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Synopsis
Pierre Gilieth, un criminel français ayant tué un homme dans un bar de la rue Saint-Vincent à Paris, décide de fuir la France et s'engage dans la Légion étrangère espagnole. Sans le savoir, celui-ci est suivi par Fernando Lucas, un indicateur de police tenté par la prime. Mais les deux hommes vont s'unir et devenir amis...
Réalisé au milieu des années 30 par un Julien Duvivier en excellente forme et interpréter par des comédiens hyper talentueux (Jean Gabin et Robert Le Vigan sont époustouflants !), ce drame français a su conserver une bonne partie de sa force et de son charme plus de 75 ans après sa création. La mise en scène est vraiment de qualités et le fait que cela soit tourné, par moments, à la façon d’un documentaire fait évidemment ...
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Guillaume836076
61 abonnés
126 critiques
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3,5
Publiée le 29 février 2012
Je le répèterai aussi longtemps qu'il le faudra: Julien Duvivier est un des plus grand cinéaste de l'histoire du cinéma, à rangé au même rang qu'un Eisenstein, Renoir, Ford, Bergman ou Kurosawa. Il serait temps que les historiens du cinéma le réhabilite de même que le monde du cinéma dans son ensemble..
La Bandéra préfigure La Belle équipe ou Pépé le Moko, avec le même Jean Gabin. Bien qu'il y ait un côté surrané, dû aux ...
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Un visiteur
3,5
Publiée le 23 avril 2016
Après un Pépé le Moko qui ne m'avait pas vraiment emballé, je décidais tout de même de tenter un autre film du duo Duvivier/Gabin : La Bandera... Et je n'ai pas franchement grand chose à dire sur le film, Gabin est très bon, son personnage échappe au manichéisme, la mise en scène est plus que correcte, l'histoire se suit bien... Mais au final c'est juste bon, rien non plus de bien transcendant, de marquant ou d'inoubliable.
soniadidierkmurgia
907 abonnés
3 967 critiques
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4,5
Publiée le 14 juin 2023
"La Bandera" (1935) est le premier chef d'œuvre d'avant-guerre de Jean Gabin qui accède en même temps que son réalisateur à une gloire soudaine. Adaptation d'un roman éponyme de Pierre Mac Orlan (paru en 1931) comme le sera "Quai des brumes" de Marcel Carné en 1938, "La Bandera", s'inscrit dans la mode de l'époque sévissant en France comme à Hollywood des films exaltant l'exotisme de l'aventure coloniale sous toutes ses formes. Du ...
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La Bandera est présenté au 60e Festival de Cannes dans la catégorie Cannes Classics.
Le mythe Gabin
La Bandera a propulsé Jean Gabin au rang de star. Son mythe est né avec ce film. C'est l'acteur lui-même qui possédait les droits du roman original de Pierre Mac Orlan et qui a proposé l'adaptation à Julien Duvivier.
Décors
Le film a été tourné en décors réels au Maroc, là où est basée la Légion Etrangère, au centre de l'histoire du film.
Le Secret de tournage précise tournage au Maroc. Il s'agit bien sûr du Maroc espagnol, où était basée la Légion étrangère espagnole, alors commandée par le général Franco (c'est d'ailleurs depuis le Maroc qu'il commença cee qui aboutit à la guerre civile espagnole. A l'origine, les copies du film comportaient d'ailleurs un carton de remerciements envers la Légion espagnole, et plus particulièrement son chef, le général Franco, pour avoir facilité le tournage. Carton qui disparut par la suite...Par ailleurs, le film fait une part à un mythe romanesque alors à la mode : celui de la Légion étrangère (même si ici elle est espagnole et non française) , ses membres au passé parfois mystérieux, et ses épopées plus ou moins exotiques :ce film, Un de la légion, Beau Geste (qui n'est pas un film français, mais ça ne change rien), et bien d'autres, sans oublier la chanson Mon légionnaire (il sentait bon le sable chaud...).
raphaelK
l’audace formelle de Duvivier se manifeste à plusieurs reprises : on se souviendra longtemps de la scène de bagarre dans le bar où la caméra est sévèrement malmenée (anticipant ainsi les effets contemporains de shakycam), ou encore les premiers plans largement influencés par l’expressionnisme allemand. Il est d’autant plus dommage que l’ensemble du long-métrage ne soit pas du même niveau. Ainsi la partie qui présente au spectateur le fonctionnement de la légion est sans doute trop académique dans son traitement, aussi bien sur le plan formel que thématique. On peut également regretter le jeu daté de certains acteurs (Robert Le Vigan apporte avec lui ses tics de théâtre qui passent mal l’épreuve du temps). Pas de quoi toutefois bouder son plaisir devant ce très gros succès du cinéma français qui a permis de lancer définitivement la carrière de Duvivier et de consacrer une bonne fois pour toute Jean Gabin comme LA star française du moment.