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    Death Note
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    260 critiques spectateurs

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    guifed
    guifed

    54 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 12 mai 2013
    Alors attention, alerte chef d'oeuvre! Death Note reste à ce jour le meilleur polar qu'il m'ait été donné de voir. Mangas et films confondus. Le scénario est bien ficelé, la longueur de l'histoire idéale ( 40 épisodes à peu près). Mais surtout, l'intrigue est intelligente, d'une justesse psychologique effroyable. Les deux principaux protagonistes se rendent coup pour coup, dans une chasse à l'homme vicieuse, entre d'un côté le justicier hors-la-loi, et de l'autre le justicier qui fait la loi. Car tout gravite autour du thème de la justice, de la responsabilité, de la capacité à juger du bien et du mal. La toile de fond philosophique, même si elle semble quelque peu sommaire, ajoute à la tension qui règne du premier au dernier épisode. Death Note n'a absolument rien à envier aux plus grands polars.
    Vivien19
    Vivien19

    49 abonnés 443 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 23 février 2013
    Assez dur d’être objectif sur Death Note - et je dois dire que j’ai durablement hésité à qualifier cette série animée de claque monumentale. Je n’ai pas lut les mangas, et je savais à peine de quoi ça parlait avant de mettre le nez dedans. Death Note c’est l’histoire d’un lycéen surdoué qui se voit récupérer un Death Note, propriété d’un dieu de la mort, et qui permet de tuer quiconque dont le nom est inscrit à l’intérieur. Un principe de base déjà très futé - mais ce n’est pas sur ce fond que Death Note marque un point, mais sur son utilisation - puisque que d’avantage de fournir un divertissement passionnant, l’anime se permet de délivrer avec intelligence une vision terriblement tragique de l’homme et une réflexion sur la peine de mort (à noter que celle-ci est toujours en vigueur au Japon - le nombre d’exécutions y varie entre aucune à une quinzaine par an suivant le partie au pouvoir).
    Certes il est évident que certains évènements sont légèrement tirés par les cheveux - bêtise de certains personnages dans certaines situations, déductions de L, Light ou Near un peu too much - ou encore simplement le fait que les gouvernements fasse confiance en des gosses pour résoudre ces enquêtes. Mais c’est pas pour le réalisme qu’on regarde Death Note - d’avantage car il s’agit l’un de ces anime qui ne laisse aucun temps mort, enchaînant rebondissements sur rebondissements - certains ont lourdement critiqué le « second cycle » de la série, ainsi que la fin. Moi non. Alors certes la deuxième partie de la série est peut-être moins surprenante que la première, mais la conclusion et la façon dont elle est amenée tient du génie - à la fois scénaristique et de mise en scène. La fin de Death Note est un grand moment et en fera frissonner plus d’un - de peur et d’extase, tant le niveau de perfection atteint par la série dans ces quelques passages ferait presque complètement oublier les quelques moments à vide (épisode 16-20 ou 26-30 à quelque chose près).
    Les dix premiers épisodes sont en passant aussi bon que les cinq derniers - des scènes atteignant un niveau de tension et d’intensité que j’ai rarement vu dans un anime (la fin de l’épisode Temps Couvert qui fait sans doute partie des meilleures scènes de la série avec la conclusion de l’épisode 37). Bien sur il serait incongru de parler de la série sans parler de la sublime bande-originale - de thèmes électroniques et rock envoutants aux sublimes chants grégoriens qui ponctuent la série et qui participent à l’ambiance générale complètement malsaine et qui fait que Death Note ne ressemble à rien d’autre.
    Alors bien sur je n’ai pas lut le manga pour comparer - je sais juste que la fin de celui-ci est différente en restant dans le même ton. Mais quoi qu’il en soit, au niveau du travail absolument incroyable effectué sur la mise en scène de nombreux passages, mais aussi sur l’animation irréprochable et une bande-originale qui dépote, il est évident que Death Note se classe sans aucun problème parmi les meilleurs anime japonais jamais produit. L’intelligence malsaine du propos fait à la fois réfléchir et méditer sur des problèmes de société évidents - et l’absence totale de toute forme de manichéisme dans la série est là pour soutenir le tout. C’est une œuvre rare, car à la fois divertissante et profondément ancrée dans son temps - terriblement vraie et jouissive, mais presque perverse de par sa vision complètement pessimiste de la nature humaine. Death Note en est presque terrifiant.
    Finissons aussi avec une petite note pour le doublage français : mis à part quelques doublages féminins, la casting vocal francophone est d’excellente qualité - avec de grands noms et des voix de Light et Ryuk excellentes. Bref, Death Note est un must see (et sans doute un must read, mais je suis mal placé pour le savoir) - de part son développement savoureux et ses passages divins, jusqu’à sa conclusion encore plus intelligente qu’elle est marquante, on sent tout de suite un manque lorsque l’épisode 37 se termine. Le genre d’expérience qu’on oublie pas de sitôt, qui vous fait frissonner et frémir, en même temps qu’elle vous émeut tant il est clair qu’on voit rarement une telle œuvre décapante dans le paysage de l’animation ces derniers temps.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    36 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,0
    Publiée le 7 novembre 2015
    Je ne regarde que très peu d'animés longs, parce qu'il y a toujours un moment où l'auteur n'a plus d'idées et étire inutilement l'intrigue (la seule exception étant Hunter x Hunter 2011). Mais tout mes amis me tannaient pour voir Death Note, et je me suis dit que 37 épisodes ça permettait de resserrer l'intrigue. Mais finalement non. Le début est très accrocheur, le duel entre Light et L est bien mené. Voir ces deux génies essayer de s'arrêter mutuellement, c'est fascinant. Chacune de leur action est profondément réfléchie, ils n'hésitent pas à faire des sacrifices ou a provoquer l'autre, ce qui donne l'impression d'assister à une gigantesque partie d'échec, où chaque coup est décisif (surtout dans l'épisode 9). Par ailleurs, le Death Note permet de soulever de vraies questions, comme la perception du Bien et du Mal ou encore celle de la peine de mort. Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Ça a commencé à tourner au vinaigre avec l'arrivée d'Amane Misa dans l'intrigue. Je hais ce personnage kikoo, qui passe son temps à faire chier le monde, et qui en plus jure avec le ton sérieux de l'histoire. Mais admettons, elle avait quand même son rôle à jouer. Il y avait aussi la sous-intrigue avec Yotsuba, finalement pénible et inutile, mais le véritable point de rupture se situe à l'épisode 25, qui correspond à vous savez quoi. Limite on aurait pu conclure là-dessus, car après cela la qualité n'a de cesse de chuter. Les nouveaux personnages introduits, M et N, sont bien fades et font office de remplissage. L'intrigue finit par devenir inintéressante au possible. L'intérêt est quand même relancé dans les deux derniers épisodes, qui aboutissent sur une fin bien convenue. Tout ce gâchis fait mal au cœur puisque Death Note se donnait les moyens de réussir. L'animation est bonne, la mise en scène est exemplaire et regorge de bonnes idées et la musique typée chants religieux fonctionne. Mais l’histoire finit par tourner en rond et oublie de développer les nouveaux personnages. On était pourtant pas loin de faire de cette série un incontournable.
    shindu77
    shindu77

