A la base, le sujet de cette série était intéressant. Mais finalement, à force d'accumuler tous les poncifs possibles et imaginables auxquels on pouvait s'attendre pour ce genre de sujet, sans la moindre petite once d'originalité ou trouvaille scénaristique, cet intérêt de départ va s'évaporer à vitesse grand V et l'ennui s'installer durablement.
Dès la présentation des personnages, un indice permet de douter qu'il va s'agir d'une grande série. En général, quand quasiment tous les acteurs et actrices semblent plus ou moins sortir d'un magazine de mode avec de jolis physiques sans aspérité, c'est que les producteurs visent le grand public et qu'ils ne vont pas faire preuve de beaucoup d'audace. (après, certains séries montrent qu'il y a des exceptions à cette règle
Et en effet, cela se vérifie. Le scénario fait défiler les clichés les uns après les autres. Tous les personnages sont manichéens, soit de véritables héros, soit des ordures. Avec bien sûr les gentils qui ressemblent à des gentils, et des méchants qui ressemblent à des méchants. Et la réalisation est formatée au possible. Tous les épisodes sont construits de la même manière et finissent tous dans leur 5 dernières minutes par une chanson pop-rock triste. (d'ailleurs cette mode de la chanson triste en fin d'épisode qu'on retrouve irrémédiablement dans de plus en plus de séries devient insupportable à force de répétition).
Enfin, il faut rajouter à ce joli tableau un manque total de crédibilité dans la gestion de la crise sanitaire racontée dans la série.
En point positif, on peut malgré tout accorder à Containment d'être fait avec beaucoup de professionnalisme, ce qui lui permet de garder un degré de qualité minimum.
Quoi qu'il en soit, cette série a été annulée au bout d'une saison faute d'audience et pour une fois c'est mérité. On peut regretter néanmoins qu'il n'y ai pas de véritable fin (mais bon, là ce n'est pas leur faute, ils avaient déjà tourné les derniers épisodes quand l'annulation a été décidée).