Avis Living With Yourself

Le clonage, sujet polémique donc idéal pour la comédie. Et ça ne date pas d'hier puisque Mes doubles, ma femme et moi en faisait son ressors principal en 1996. Malheureusement, c'est également l'un des rares exemples en la matière. Il y a donc un espace à combler, et Timothy Greenberg y glisse sa création Living With Yourself avec plaisir.
La série en huit épisodes se saisit des attentes pour les subvertir avec un ton plus nuancé qu'on aurait pu l'espérer. On est pas dans le postulat bêta "le clonage, c'est pas bien", mais dans ce qu'il révèle du genre humain.
Greenberg a également la bonne idée fractionner l'intrigue en points de vue, ce qui lui permet de bifurquer du registre comique vers le portrait deux-en-un. Face A, la critique de son héros pétochard et vaniteux, incapable de voir au delà de lui-même. Face B, la chronique d'un amour altéré par les silences et l'égoïsme.
Sur les deux tableaux, Living With Yourself se montre rafraichissant.
Jouant sur l'humour de situation/répétitions, on s'amuse des diverses symétries et déviations que vont enchainer la paire de "frères" mal assortis.
Le format idéal (8 X 30 min) lui permet de dérouler habilement les évènements et leurs retournements sans jamais user le concept. Au contraire même, puisque le changement de perspectives permet à la narration de rebondir constamment, entre les développements et les remises en cause. Ce qui surprend, c'est l'épilogue trop facile car il dénote franchement avec le reste.
N'empêche, un Paul Rudd c'est déjà difficile à refuser alors imaginez deux. Le comédien, terriblement sympathique, est une nouvelle fois irréprochable, aussi à l'aise pour faire rire que provoquer l'empathie. Aisling Bea lui tient la dragée haute dans le rôle de Kate (la conjointe du héros), garante de l'axe émotionnel sur plusieurs épisodes.
Un double programme en une seule série, plus fine et sensible que la comédie camp qu'elle aurait pu être.

La série débute bien avec une histoire intéressante mais très vite elle s'embourbe en multipliant les points de vue et comme on a juste 8 épisodes de 20 minutes, l'histoire peine à se développer. Et c'est dommage parce qu'on sent qu'elle aborde le thème du clonage non pas soit en abordant le cas des supers avantages que ça procure, soit en partant au contraire dans le genre catastrophiste. Si le ton est plutôt bien trouvé, les situations proposées peines à rendre l'histoire intéressante et le cliffhanger de fin est trop prévisible pour vraiment surprendre et relancer l'intérêt d'un scénario qui n'a jamais vraiment su décoller.
Pour ce qui est du ton, si certains moments sont comiques, la série dans sa globalité n'est pas une comédie. Reste tout de même une bonne performance de Paul Rudd qui a le seul personnage qui mérite de l'intérêt, le reste étant plus qu'au second plan même sa femme. Au final, pas étonnant que deux ans après, même si aucune annulation est officiellement annoncée, la série ne donne pas de nouvelles.

Les trois premiers épisodes plantent bien le décors, on perçoit l'énorme potentiel du sujet, mais après, ça se gâte et le scénario se perd dans un méandre de flash-backs incohérents. Dommage, ça commençait bien.

Alors j'ai regardé pour Paul Rudd, je ne suis pas déçue de son talent d'acteur. C'est un passe-temps mais la série n'est pas ouf. Beaucoup de scènes sont drôles.
Toutefois certaines scènes sont inutiles et n'apportent rien à la série provoquant de l'ennui pour ma part avec du recul. La fin était totalement prévisible.

Après je trouve que c'est une bonne leçon : le meilleur de nous-mêmes est toujours parfait, meilleur que nous mais les personnes qui nous aiment, nous aiment pour nos défauts, et non pas parce qu'on est "parfait".

vous connaissez Mes doubles, ma femme et moi ? c'est presque la même chose en moins bien.
même si la série est agréable et drôle, elle n'arrive pas à décoller. un pas en avant, deux pas en arrière, et c'est lassant.
mais 8 épisodes de 20 minutes peuvent vous aider d'aller jusqu'au bout.