    73 abonnés 1 587 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 26 mars 2013
    Cette série est monstrueuse ! Quel scénario, quelle mise se scène !
    Un de mes mangas préférés, tout simplement !
    Sebmagic
    Sebmagic

    156 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 9 février 2010
    Pas étonnant que cette série soit presque dans le top 10 des séries préférées... Quelle série ! Waw. Je n'ai jamais lu les mangas sur papier mais d'après ce que j'ai pu voir, cette série à l'écran est très fidèle. Bien sûr, il faut la voie en VOST, car les voix de Raito, et surtout de L, sont vraiment exceptionnellement bien choisies. L'intrigue est époustouflante, elle nous mène dans une guerre psychologique entre deux personnages, Kira et L, et on suit avec une certaine admiration les raisonnements et déductions de chaque personnage, les deux étant aussi intelligents l'un que l'autre. C'est vraiment impressionnant. Le scénario est un atout énorme. Le principe est totu simplement génial, intéressant, et le déroulement de l'histoire est super bien ficelé, sans oublier un seul petit détail. Autre atout de la série : le personnage de L. C'est indiscutable, c'est un personnage mystérieux, intelligent, déductif, passionnant et vraiment profond. Ses yeux lui ajoutent encore plus de mystère et de profondeur et font clairement de lui le personnage le plus passionnant de l'intrigue. Deuxième atout : le shinigami Ryuku. C'est lui qui donne l'humour présent dans la série et c'est vraiment un personnage bien pensé, travaillé et excellent. La fin de la série s'essouffle un peu, car elle nous présente d'autres personnages beaucoup moins intéressants, et on reste sur notre faim. Cependant, le dénouement de la série est génial. Pour finir, je parlerai des musiques. La BO de cette série est vraiment extraordinaire. Des musiques qui mettent vraiment une ambiance toute particulière, toujours vibrante et frissonnante, avec notamment quelques musiques tristes qui donnent vraiment énormément de sensations. Bref, je ne suis pas mécontent d'avoir découvert cette magnifique série et je la conseille à tout le monde.
    NoSerious Man
    NoSerious Man

