Télé 7 Jours : critiques de séries

Intrigante et palpitante, cette histoire nous questionne inévitablement sur notre existence et ces autres vies que nous aurions pu avoir...

Rien de vraiment neuf sous le soleil des nombreuses comédies policières, aussi bien dans les enquêtes que dans le ton. Mais le duo formé par Thierry Neuvic et Ethann Isidore fonctionne parfaitement.

Dans cette série très personnelle, Eléonore Costes brosse, avec beaucoup de justesse, de tendresse et d'humour, le portrait d'une trentenaire angoissée et d'une famille dysfonctionnelle.

Tantôt sombre, tantôt drôle, voire cynique, elle captive par ses intrigues un peu tordues, ses effets spéciaux et sa joyeuse inventivité.

La série parfois trop rocambolesque pêche par moments avec certaines blagues faciles. Mais elle est servie par une distribution cinq étoiles, incarnant avec brio des personnages hauts en couleur.

Pas de quoi se retourner dans sa tombe mais on peut très vite se laisser prendre à ce thriller.

1985 : toute une époque que cette série scandinave dépeint avec justesse et humour à travers le portrait d'une famille déglinguée mais touchante...

Jamel Debbouze reprend la recette qui a fait le succès de "H" avec un joli casting et une envie de bien faire.

Dans le rôle du charismatique, calculateur et fin diplomate Benjamin Franklin, Michael Douglas porte avec fougue cette ambitieuse minisérie historique, au casting en partie français.

Adaptée du manga de science-fiction "Parasyte", cette série sud-coréenne (très) violente et aux effets spéciaux étourdissants a tout pour ravir les fans de l'oeuvre d'Hitoshi Iwaaki.

Entre science-fiction et western, cette adaptation de la franchise de jeux vidéo mêle humour, aventure gore, avec intelligence.

Une formidable réussite portée par un casting exceptionnel, à commencer par la magnétique Luiza Benaïssa, dont il faut retenir le nom : elle a tout d'une grande !

Si les révélations tiennent en haleine, certains rebondissements peu crédibles déçoivent.

Un véritable objet télévisuel à l'esthétisme singulier et huit épisodes à l'image de leur (anti)héros : troublants !

Une série assez délirante qui pourrait se résumer dans cette formule : "Et si 'Kill Bill' débarquait soudain chez les cocos ?"

Un peu le cul entre deux chaises, la série dégage pourtant beaucoup d'enthousiasme avec des comédiens survoltés.

Sombre, saignant, centré sur Rick et Michonne, le nouveau spin-off célèbre le retour du duo d'acteurs Danai Gurira et Andrew Lincoln.

Cette série est une forme d'hommage au genre, qui convoque, par des flashs récurrents, des extraits de classiques hollywoodiens, comme autant de références revendiquées pour nous livrer une vision contemporaine et perpétuer la tradition.

Au-delà du portrait, confondant d'émotion, d'un père et de sa fille face à la mort, le mystère qu'elle distille savamment, au fil des quatre épisodes, la rend particulièrement addictive.

Si "Archie" déroute un peu, et montre un Cary Grant parfois odieux, radin et misogyne, elle nous émeut aussi en dévoilant une superstar aux prises avec son ego et son besoin de plaire à tous, empêtrée dans des sentiments contradictoires.