Avec cette super production qu’est Le Comte de Monte-Cristo, Matthieu Delaporte, Alexandre de la Patellière, Pierre Niney et le reste de l’équipe signent une adaptation moderne qui dépoussière l’œuvre d’Alexandre Dumas. Superbe !
Raconté d'un point de vue féminin par la voix de de Kathy (Jodie Comer), épouse de Benny, on sent une réelle tendresse pour ces personnages appartenant à la classe ouvrière. Lumineux dans la première partie (scènes de pique-niques, bastons dans des bars…), le film s'assombrit quand éclate la guerre du Vietnam.
Alternant archives en noir et blanc, fiction en couleur et scènes miniatures avec des figurines en argile (...) Rithy Panh signe un récit politique glacial et déchirant sur le cauchemar vécu par le peuple cambodgien.
Un film dans le film avec ses coulisses de tournage façon La Nuit américaine, dans lequel le réalisateur pointe du doigt avec humour les problèmes que traverse le 7ᵉ art : la désaffection des salles, l'arrivée de l'intelligence artificielle, l'ego surdimensionné des stars, la puissance de certains acteurs même en période post #MeToo, l'entre-soi, le rêve de Hollywood...
Pour son premier film, Artus réussit à faire rire et à émouvoir en évitant les clichés, se moquant de nos propres ambivalences sans jamais donner de leçons.
Malgré quelques maladresse, ce film, qui joue sur l'esthétique documentaire, pose la question de la légitimité des cours de religion en Belgique et des défis auxquels sont confrontés les enseignants.