Les épisodes se regardent très vite, le postulat de départ étant fichtrement intéressant. Mais la série prend un tournant mélodramatique qui ne lui convient pas, et malgré la justesse du jeu des interprètes principaux, le tout finit par tomber à plat, nous proposant même un final des plus décevants ...

Miles perd le contrôle de sa vie et se laisse guider par un collègue vers un centre thermal promettant de faire de vous une nouvelle personne. Ce genre de départ offre une multitude de chemins pouvant mener à la comédie, au drame voire au fantastique. Voir cet homme dont le quotidien semble l'avoir "abruti" réagir à une situation extraordinaire doit être passionnant. Le choix pris dans Living with Yourself est malheureusement conventionnel, Miles ne sort jamais de son rôle, de sa routine et ceci entraîne rapidement un ennui profond pour une histoire ordinaire dans un scénario à priori extraordinaire. Que ferions-nous si cela nous arrivait ? Comment exploiter un tel changement ? Miles, lui, y voit un avantage à court terme spoiler: (son boulot, son bouquin
) et le show aussi… marque les esprits à très court terme !

J’ai trouvé que c’était une bonne série. Elle peut remercier Paul Rudd pour sa grande performance. Il avait d’ailleurs été nominé pour le Golden Globes 2020 catégorie « Meilleur acteur dans une série comique ou musicale ». C’est la première fois que « Ant-Man » à une rôle si important dans une série, et il le fait à merveille. Sa prestation est d’autant plus impressionnante qu’il doit faire deux rôles en même temps, le sien et celui de son clone. En revanche le casting secondaire n’apporte rien notamment l’épouse jouée par Aisling Bea. J’ai bien aimé le concept qui porte l’histoire. Cela va entrainer pas mal de passage drôle. Il y aura un « affrontement » entre ces deux soi, d’un côté lui en déprime, et de l’autre un clone dont ressort tout le positif. Un équilibrage habile. De plus, cela va aussi influencer la construction des épisodes. Chacun suivra un des deux, pour inverser à celui d’après. Finalement, on verra les deux facettes et cela se complétera. Ça donne un enchainement dynamique et qui sort de l’ordinaire. Cependant, au-delà de toutes ces originalités, on sent que la série à parfois un manque de caractère. Il n’y a pas réellement de passage marquant à part le début. J’aurais aimé que la prise de risque aille parfois un peu plus loin. Surtout que sur la fin, le concept est à bout de souffle. Les derniers épisodes sont plus lents, et on voit que la finalité a du mal à être trouvée. Une fois le concept de base passé, le renouvellement n’est pas évident.

J'ai adoré regarder cette série elle est si drôle si loufoque si atypique ...Grâce au travail et à l'interprétation remarquable et excellente de paul rudd un des meilleurs acteurs du cinéma de ces dernières années j'adore son enthousiasme son dynamisme et surtout c'est l'acteur le plus drôle et le plus touchant que je n'ai jamais vu à la télévision !!! J'espère vraiment qu'il y'aura une suite à cette délicieuse première saison

Cloner sans connaissance de cause ,il se retrouve face à un dilemme ou son clone bien en tout prend le dessus de sa vie ,série je dirait plutôt dramatique .Quelques épisodes un peu long avec ces retours dans le passé pour nous réexpliquer le pourquoi du comment.Dans l'ensemble les acteurs joue,la série est sur une saison assez courte.Ma note = 3 .

Série très sympathique, originale que j'ai vue en 2 jours.
Le thème du clonage est abordée de façon caustique et fais réfléchir sur les conséquences de la bioethique. Ne jouons pas avec la nature et les gènes

Scénario original et surprenant. Satyre social de la société toujours en quête de performance. Netflix.

J'adore cette série. Merci Maximus de m'avoir montrer ce chef d'œuvre de Netflix. Paul Rudd est super.

Serie passable dans l'ensemble pour faire passer le temps. Miles joue très bien or sa femme Kate est assez fatiguante. Actrice très molle... personnage que j'apprécie pas du tout alors qu'elle pourrait avoir des mises en scènes bien plus amusantes

Très bonne série qui se regarde sans prise de tête avec seulement 8 épisodes de 30 minutes .
Paul rudd est doublement excellent !