Avis Master of None

Les deux premières saisons dressent un portrait doux-amer des tribulations amoureuses et professionnelles d'un jeune new-yorkais d'origine indienne. Plutôt réussies et voire même touchantes quand elles abordent le sujet de l'immigration et des cultures qui s'entrechoquent. Et puis arrive la saison 3....on quitte la comédie pour le drame et on a l'impression de changer de série. Aziz Ansari englué dans une accusation d'harcèlement sexuel a été contraint de laisser sa place, il fait quelques apparitions mais l'histoire se focalise autour de sa meilleure amie des saisons précédentes et de ses problèmes de couple. Le programme est plus court, 5 petits épisodes réalisés à la manière d'Ingmar Bergman, influence revendiquée, donc tournés en 4/3, mises en scène avec de longs plans fixes, naturalistes et barbants. Beaucoup de prétention et d'ennui pour une série qui a perdu son charme.

Excellente série drôle, intelligente, engagée et éclairée aux acteur.trice.s brillant.e.s. Lena Whaite illumine l'ensemble, la saison 3 est magistrale (tout comme l'épisode Thanksgiving de la saison 2).

J'ai adoré les 2 premières saisons. Pas hyper drôle mais série agréable à suivre. A chaque épisode on a envie de savoir où sa quete amoureuse va le mener et savoir s'il va enfin décrocher un rôle majeur dans son métier d'acteur.
Puis vient la saison 3...elle envoie tout valser...on change de personnage principal et on se déconnecte des déboires sentimentaux et professionnels de Dev.
C'est d'un ennui...
Quelle déception...

La série n'est pas drôle, les histoires pas intéressantes, les personnages ne sont pas crédibles. Le pire arrive quand les épisodes se la racontent "film d'auteur", la c'est juste gênant et médiocre.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas été touchée par une série.
C'est un peu un ovni. J'ai dû mettre un ou deux épisodes à entrer dans son univers mais je me suis très vite attachée aux personnages, leur humour, la réalisation, les thèmes abordés.
C'est subtil, très fin, délicat et extrêmement touchant. Il ne s'y passe parfois pas grand chose mais peu importe ! C'est du sentiment.

Néanmoins, j'ai été déçue par la 3e saison. Si elle n'avait pas été la dernière avec plus rien après, j'aurais été moins gênée parce que je ne suis pas contre cette parenthèse poétique et contemplative. C'est quand même vachement bien filmé, on ne peut pas le nier ! Mais les personnages des premières saisons m'ont cruellement manqué et quelle déception quand j'ai compris qu'on n'aurait pas de suite !..

Je ne regrette cependant rien. Je la regarderais à nouveau s'il le fallait. Je suis juste triste que ça s'arrête là.

L'ecriture est vraiment subtile. Ne vous attendez pas a une salve de vannes toutes les 15s comme ca se fait beaucoup dans les comedies americaines. C'est plus dans des situations quasi banales qu'on aprecie la comedie ici. D'ailleurs je ne suis pas sur qu'il faille classer cette serie dans les comedies, je pense qu'elle a le luxe de pouvoir aussi explorer plus large meme de facon legere.
Les acteurs sont tous au niveau, on imagine que la realisation y est pour beaucoup.

Plus personnellement, ce que j'aprecie le plus et que d'autres pourraient lui reprocher, c'est une certaine innocence (dans le bon sens du terme).
Certains diront que c'est une serie qui n'est pas suffisemment subversive, alors que d'un autre point de vue on pourrait considerer qu'au contraire c'est ce qui en fait sa force, la demarque du reste et meme ce qui la rend attractive.
C'est vrai quoi, on peut faire une serie sur la transexualite, l'integrisme religieux, l'inceste, ou tout autre sujet sensible, et c'est bien mais des fois il n'y a pas besoin d'un pretexte pour raconter des situations.
Ici nous avons des personnages aux personnalites complexes (ce qui est tres banal, car chaque etre humain a une personnalite complexe, a part peut-etre un type que j'connais qui est une grosse caricature), qui vivent des situations de tous les jours. Et ca fait du bien !
Justement la reussite de serie c'est de creer de la comedie la-dessus sans jamais en faire trop.

Pour resumer, si vous avez envie de subtilite, d'humour un peu realiste et de bonne humeur, cette serie est faite pour vous.

