Biographie Malcolm Goodwin

Originaire de Brooklyn, Malcolm Goodwin suits des études en théâtre et cinéma. Futur réalisateur et producteur de publicités, sketchs, court-métrages et vidéoclips, le public le découvre d’abord sur le petit écran, dans plusieurs séries policières (New York Police Judiciaire, Le justicier de l’ombre, New York section criminelle) ; un genre qu’il retrouve régulièrement tout au long de sa carrière. En 2007, le film American Gangster de Ridley Scott sur la pègre new-yorkaise des années 70, porté par Denzel Washington et Russell Crowe, le propulse à un autre niveau.

Lancé dans des super-productions hollywoodiennes, l’acteur enchaîne les seconds rôles et côtoie ainsi de nombreuses têtes d’affiches : George Clooney dans Jeux de dupes (2008) ; Ewan McGregor et Hugh Jackman dans Manipulation (id.) ; ou encore John Turturro et Joseph Gordon-Levitt dans le film de guerre de Spike Lee, Miracle à Santa-Anna (id.). Cette exposition lui permet de prendre la tête du casting de la série Breakout Kings (2011), créée par les scénaristes et producteurs de Prison Break. Confiant, Malcolm Goodwin décide de se lancer dans la réalisation en 2013, avec A True Story… based on things that never actually happened… and some that did.

L’acteur aux multiples facettes persévère sur le petit écran, évoluant toujours dans des registres similaires, apparaissant notamment dans Les Experts (2012), Blue Bloods (2013), Bones (id.), sans oublier House of Cards (2014), True Blood (id.) et Wayward Pines (2015). Spécialisé en criminologie grâce à sa filmographie, c’est naturellement que la CW fait appel à lui pour la série iZombie (2015), adaptée du comic-book éponyme de Chris Roberson et Michael Alfred, mêlant habilement fantastique et policier. Malcolm Goodwin y incarne le détective Clive Babineaux, fraichement affecté au service des homicides et désireux d’y faire ses preuves. Lors de ses enquêtes, il bénéficie de l’aide de l’héroïne Olivia Moore (Rose McIver), médecin légiste transformée en zombie, héritant des souvenirs des défunts dont elle mange le cerveau.

Lucie Peronne