    163 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 9 mars 2019
    Alors que j'écris ces lignes, je viens de conclure définitivement l'aventure "Death Note". C'est ainsi, comme on dit, toutes les bonnes choses ont une fin. Mais moi, pendant ce temps, je suis triste. Il s'agissait d'une relecture de l'oeuvre à travers la découverte de l'anime. Une nouvelle fois, le manga m'a complètement retourné et ce n'est pas demain la veille qu'un anime parviendra à autant me surprendre sur ses qualités scénaristiques et graphiques. C'est bien connu, achever une série, c'est comme quitter son meilleur ami pour une durée indéfinie, c'est difficile jusqu'à en devenir obsessionnel. Je serais tenté de tout simplement résumer cette série en la décrivant comme "parfaite, dotée de tout ce qui fait d'une série un chef d'oeuvre". Mais non, il me trotte depuis quelques mois l'idée de développer combien cet anime (tel le manga) est grand, combien ce monumental succès littéraire et télévisé occupe une place centrale dans notre société. Qui aurait cru qu'une série puisse un jour dégager un tel impact psychologique sur son audience ? Qui aurait cru pouvoir donner crédibilité au monde inférieur, à savoir celui du Royaume des morts ? C'est au même rythme que ces questionnements me venant à l'esprit lorsqu'il s'agit d'expliquer ce phénomène, que nous suivons le quotidien tout à fait banal de Light Yagami, adolescent âgé de 17 ans, taciturne mais élève intellectuel, ambitionnant de consacrer sa vie professionnelle aux sciences au service des enquêtes judiciaires. Rien ne l'avait préparé à réaliser ses projets autrement jusqu'à ce qu'il trouve par hasard, à la sortie des cours, le fameux Death Note, grâce auquel il se désignera désormais comme l'"élu d'un monde nouveau". La vie des gens dont il connaît le nom et le visage est à présent entre ses mains, il est le marionnettiste, ils sont les pantins, et ceux-ci peuvent disparaître à jamais à tout moment s'ils sont acteurs d'activités illicites. Finalement identifié par le FBI et ne croyant plus à l'idée d'une justice collective, le jeune homme se transforme petit à petit en une bête féroce, sans pitié aucune. Chargé par ses propres démons de ménager le monde à sa sauce, cette fin le poussera entre autres à sacrifier certains de ses amis pour garder sa discrétion et ne pas nuire son innocence. Cavalier seul (ou presque puisque le véritable propriétaire du cahier, le dieu de la mort Ryûk, l'accompagnera tout au long et Light est le seul à pouvoir le voir), il fait le voeu, tel le Dorian Gray d'Oscar Wilde, de maintenir éternellement sa belle idée de justice, ce qui fait de lui un héros pour une moitié de l'humanité, tandis que son alter ego, Kira, subit le fardeau de ses pêchés. Kira, entre alibis et opposants, est-il finalement le suppôt de Satan, le messie ou une victime de ses maux? Au même titre que les 12 tomes du manga, les trois volumes de l'anime (12 épisodes par volume) vont pointer du doigt l'évolution puis la déchéance de celui qui se désigne comme "l'Elu" à travers ses faits et gestes. L'arrivée du "cahier de la mort" dans sa vie éveillera en lui l'une des plus mauvaises passions humaines: l'ambition. Derrière son apparence de simple étudiant solitaire, se cache une âme sombre assoiffée de vengeance et par l'idée de faire du mal à tous ceux et celles qui le méritent. spoiler: Se désignant comme un dieu, il se servira de ses admirateurs comme d'outils pour parvenir à ses fins. Parmi ses victimes se trouvent l'idole japonaise Misa Amane dont elle est follement amoureuse, qu'il trompera avec la présentatrice TV Kiyomi Takada dans le second arc de la série, mais avec lesquels aucune véritable amour n'aura lieu. Aussi, Teru Mikami, ce personnage de passion, sera l'objet de l'ultime mouvement de Kira, ce qui les conduira tous deux vers leurs fins. Aucun d'eux n'est véritablement coupable puisque c'est l'idéologie presque dictatoriale de Kira qui aveugle leurs faits et gestes.
    Dans le premier arc, les personnages, que ce soit Light ou L, sont chacun dotés d'un double niveau de lecture, rendant notre perception très variée de l'univers ; le tout, propice à un questionnement politique sur le monde réel sur la valeur de la vie humaine: faut-il combattre le mal par le mal ? Ainsi nous voici projetés chez Kira, dans ses écrits, dans sa folie. Une ascension qui sera interrompue par l'intervention de L, mystérieux détective désigné comme le plus intelligent qui soit, prenant parti du côté des opposants et qui forcera Kira à redescendre sur Terre et se rendre définitivement. spoiler: Light est doté de toutes formes de perfection: garçon intelligent, apollon, bien entouré, et promis à un brillant avenir... Hélas, il s'ennuie et souhaite aller "au-delà" de sa perfection et accomplir l'impossible: obtenir un monde parfait. C'est son insatisfaction qui lui fera perdre peu à peu son sang froid, refusant catégoriquement la défaite. Et pourtant, même dans la bonne initiative d'éliminer les malfaiteurs, il sera contraint d'effectuer les "mauvaises choses", c'est à dire le parcours semé d'embûches pour parvenir à des buts compliqués à atteindre. Quant à L, personne au look gothique et au style vestimentaire atypique, et doté d'une très haute intelligence, il fascine par toutes les conclusions qu'il tire des moindres faits et gestes de Light et Misa, et par ses décisions inattendues quant au destin réservé à son concurrent qu'est Kira. Ses comportements particuliers, voire autistiques, laissent de nombreuses interrogations sur son rapport à la société ou encore, de manière sous-entendue, à la religion ; par exemple, lorsqu'il essuie les pieds trempés de Light, on y reconnaît la fameuse scène biblique dans laquelle Judas trahie Jésus. Analogiquement, Light punie les criminels tout comme L décide de châtier de manière obsessionnelle Light et Misa, au point de les enfermer en cellule pendant plusieurs semaines, de gré ou de force! L apparaît donc tout aussi coupable que Kira dans son rapport à l'humanité, ce qui en fait un personnage bourré de mystères et qui se révèle être au-delà de ce qu'il prétend être.
