Toutes les critiques de Culturopoing.com
poster du film La Jeune femme à l’aiguille

La Jeune femme à l’aiguille

Titre original Pigen med nålen
Culturopoing.com
4,0
Presse
3,0
La Jeune Femme à l'Aiguille illustre l'art vénéneux des belles et des bêtes notamment dans son somptueux catalogue de monstruosités, qu'elles soient physiques et morales, qui finit par servir de fil rouge à l'oeuvre.
poster du film Ceci n'est pas une guerre
Culturopoing.com
4,0
Presse
3,6
Au final cette chronique qui oscille entre des petites bulles de confinement prises sur le vif et des fragrances d’histoire familiale sait nous émouvoir et nous rappeler que, tant dans le silence de ces rues désertes que dans le tumulte de nos émotions et de nos pensées intimes qui les traversent, la notion de réel reste au final hautement subjective, une sorte de synthèse de nos sens, de notre histoire et de nos projections.
poster du film Kyuka - Avant la fin de l'été

Kyuka - Avant la fin de l'été

Titre original Kyuka - Before Summer's End
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4,0
Presse
3,6
Premier long métrage du cinéaste grec Kostis Charamountanis également scénariste et compositeur, le film déploie la palette de talents de son auteur avec un art saisissant du rythme et du montage décalé.
poster du film L'Histoire du soldat

L'Histoire du soldat

Titre original The Soldier's Tale
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4,0
Presse
3,9
"L’Histoire du solda"t invite à une rêverie graphique, à un ballet orchestral, où les visages existent aussi bien par des contours définis au crayon que par des planètes scintillantes voguant vers le néant ; et où les corps vivent aussi bien par des chorégraphies théâtrales, que par des formes abstraites et démembrées, vacillant dans des compositions expressionnistes ou tourbillonnant dans l’eau —une eau à la fois reflet et abîme.
poster du film Wet Monday

Wet Monday

Titre original Lany poniedzialek
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2,0
Presse
2,7
CONTRE - Tout semble mécanisé, des dialogues qui se veulent choquants, mais qui se heurtent à leur propre limite, une forme d’automatisation franchement limitée par son écriture simpliste.
poster du film Wet Monday

Wet Monday

Titre original Lany poniedzialek
Culturopoing.com
3,0
Presse
2,7
POUR - Un très joli film, à la lisière du folk-horror, porté par de jeunes actrices débutantes, toutes remarquables. Et si le sujet, maintes fois traité ces dernières années, peut nous paraître conventionnel, il n'en est pas de même en Pologne où la réalisatrice a mis près de 7 ans à monter son projet, se heurtant à l'industrie cinématographique de son pays. Ce qui rend "Wet Monday" aussi fragile qu’indispensable.
poster du film Ce n'est qu'un au revoir
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4,0
Presse
3,8
Le style élégant et délicat de Brac lui permet de saisir quelque chose de très juste de cette période charnière qu’est l’adolescence. Fuyant les sentiers balisés de la peinture sociologisante, il parvient à traduire des sentiments et émotions très forts qui rendent ces films universels. A son propos, la tentation d’utiliser le terme galvaudé de « poésie » est grande, car cette poésie, subtil mélange de tendresse, d’humour et de mélancolie, irrigue tous ses films et fait de Guillaume Brac l’un de nos cinéastes les plus précieux.
poster du film Deux sœurs

Deux sœurs

Titre original Hard Truths
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4,0
Presse
3,7
Après une trop longue absence, Mike Leigh revient à la Maison. Là où le portraitiste trouve ses plus belles inspirations. Là où l'âme humaine révèle au grand jour tous ses secrets et ses mensonges.
poster du film Belladone
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4,0
Presse
2,8
Immensément profond et mélancolique, "Belladone" déploie un art du miroir en projetant un faisceau de réflexions sur la finitude, qui n’en finit de rayonner dans la mémoire.
poster du film Rupestres
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4,0
Presse
2,9
Entre l’entreprise anthropologique et le happening, il est surtout question de temps dans Rupestres : le temps qui s’efface lorsque ces artistes pénètrent dans la grotte, et le temps qui sépare les premiers hommes de ce fantasme émis par Picasso ou encore Soulages, de laisser sa trace sur les murs en faisant se conjuguer les époques du passé et du présent. Le temps est ainsi suspendu, pris dans le nœud tissé par l’art, et la réflexion existentielle derrière les mains à l’œuvre.
poster du film Aimer perdre
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4,0
Presse
3,4
"Aimer Perdre" est un flamboyant manifeste des losers, un hymne tonique et effronté à la marginalité, un mini cocktail molotov girl power.
poster du film Le Joueur de Go

