Bon ben fini...
Ben ouf, quoi... On reste devant par fainéantise, pour voir comment ils vont s'en sortir, au milieu de leurs incohérences, leurs invraisemblances... Ah on est loin de Succession, là, c'est sûr ! On aurait pu espérer une démonstration magistrale (et pas si compliquée, d'ailleurs) sur l'économie, le trading, les crises boursières, les subprimes, etc... Il y avait une superbe matière. On aurait aimé une démonstration cynique comme dans The Laundromat. Rien de tout cela : des tours de passe-passe incompréhensible à coups de shorting, ah le grand mot qui veut tout dire et surtout rien !
Le scénario est truffé d'incohérences, sans lesquelles rien ne fonctionne. Exemples mais attention spoil !
* On est dans une banque, l'une des principales mondiales mais
n'importe qui entre dans la salle des ordinateurs, sans le moindre contrôle. Il y a bien des caméras mais, quand un premier se fait choper... les autres y retournent ! Sans qu'on ait changé la serrure du truc, au demeurant...
* La gentille hackeuse un peu niaise
laisse trainer son appareil-photo en pleine vue et tout le monde regarde gentiment ailleurs à chaque fois qu'elle plante son dossier dans son sac, son manteau, etc..
.
* A la mort du cadre, qui déclenche l'histoire
, tombé d'une plateforme en verre parfaitement transparente, tout le monde regarde en l'air sans voir l'assassin qui n'a même pas bougé
. Ah, spoil, j'avais prévenu !
Les incohérences sont incroyablement nombreuses, ne parlons même pas du personnage de Oliver, à mi-chemin entre Mr Robot et Jamel Debbouze dans H tellement il est finalement maladroit.
Les comédiens en font des tonnes, à commencer par Alessandroi Borghi qui joue avec les yeux. Oui, c'est nouveau, c'est post Actor's studio : le mec en fait des tonnes avec ses yeux. Patrick Dempsey... ben c'est Dempsey, quoi. Et là, il s'en sort honorablement même si, régulièrement on a envie de lui demander pourquoi il a toujours son petit sourire dans le regard (eh
ton fils vient de mourir, quand même !
)
Les femmes sont plutôt meilleures, plus vraies, notamment Kazia Smutniak, sobre et touchante,
même si son rôle part en sucette vers la fin.
Bref, on s'ennuie ferme devant ce truc bien filmé mais vain et creux.