    Qu'on prenne parti ou non pour lesdits personnages, la sobriété des dialogues (plus particulièrement les échanges entre les deux génies) et de la narration des réflexions personnelles de ceux-ci n'indiffèrent pas. Je pourrais en revanche reprocher une légère surdose de dialogues dans le derniers tiers, où les nombreuses réflexions et debriethings du SPK mené par le jeune Near risquent d'en rebuter certains. Heureusement, la plupart d'entre elles se suivent sans déplaisir tant elles sont bien écrites et nous tiennent tout particulièrement en haleine jusqu'à la fin
    des deux problèmes majeurs de l'histoire. spoiler: La résolution du premier, réussir à éliminer L, et le second, vaincre Near et son diabolique frère Mello, considérés comme les dignes successeurs de feu L.
    Les nombreuses sous-intrigues constituant le premier arc sont parfaitement orchestrées tant le personnage de Light / Kira fascine par sa subtilité et sa capacité à résoudre les puzzles que lui imposent ce(ux) qui lui met(tent) des bâtons dans les roues. S'en suivra ensuite le second arc, celui qui divise la plupart des admirateurs de l'homme au cahier: le récit devient une dystopie (voire une utopie pour beaucoup d'entre nous... Kira serait-il vraiment de ce monde ?), nous faisant imaginer un monde futuriste situé en 2012 et nous présentant un Light adulte parvenu à ses fins. Ou presque. spoiler: Puisque il est impossible de fuir son passé, il sera de nouveau confronté à ses vieux démons. Avec un climat plus mélancolique que pour l'arc précédent, cette seconde partie, tel une pièce de tragédie, nous prouve qu'on ne peut échapper fatalement au mal qu'on pourrait avoir commis autrefois, d'où l'apparition de Mello et Near. Near, le plus intelligent des deux, enfant ou adolescent génie à l'apparence de gnome, parviendra finalement à vaincre Kira tandis que ce dernier était aveuglé par son orgueil et sa détermination à être plus puissant que n'importe qui. Ceci annonce une suite d'événements désastreux tels que la mort de son père, Sôichirô Yagami, membre de la police japonaise qui s'est mêlé à l'affaire Kira à cause de l'intervention de Mello, la trahison envers Misa suivi par son suicide, ou encore la mort de Kiyomi Takada, après avoir été manipulée par un Light à la limite de l'infernal.
    Pour résumer, en voulant sauver le monde de la tourmente, notre héros / antagoniste cédera à la tentation du mal dans le second arc dans lequel tout va basculer pour lui: son comportement inhumain nous fait prendre conscience de la rage et de la puissance contenue dans son désir de gloire et de pouvoir. On est donc ici face à un ample portrait du personnage, l'Epicurien par excellence, c'est-à-dire celui qui ne vit qu'à travers ce qui suscite en lui du plaisir. Le plaisir est suivi par une déchéance, inconsciente que Light ne réalisera que lorsqu'il se rendra compte de sa défaite, mais attendue rappelant des films tels que "Le Loup de Wall Street", "Taxi Driver" et "Barry Lyndon" dans sa vocation de "devenir quelqu'un". Tsugami Ohba, auteur du manga, a confié ne pas avoir originellement cherché à inclure quelconque morale dans son oeuvre, qui devait se limiter à un simple divertissement. La seule chose sur laquelle le scénario insiste vraiment, c'est le réel: personne ne peut échapper à la Mort, quel que soit sa situation, en particulier lorsque l'on s'engage à devenir une personne comme Kira. spoiler: Light a conçu sa vie tel qu'il le souhaitait, mais en commettant le mal. Le scénariste a voulu montrer, à travers ce paradoxe moral rendant l'oeuvre accessible, que malgré la folie de Light. C'est un personnage typique qui a su profiter de la vie à sa manière, et c'est ce qui fait l'essence d'une vie humaine selon l'auteur.
    Un final qui, par ailleurs, fait froid dans le dos puisqu'on est plongé dans les pensées de Light pour une ultime fois, et finalement, on se met à sa place, après l'avoir suivi pendant 37 épisodes. Le portrait des personnages principaux est d'une richesse infinie, et les secondaires ne sont pas pour autant négligés. Des personnages secondaires dans l'incipit peuvent être retrouvés parmi les personnages principaux dans l'excipit, comme Sayu, la petite soeur de Light, innocente et dans la fleur de l'âge. Il est beau de voir à quel point l'humanité est mise en valeur dans un scénario aussi calibré sur le thème de la mort, là où l'histoire n'aurait pu que s'arrêter sur une banale suite de variations sur le même événement. Beh non ! spoiler: Chaque intrusion et chaque disparition de personnage fait mouche. La réapparition de Takada, sa mort ainsi que celle de L et surtout celle de Light. Elles marquent toutes un tournant dans le déroulement historique et c'est évidemment dans le dénouement de Light qu'une page se tourne définitivement. Les deux excipits sont bien différents mais celui de l'anime est très clairement le plus beau, le plus chargé émotionnellement et le mieux construit des deux. Alors que la fin du manga expédie quelque peu la mort de Light pour se concentrer sur le monde "après Kira", l'anime prend son temps pour conclure de tout ce qui s'est produit en 37 chapitres à travers une sublime séquence quasi-muette. Puis, s'ensuit le générique de fin, avec une mélodie douce et mélancolique qui nous fait comprendre que tous les enjeux exposés ont réussi à atteindre leur terme et que Kira règne à présent dans l'au-delà, "ni en enfer, ni au paradis".