J'ai adoré cette série sur la vie, sans prétention, simple ! Je cherchais une série peu addictive, à regarder de temps en temps. Mais je me suis laissée prendre au jeu des acteurs et de leurs histoires sans fort rebondissement mais touchantes, émouvantes, réalistes, et drôles ! Je l'ai dévorée ! La saison 3 est à prendre à part, plus particulière, elle est très poignante et criante de réalisme, mais plus dure. Très bonne série !

Bon je suis à la saison 2.... Euh comment dire , j'ai eu un peu e mal à accrocher et ensuite j'ai adoré mais là ça retombe je m'inflige encore 1ou 2 épisodes et je laisse tomber.

Je me suis arrêtée à l'épisode 5 de la saison 2 en espérant trouver quelque chose d'intéressant, mais non j'arrête de m'infliger ça. C'est un peu dur mais vraiment je me demande où ils voulaient nous emmener. Il y à de tout et de rien, surtout de la bouffe. C'est apparement le seul hobbie de ce trentenaire, mais je trouve qu'il est mal ammené, que ça manque de profondeur..
Au début de la série je m'attends à une comédie romantique, mais très vite plusieurs sujets en rapport spoiler: avec les gens sont abordés, et cela devient moins drôle et plus "engagé". Je commence à décrocher parce que les sujets comme le sexisme le racisme et la religion,
désolé mais j'en ai marre on en voit partout. spoiler: J'ai trouvé l'épisode sur l'acteur principal qui fait gouter du porc à son cousin vraiment limite.
Encore une fois ça manque de profondeur, ou c'est pas assez drôle mais j'ai l'impression que c'est fade.
Le personnage du chef grossier bof, et ça parle beaucoup trop de sexe et de vagins toutes les 5 minutes... Quand on veut manger tranquillement devant sa série, pas top.
C'est finalement l'ambiance générale de la série qui se veut ni trop drôle ni trop lourde dans ses sujets importants et qui pour moi manque son objectif, garder mon intéret. Le personnage principal manque vraiment de profondeur, je ne m'y suis pas attachée, il aime la nourriture et fait son boulot sans grande passion, il rencontre des filles se lasse... il manque plutôt d'empathie avec ses amis et est sociable... c'est un peu comme si on dressait le portrait d'une personne que l'on connait pas... contrairement à son pote, le grand qui est enfantin et authentique (un des seuls personnages qui le soit).

J’ai adoré les deux premières saisons, j’ai trouvé ça rafraîchissant, original dans sa façon d’aborder des thèmes comme le point de vue des différentes minorités, ce que ne font pas les autres séries, on sent le vécu, c’est d’autant plus intéressant. Je me demande d’ailleurs si on aurait donné le rôle à Aziz s’il n’avait pas créé lui-même la série. Son humour me plaît beaucoup, c’est un autre style que les séries comiques où l’on doit avoir un rire toutes les cinq secondes. On ressent des émotions, de l’empathie pour les personnages. Je trouve toutefois que l’on ne voit pas assez les autres personnages.
J’ai aimé la référence à Il ladro di bicicletta tout en noir et blanc, l’épisode Thanksgiving est génial, la romance avec Francesca m’a tenu en haleine, on finit par rentrer dans la peau du personnage. Le dernier plan de la saison 2, moi je le vois plus comme un rêve qu’autre chose, pour oublier la dure réalité.
Dans cet épisode, le chef Jeff est accusé d’agressions sexuelles par des femmes ayant travaillé avec lui et Dev est très gêné et prend ses distances avec lui. Comble de l’ironie, il sera lui-même accusé d’harcèlement dans la vraie vie, ce qui va changer la suite de la série.
Et là c’est le drame. Après une longue absence, arrive la saison 3, juste 5 épisodes de 20 à 50 min, centré sur Denise et sa femme, deux brèves apparitions de Dev qui semble aigri, avec une autre femme tout aussi malheureuse que lui (ce qui pour moi confirme qu’il n’y avait pas de happy end avec Francesca)
C’est filmé en 4:3, à la Bergman en plan fixe, l’image est floue, on s’ennuie autant que les personnages qui regardent la neige tomber par la fenêtre sur la rase campagne. Je n’arrive pas à avoir de l’empathie pour ce couple qui se trompe, se sépare, refont leur vie en ayant un enfant chacune, puis se retrouve en amants en trompant leurs épouses respectives. Comme si le fait de donner la naissance après toutes ces difficultés et ces sacrifices ne leur avait apporté aucune maturité.
Cette saison était pour moi la saison de trop, une grosse verrue qui vient ternir la belle impression que j’avais de la série.
En ce qui concerne Aziz Ansari, je n’ai pas suivi l’affaire mais si les accusations sont vraies, c’est quand même hyper hypocrite quand on pense à la scène avec son collègue et le fait que le récit et le personnage de Dev se veuille en partie autobiographique.
Pour reprendre la gastronomie italienne, j’ai comme l’impression que quelqu’un à rajouté une crotte sur mon délicieux tiramisu 💩

Une série qui brille par son écriture intelligente et son approche innovante du storytelling, avec une attention particulière portée à la réal et à la BO. Gros coup de coeur pour la saison 1, c'est frais et ça fait du bien.

