Décès
23 juillet 2002
à l'age de 82 ans
(Bath, Grande-Bretagne)
43
ans de carrière
33
films et séries tournés
Biographie
Soldat en Nouvelle Guinée pendant la Deuxième Guerre Mondiale, Leo McKern débarque en Grande-Bretagne en 1946 et travaille avec la prestigieuse Royal Shakespeare Company. En 1956, il est à l'affiche du film de science-fiction X the unknown produit par la célèbre société de production Hammer, puis du thriller Temps sans pitié de Joseph Losey. Deux ans plus tard, l'acteur tourne aux cotés de Dirk Bogarde dans Le Conte des deux villes. Passant alternativement du drame à la comédie, Leo McKern croise la route de Peter Sellers en 1960 dans La Souris qui rugissait de Jack Arnold. Un comédien qu'il retrouve derrière la caméra un an plus tard pour Mr. Topaze, avant de jouer les soldats dans Pour l'exemple (1964), drame historique qui lui permet de collaborer à nouveau avec Joseph Losey. Après avoir accompagné les Beatles dans Au secours ! en 1965, le comédien retrouve les ...
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Temps sans pitié (1956) de Joseph Losey
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Synopsis : David Graham a tout gâché, sa vie, noyée dans l'alcool, son talent d'écrivain, perdu dans de mauvais livres, et son fils, Alec, qui sera exécuté demain pour le meurtre de sa petite amie. Bourrelé de remords, David est décidé à faire éclater l'innocence de son garçon, dont il est le seul à ne pas douter. Aussi débarque-t-il à Londres et se rend-il directement sur les lieux du drame, l'appartement de la famille Standford. Très vite, il est intrigué par le comportement, brutal et tyrannique, de Robert Standford...
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Critique : A la question : est-ce que un film peut entièrement tenir sur son personnage principal et sur l'acteur qui l'interprète ??? "Temps sans pitié" est une très bonne preuve que oui. Le scénario n'est pas d'une très grande originalité et il ne faut pas longtemps pour saisir tous ses tenants et aboutissants. Techniquement, c'est plat. Joseph Losey n'apparaissait pas dans ce domaine comme le meilleur choix (difficile de ne pas penser à ce qu'aurait pû faire par exemple un brillant technicien comme Carol Reed avec un tel sujet !!!), ni dans le domaine narratif d'ailleurs puisque le suspense potentiel de l'histoire est hélàs très loin d'être maîtrisé en rien arrangé par une BO trop omniprésente. Et Leo McKern en fait trop dans le registre "gros fumier violent". Donc en conclusion si ce film fragile tient malgré tout c'est grâce à sa petite originalité : la vie qui doit être absolument sauvée ne peut l'être que par un anti-héros total ne pouvant pratiquement que compter sur lui-même alors que c'est soit un alcoolique en manque, soit un alcoolique saoul, incarné brillamment par l'excellent Michael Redgrave.
Note : 12/20 (***)
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