Une mise en scène rythmée, des rebondissements inattendus, des répliques ciselées et un final touchant qui rend hommage à l’amour avec un grand A, voilà le secret de la réussite de ce long-métrage.
Cette chronique au cœur du quotidien nocturne des ambulanciers urgentistes de New-York est un capharnaüm émotionnel et étourdissant, dont l'exercice de la mise en scène se confond avec une mise en abîme de ses deux principaux protagonistes.
Les spectateurs venus trouver des bagarres démentielles, des monstres de toutes sortes, et quelques répliques saillantes, ne seront pas déçus devant ce Godzilla survitaminé rempli de combats démesurés qui ne laissent que des ruines.
La tension est palpable, et l’étau semble se resserrer d’heure en heure pour cet homme au bord du précipice. Un ressenti renforcé par une mise en scène sans artifice et ultra réaliste, ainsi qu'un jeu d’acteur efficace.
Si l’on ne peut qu’applaudir la démarche, on regrette parfois que le film tire un peu trop sur la corde du mélodrame avec des scènes attendues et quelques incohérences.
En résumé, Guillaume Nicloux signe une comédie efficace, azimutée et bienveillante, dans laquelle on retrouve une Blanche Gardin solaire, mordante et rassurante, et un Michel Houellebecq fidèle à lui-même, caustique, naïf, désabusé et pince-sans-rire.
On regrettera cependant un manque de rythme et une mise en scène qui tourne parfois en rond, malgré la supervision musicale d'Alexandre Tharaud et l'ultime chorégraphie de François Alu dans un subtil jeu de contrastes.
Si la mise en scène souffre d’une certaine monotonie, le long-métrage à la très belle lumière naturelle a le mérite de s'intéresser à une riche correspondance - plus de 7.000 lettres - qui deviendra l’une des œuvres les plus célèbres de la littérature française.
Malgré une mise en scène trop sobre et classique, et une partition qui tend parfois vers un pathos poussé à l’extrême, on salue le jeu des acteurs totalement habités, et cette volonté de mettre en lumière l’humanisme et l’altruisme d’un homme d'une grande humilité qui nous bouleverse.
Ce long-métrage bien interprété, mais au récit qui s’éparpille parfois et se clôt sur un final un peu trop conventionnel, se veut surtout comme un hommage à une profession souvent mal-aimée et confrontée à des directions qui cherchent avant tout l’audimat.
À trop en faire, "Bob Marley : One Love" s'éparpille malheureusement, malgré la réjouissante bande-originale toujours mise en lumière avec à propos, l'excellente performance des acteurs et un portrait intime de l'homme et de l'artiste, rendu possible grâce à la collaboration de sa famille.
Malgré tous les efforts fournis par le cinéaste, « Argylle » désarçonne parfois tant les intrigues (trop nombreuses) s’entremêlent à un rythme effréné aux quatre coins de la planète, de la Grèce aux Etats-Unis en passant par la France et l’Angleterre.
Si l’intrigue tortueuse laissait présager le meilleur, le rendu est quelque peu décevant, notamment en raison d’une mise en scène alourdie par une voix off inutile et des rebondissements prévisibles.