Sylverster McCoy naît en 1943 dans une petite ville d’Ecosse sous le nom de Percy James Patrick Kent-Smith. Il entre à 12 ans au Blair’s College pour devenir prêtre, avant de se destiner à la vie de moine. Pourtant, son dossier d’admission est rejeté par l’établissement monastique et il est forcé de rejoindre la Grammar school de son village. Prenant goût à la mixité, il renonce définitivement à entrer dans les ordres et part vivre à Londres.

Après un emploi dans l’administration, McCoy décide à 27 ans de changer à nouveau de direction et trouve un petit job au Roundhouse Theatre de Londres avant de rejoindre une troupe d’acteurs. Pour l’une de leurs représentations, le metteur en scène crée un personnage appelé "Sylvester McCoy" et décide de faire une blague et de mettre dans le programme que le personnage est interprété par "Sylvester McCoy". L’un des critiques présent ne comprit pas la blague et, amusé par le quiproquo, McCoy décida de prendre ce nom de scène.

Entre 1973 et 1987, McCoy multiplie les petits rôles dans des séries britanniques comme Big Jim and the Figaro Club ou encore Eureka et joue dans le film Dracula (1979) de John Badham. Il sort de l’anonymat en 1987, avec l’un des grands rôles de sa carrière, lorsqu’il devient le septième Docteur de l’iconique série de la BBC, Doctor Who. Il interprète le seigneur du temps durant 3 saisons, et apparaît également dans le téléfilm Doctor Who en 1996, soit 7 ans après l’arrêt de la première série.

Après ce rôle mythique, McCoy retourne aux apparitions dans des séries télévisées, téléfilms et courts-métrages. En 2012, il rejoint le casting de la saga de Peter Jackson Le Hobbit : un voyage inattendu et devient Radagast, l’un des mages envoyés en Terre du Milieu pour lutter contre Sauron. Il reprend ce rôle, l’année suivante, dans le deuxième volet Le Hobbit : La Désolation de Smaug en tant que Radagast le Brun et en 2014 pour le dernier film de la franchise Le Hobbit : La Bataille des Cinq Armées. Entre temps, il tourne dans le conte de Noël The Christmas Candle (2013). 

Camille Baud