Le Joueur de Go

Titre original Gobangiri
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4,0
Presse
3,5
Œuvre au récit touffu mais toujours limpide, répétons-le parfois formellement stupéfiante mais ne recherchant jamais la virtuosité gratuite, se calant sur le rythme languide du jeu de stratégie qui lui donne son titre, "Le Joueur de go" s’avère donc simultanément très classique par l’usage de ses codes génériques diégétiques, propres au chambara, et totalement original par sa façon de décentrer sa violence graphique (pourtant inévitable puisqu’elle est consubstantielle du genre) vers l’affrontement guerrier symbolique du plateau de jeu.
poster du film Baby
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4,0
Presse
3,8
Ce n’est pas la violence du rejet et de la discrimination que l’on retiendra dans "Baby", mais bien sa réponse cinglante, l’amour sous toutes ses formes jaillissant des ruelles de Sao Polo en étendard indéfectible à l’abandon, le devenir d’un gamin en homme défini par ce qu’il est, et non ce qu’il est prétendument censé représenter.
poster du film Quelque chose de vieux, quelque chose de neuf, quelque chose d'emprunté

Quelque chose de vieux, quelque chose de neuf, quelque chose d'emprunté

Titre original Algo viejo, algo nuevo, algo prestado
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3,0
Presse
3,3
Variation expérimentale autour du found footage, faite de fragments épars, cet objet très singulier conceptualise une forme manipulation du réel pour le mener dans l'imaginaire, comme une fabrique du mensonge. Et consacre avant tout le cinéma comme un art du montage.
poster du film The Insider

The Insider

Titre original Black Bag
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4,0
Presse
3,6
Film peut-être mineur dans la filmographie de Steven Soderbergh […], "The Insider" reste cependant une œuvre habile et intelligente, dont le classicisme même, surface polissée sous laquelle couve le trouble, renforce sa crise interne et en fait paradoxalement l'un des longs métrages les plus étranges de la carrière d'un cinéaste qui ne manque décidément jamais de nous surprendre.
poster du film Vermiglio ou La Mariée des Montagnes

Vermiglio ou La Mariée des Montagnes

Titre original Vermiglio
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5,0
Presse
3,9
On trahirait la subtilité des dynamiques qui se déploient dans "Vermiglio" en cherchant à les décrire ou les analyser en quelques phrases, d'autant qu'elles sont incroyablement nombreuses. À vrai dire, c'est assez renversant qu'un film aussi fondamentalement apaisé puisse en même temps être aussi fourmillant. [...] "Vermiglio" parle de tout un mode de vie disparu, de la condition des femmes, de la maternité, des hommes aussi […], de la foi et du sentiment de pécher d'une des filles, et de ses raisons intimes, interdites [...] Le tout sans jamais, jamais aucun manichéisme.
poster du film Blue Sun Palace
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4,0
Presse
3,6
Tourné en 35 mm, nimbé d'une photographie splendide, "Blue Sun Palace" déploie une mélancolie qui infuse ce beau portrait de perdants magnifiques cloîtrés dans un environnement feutré.
poster du film Dounia, le grand pays blanc
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3,0
Presse
3,3
Précédent le beau "Hola Frida" (sorti en février), "Dounia, le grand pays blanc" confirme le goût de son auteur pour les personnages féminins forts et propose un divertissement candide, plein de douceur et de magie.
poster du film Parthenope
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5,0
Presse
3,1
"Parthénope" est une splendeur de tous les instants, une œuvre drôle, mélancolique et surtout touchée par la grâce.
poster du film Vers un pays inconnu

Vers un pays inconnu

Titre original To a Land Unknown
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4,0
Presse
3,6
Film immobile et enchaîné à sa destinée de non-départ, "Vers un pays inconnu" accapare les corps dans un voyage qui n’arrivera jamais, et au lieu de le standardiser dans un film migratoire social, Fleifel en fait un vrai objet de cinéma, singulier et puissant.