Un peu déçue on change de serie en cours de route sans vraiment de fils conducteur sans fin ni début on passe d'une serie sympa et drôle a une serie psycho triste et une ambiance lourde je me sent un peu trahit et déçue je voulais rire pas me taper une diarrhée psycho-philosophique..... On dirait que les auteurs ne croyaient plus en leur serie et ont changé d'idée après la 1ere saison...

Master of None est une série sympathique, mais voilà sans rien de plus. Dans cette comédie d'Aziz Ansari, on suit les péripéties d'un jeune new-yorkais dont les parents indiens ont émigré aux Etats-Unis quelques années plus tôt. Parfaitement intégré ou plutôt américanisé, Dev est un jeune acteur qui a principalement tourné dans des publicités et qui veut lancer sa carrière sur le grand écran. Accro à son téléphone et ne pouvant pas vivre sans ses applications, Dev est la caricature même du jeune adulte. Entouré de ses amis, un géant un peu niais, une afro-américaine gay et un fils d'immigré chinois, Dev mène sa vie sans se poser trop de question.

Travail, recherche de l'amour, questionnement constant sur son propre mode vie, relation avec sa famille et ses amis, Master of None traite un peu de tous ces sujets. Si la série est mignonne, elle manque cruellement de profondeur à mon goût. Tous les personnages sont lisses et plein de bonnes intentions, tout comme notre héros d'ailleurs. Au final, je ne peux pas conseiller ou déconseiller cette série, car certains l’apprécieront sous doute. Pour ma part, je ne suis pas sûr d'avoir bien compris l'intérêt ou plutôt l'originalité de Master of None. En effet, il s'agit d'une série comique, or elle fait rarement rire, elle est censée nous parler de notre vie, or je m'y suis très peu retrouvée. Au final, son intérêt est plutôt limité. Personnellement un seul épisode à véritablement marché pour moi et a été traité intelligemment, celui traitant des difficultés de la vie commune. Autrement, je dois bien dire que je ne suis pas sûr de regarder la saison 2.

La saison 1 de Master of None plonge le spectateur dans l'ambiance voulue par Aziz Ansari : c'est un épicurien, fils d'immigrés, qui essaye de réussir sa vie à New York, que cela soit sa carrière professionnelle ou sa vie amoureuse. Il mène une vie douce et a un intérêt très prononcé pour la nourriture. Très belle saison, qui permet de s'attacher doucement au héros et aux personnages qui l'entourent, de près ou de loin.

La saison 2 est plus poussée et travaillée à mon goût. Après un voyage spirituel en Italie, les épisodes de Master of None s'intéressent à une intrigue amoureuse mais pas ; les problèmes existentiels d'amis du héros ou non sont mis en lumière, les histoires sont croisées, avec toujours cet amour de la nourriture omniprésent.

En bref, une très belle série, un peu idéaliste mais qui va au fond des choses. J'ai spécialement aimé l'épisode de la saison 2 avec Angela Bassett, une actrice que j'apprécie tout particulièrement !

Monsieur tout le monde fait une série, seulement il écrit cela comme n'importe qui pourrait l'écrire. Ce qui donne des idées les plus basiques qui soit,autant dire que l'écriture pourrait être faite par n'importe qui affublé d'une feuille blanche et d'une machine à écrire.
Le premier épisode aborde comme sujet les enfants, il cite les unes après les autres les situations les plus convenues que l'on peu se poser quand on à pas d'enfant. C'est bien trop basique pour faire rire. Toutes les situations sont déroulées comme peuvent le faire les comiques de stand-up dans leurs sketchs,qui sont un ramassis de questions conventionnels que n'importe quel crétin peut se poser. Master of none va là dedans,tout ça ne va pas chercher bien loin c'est flemmard dans l'écriture. Pour rire à ce qui est montré ici il faut être extrêmement bon public et ne pas attendre grand chose.