    Le graphisme est parfait, que ce soit les décors, le style physique des personnages, leurs gestes expressions les rendent attachants. Quant à la bande-son, composée par Hideki Taniuchi, elle offre une ambiance ecclésiastique unique en son genre entre chants grégoriens et métal. Hélas, je trouve les deux openings assez peu adaptés, le premier étant une chanson pop et le deuxième un morceau de metalcore bien peu marquant. Une faiblesse qu'on pardonnera grâce au reste de l'OST qui s'écoute avec plaisir pour aller plus loin dans l'exploration de la franchise. Le doublage (il est question de la VF) est exquis, et fait davantage effet après la lecture du manga. En effet,
    retrouver Light avec la voix de Tommy Cornichon dans "Les Razmoket" (Alexis Thomassian), L avec celle du rat Rémy
    dans "Ratatouille" (Guillaume Lebon), la déesse de la mort Rem avec la voix française de Whoopy Goldberg (Maïk
    Darah), Mello avec celle d'Anakin Skywalker (Emmanuel Garijo, sans oublier qu'il est celui qui a doublé les Chipmunks
    et toutes autres petites voix célèbres dans ce genre ^^), Near avec celle Big Bang dans "Kid Paddle", etc. est un sacré paradoxe. Chaque étiquette colle parfaitement au produit et on n'a nullement envie de se séparer de ces personnages.
    Enfin, comment parler de "Death Note" en parlant de son humour, trop présent pour beaucoup d'entre nous ? Eh oui c'est tout à fait possible, l'humour qui y est inclus est à mon goût réussit, tout en en trahissant pas l'atmosphère glauque qui doit se dégager. On rira facilement face à la gourmandise de Mello et L avec leurs tablettes de chocolat ou encore leurs bananes, une gourmandise qui leur est indissociable et un biais pour montrer les défauts universels de l'Homme. Sans oublier Ryûk, le dieu de la mort montrant, en réclamant des pommes en échange des services qu'il rend à Kira, qu'il souhaite être lié au monde des humains pour être associé à eux. Pour autant, il ne cache pas son caractère narquois face au monde des humains et on sent qu'il n'est clairement plus "concerné" par leurs affaires. Par ailleurs, les nombreuses théories à son sujet, sont intéressantes à observer. Aussi, Misamisa, nom de scène de Misa Amane, la mannequin naïve et à l'apparence pouponne, sera présentée comme un personnage déterminé à vivre de sa passion. Or, comme nous le savons, Kira, hormis pour le pouvoir, n'est pas un personnage de passion. On a donc tantôt de la pitié, tantôt de la sympathie envers cette fille parfois fatigante tant elle est dynamique ! On peut encore mentionner les membres de la police japonaise dont Matsuda, maladroit agent de police qui cherche à se faire respecter dans ce bas monde. En conclusion de cette trèèèèès longue dissertation, je définirais "Death Note" comme une oeuvre polyvalente, philosophique, dramatique, entre suspense et comédie noire. Un monde extrêmement riche, un reflet plus qu'actuel de
    notre société qui m'a murmuré au creux de l'oreille de devenir ce que je suis réellement. Des rebondissements à n'en
    plus finir contribuant à une intrigue tenant en haleine du premier au dernier épisode, une ambiance hors du commun
    nous réconfortant dans l'idée d'avoir affaire à la Grande Faucheuse, et surtout, un raisonnement politique bien vaste
    faisant de ce manga une oeuvre unique en son genre. Arigato gozaïmasu Tsugami Ohba, Takeshi Obata, Tetsur� Araki, Hideki Taniuchi et les autres. Infiniment, merci d'avoir contribué à cette palette de sentiments. "Une fois morts, ils ne peuvent jamais revenir à la vie", ainsi se termine l'histoire de Death Note...
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 12 juin 2016
    Une amie m'avait recommandé Death note. Personnellement, comme je n'aimais pas beaucoup les mangas, j'ai été agréablement surpris, car Death note est un polar hyper efficace. Le surnaturel est bien dosé, l'animation est belle, les personnages sont charismatiques et l'histoire est captivante de long en large. Cette série donne à réfléchir sur la justice, la peine de mort et la mégalomanie humaine, par l'intermédiaire de la Death note, un cahier magique qui permet à son utilisateur de tuer des gens en y marquant leur nom tout en mémorisant leur visage. La première partie de la série montre le duel psychologique entre Raito ( Light dans la version américaine et européenne ), le possesseur de la Death note, qui s'en sert pour "juger" les criminels et tous ceux qui s'opposent à lui et L, un détective chargé de l'arrêter. Chaque action des personnages donne fait réfléchir et parfois torture les neurones pour comprendre les divers stratagèmes utilisés. L'ambiance est glauque et stressante. La musique est parfaite, elle s'écoute très facilement et elle est en parfait accord avec la série. De plus elle vous reste dans la tête longtemps après avoir vu les épisodes. La série n'est ni trop longue, ni trop courte ( 37 épisodes, c'est pas beaucoup pour une série ), ce qui la rend captivante pendant toute sa durée. La deuxième partie reste excellente, même si elle est moins bien que la première du fait de son rythme moins soutenu. Les seules choses que je reproche à Death note sont le personnage de Misa Amane, qui est stupide et énervante tout du long, le deuxième générique, qui en plus d'être complètement inapproprié à la série, vous détruit les oreilles et la conclusion finale qui m'a ( très ) légèrement déçu.
    Je ne vais quand même pas me plaindre, parce que Death note m'a gardé en haleine pendant 37 épisodes. Une série que je recommande.
    Alexarod
    Alexarod

