Dans cette île froide et venteuse, les obstacles à ce dialogue - le silence du fils, le travail de sa mère, accrochée à son téléphone – vont peu à peu se dissoudre. Jusqu’à une fin plus lumineuse et réconfortante.
Nourri de témoignages de proches – ses enfants, son ex-femme… - Comme de ceux qui ont travaillé avec lui, le film, qui joue la carte de l’émotion, fait pleurer à plusieurs reprises.
À travers quelques coups de fil que donne Souleymane à sa famille, le film décrypte avec beaucoup de finesse et d’émotion les raisons qui ont poussé ce tout jeune homme à traverser la Méditerranée au péril de sa vie.
Ce portrait aussi passionnant est transcendé par celle qui interprète le rôle-titre : Charlotte Le Bon livre une incarnation si électrisante et émouvante qu’elle sonne comme le plus bel hommage que l’on pouvait rendre à l’artiste.
Prodigieux graphiquement, mené à 100 à l’heure et cumulant d’incessants rebondissements, pourvu d’un humour désopilant, « Le Robot sauvage », qui pourra charmer de 7 à 97 ans, se distingue par la générosité de son propos et la grande originalité de son scénario.
Comme toujours époustouflante, Kate Winslet fait merveille dans ce rôle d’une féministe qui a su lutter contre la volonté des hommes pour accomplir sa destinée…
Si le résultat est assez convenu et les personnages un brin caricaturaux, la lumière, sombre et orangée, crée une ambiance et une esthétique franchement réussie.
Malgré le capital sympathie suscité par le trio d’acteurs qui cabotinent juste ce qu’il faut, la nouvelle comédie de Lucien Jean-Baptiste patine en raison d’un scénario cousu de fil blanc et de bons sentiments, d’intrigues secondaires qui enfilent quiproquos et clichés comme des perles.
Mettons cependant au crédit du long-métrage un vrai travail sur les décors ainsi qu’une mise en scène d’Abel Danan, dont on suivra avec intérêt les prochaines aventures.
Cette histoire très bien ficelée, teintée d’un délicieux humour noir, est portée par des comédiens tout en nuances. Autour de la remarquable Hélène Vincent, Josiane Balasko et Pierre Lottin sont d’une grande justesse.
D’une beauté ahurissante, « The Outrun » ne lâche jamais son anti-héroïne, serrée de près par la caméra de la formidable réalisatrice allemande Nora Fingscheidt, au long de son périlleux parcours, en embarquant le spectateur dans cet environnement exceptionnel et unique que constituent les Orcades.
Porté par un binôme de flics sympathiques, le téléfilm met en lumière le sort réservé aux Algériens qui se sont engagés aux côtés de l’armée française pendant la guerre d’indépendance.