusque-là engagés voulaient traiter des tendances sociétales profondes, mais de manière "soft" afin de ménager l'élite bourgeoise catholique qui misait sur l'anodin (stop le néolibéralisme !). Trois sketches invitent à cogiter : le premier à Naples, le second à Milan et le dernier à Rome. Sur l'après-guerre, le baby-boom, l'Italie du Nord aux élites dures où les richesses se sont concentrées, et celle du Sud, en quelque sorte "à sa botte"... Plus audacieux sur le fond que ce qui défile à l'image, forcément "tape-à-l'oeil et fort-en-gueule" (parfois usant !). L'occasion d'admirer les deux comédiens-fétiches emberlificotés dans leurs pulsions intimes. Bonne humeur, volonté, la séduction féminine qui rendrait presque homosexueld les maris les plus ardents... Cette démesure méridionale d'après-guerre, où on croyait tout achetable ou vendable après souffrances et privations, peut aussi aider à comprendre l'émergence de Mafia, Brigades Rouges, et même l'étendue actuelle du pouvoir berlusconien !