    238 abonnés 1 858 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 2 avril 2014
    Le manga était déjà un des meilleurs, si ce n’est le meilleur, que j’ai jamais lu. Pas trop long, donc l’auteur sait s’arrêter à temps, pas trop manichéen, sombre et imprévisible. L’animé qui en ressort suit fidèlement le manga, du coup c’est une réussite aussi.
    En effet tout y est bon : l’histoire, inventive, avec un peu de légende, mais qui s’intègre bien au monde actuel, une vision de la société réaliste, aucune naïveté, complexe mais qui reste lisible, et pas uniquement portée sur une simple partie d’échec entre un gentil qui poursuit le méchant par la pensée. La psychologie des personnages est soignée, on s’attarde assez longtemps pour que l’on comprenne leurs motivations et leur façon de penser, mais pas trop de façon à ne pas ennuyer. La trame aussi, un épisode fait parti d’un ensemble, donc aucun ne se ressemble et ils font tous avancer l’intrigue, pas d’ennui donc. Le tout est servi par des dessins très soignés, d’un style plus adulte certes, mais le public visé s’en ressent. L’animation est également bien gérée, fluide elle n’entache pas l’ensemble. Avec une musique très à propos (chorus d’église pour un Dieu, solo guitare pour la réflexion), on est captivé par l’intrigue (qui marche très bien même si l’on n’a pas lu le manga). Puis il faut signaler que le rythme se tient tout au long de la série, quelques longueurs à noter mais sans que cela gêne outre mesure.
    Les seules choses qui clochent viennent de la « seconde partie », spoiler: après la mort de L
    tout change : la musique du générique devient pourrie et moche à souhait, avec des paroles nazes ; la musique durant l’anime descend en qualité, sauf quand elle reprend des thèmes passés, l’histoire est moins captivante (mais cela vaut pour le manga également), cela se précipite trop, certaines actions sont incompréhensibles (la police japonaise n’avance plus, et ça n’inquiète que peu les membres), Misa est reléguée loin quand d’autres persos disparaissent, la réflexion est traitée de la même façon, puis il y a la fin, à laquelle on adhère ou pas… Pour ma part entre la musique qui se loupe encore plus qu’avant, mais un respect fidèle du manga et un cliffangher avant le dernier épisode ça passe quand même. Cependant ça n’empêche le final d’être plus fade que celle du manga, quitte à changer un peu autant tenter d’améliorer la portée dramatique, mais c’est loupé.
    Néanmoins cela n’altère que peu les bons moments que l’on passe avec cet anime de grande qualité, que je recommande à tous, mais pas aux plus jeunes car la complexité de l’intrigue et des réflexions n’est pas à leur portée, et passer à côté fait perdre une trop grande part pour que cela rende justice à l’ensemble.
    Elthib7
    Elthib7

    61 abonnés 1 287 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 30 mai 2013
    Il s'agit du seul manga qui m'a vraiment intéressé et je dois dire que celui-ci est culte !
    Les intrigues sont parfaites, les personnages également ainsi que l'histoire en elle-même !
    4,5/5 !
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 27 novembre 2010
    Excellente série ,un coup de coeur.
    LeLobo
    LeLobo

    36 abonnés 429 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 16 octobre 2008
    Le meilleur Manga animé qu'il m'est arrivé de voir. L'essence et la quintessence du Thriller Intellectuel & Psychologique.
    L'intrigue qui ne se permet guère d'illogisme et a le soucis du détail. Sa cohérence permet une complexité retorse et pourtant parfaitement compréhensible. C'est un duel de cerveaux de haute volée, l'intelligence de l'un étant sans cesse surpassée par l'intelligence de l'autre, dans une spirale ascendante de conflits psychologiques, de dissimulations, de pièges.
    Les permanentes manipulations sont soutenues par les voix off des protagonistes.
    Le dessin réaliste en font une oeuvre visible par les personnes n'ayant pas spécialement d'affinités avec le dessin animé japonais.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 807 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    2,5
    Publiée le 18 février 2008
    Je ne suis pas aussi époustouflé par ce manga que les autres, je ne l'ai pas lu et je l'ai regardé car j'en avais entendu des échos positifs. Un point positif la série n'a pas des centaines d'épisodes ce qui permet de recentrer l'action. Les premiers épisodes sont sympas, mais ça perd vite en crédibilité et au final on s'ennuie un peu quand même. La fin est plus ou moins connue, j'aurai aimé quelque chose de plus surprenant, et une fois que l'on voit L en vrai la série perd un peu de son charme, ensuite avec Misa Misa elle en perd encore plus. J'aimais bien la notion de lycéen tueur, mais le tout pars vite dans tout les sens, les perso de N et M sont caricaturaux. Bref c'est sympa mais faut pas en faire tout un fromage. Les capacités de déduction de L sont trop "extraordinaire" pour être plausible. Le thème de départ avait du potentiel si tout n'était pas exagéré ça frise le ridicule. Et certain épisodes sont complètement mou et absolument pas passionnant.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    3,0
    Publiée le 23 juin 2014
    Je suis déçu, mais déçu... Rarement sorti aussi frustré d'un film, d'une série ou d'un anime.

    Pour moi il faut découper cet anime en 3 phases :

    - le premier tier, honnêtement génial, on est à fond dedans, super bien pensé, le scénario et les retournements sont vraiment excellents.

    - le deuxième tier, plutôt pas mal, mais qui commence à s’essouffler par rapport au premier, qui se termine à un événement précis spoiler: la mort de L
    qui casse complètement la lancée de l'anime.

    - le troisième... bof, moyen, médiocre, multiplication des persos d'intérêt discutable, sur lesquels on se centre.

    Honnêtement, ça aurait pu passer si la fin était bonne. Et dieu sait que vu l'anime, la fin énorme était une obligation.

    Personnellement, je l'ai trouvé nulle, mais nulle... A un point qui fait que ça me frustre, et que j'en viens à ne pas apprécier l'anime.

    Mes raisons ?
    spoiler: Light perd, je m'y attendais, mais là c'est juste un massacre. Il se fait juste défoncer comme un vulgaire méchant bas de gamme, c'est frustrant de voir un "maitre" comme lui se faire battre aussi facilement et totalement. Il y a que lui qui meurt, c'est tout, rien d'autre. Encore là, ça me plait pas, mais je comprends. Quel est l'intérêt de détruire le perso à la fin ? Le voir comme se trémousser en criant comme une grosse saucisse molle à la fin, en racontant n'importe quoi.... C'est pitoyable. Tu vois le mec ultra badass se faire battre comme un débile de un, et se rendre ridicule. C'est sans aucun intérêt, frustrant et ridicule.


    Bref, la deuxième partie de l'anime est sans intérêt et la fin nulle de mon point de vue, dommage pour un quelque chose avec autant de possibilités.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 146 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,0
    Publiée le 27 juillet 2010
    On notera de ce carnet de la mort qu’il sait se faire séduisant et travaillé au niveau formel, ce qui est assez rare de nos jours dans l’animation japonaise, il faut bien le reconnaître. L’histoire aussi captera forcément l’attention tant elle sait se faire atypique et tant elle parvient à rebondir constamment. Néanmoins, et même si on n’est pas sans se désintéresser de l’intrigue, on ne suit le fil que guidé par la seule curiosité de voir comment va se dérouler cette bobine de rebondissements inventifs certes, mais brouillons et parfois bien granguignolesques. Car oui, ce "Death Note" reste au fond qu’une mécanique enlevée mais désincarnée, sans réelle finalité pour la porter. Une série à l’ambiance soignée, mais qui ne fera que distraire le temps de la voir, puis s’évanouira dans l’oubli.
    Spiriel
    Spiriel

    29 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    2,5
    Publiée le 23 avril 2008
    Adaptation pas totalement réussie. Dans un soucis d'élargir au maximum l'audimat, on a asceptisé certains aspects d'un manga passionnant, du moins dans sa première partie. Les doublages sont un peu décevants. Cela n'avait dès le départ pas grand sens d'adapter en animé un manga basé uniquement sur les dialogues. Ca reste surement fascinant pour quelqu'un qui découvre Death Note.
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