Avis Angels in America

Mike Nichols adapte la pièce de Tony Kushner et en fait une mini-série brillamment mise en scène qui parle tout aussi bien de l'émergence du Sida dans les années 80 que de l'Amérique en elle-même, de ses mœurs à sa société. Critique, émouvante, fantastique, drôle, "Angels in America" bénéficie non seulement d'un travail d'écriture subtil et admirable mais aussi d'un casting impressionnant qui va des plus connus comme Al Pacino, Meryl Streep et Emma Thompson sublime en ange au moins connus mais tout aussi excellents comme Mary-Louise Parker, Justin Kirk ou encore Patrick Wilson. Chaque personnage est touchant malgré ses défauts et nous fait accrocher d'emblée aux six épisodes qui composent la série, jamais dans le tire-larmes mais toujours dans le bon ton. Superbe.

Un casting 4 étoiles pour une mini série traitant de l'homosexualité, de la religion et de la société.
Un petit bijou

Sacrée série quand même... Le texte est bien le plus beau du théâtre américain de cette fin de siècle... Tout cela servi par les meilleurs cachets culturels américains et une pelleté de jeunes nouveaux éblouissants... Angels in America est un vrai opéra (tient d'ailleurs il existe l'opéra, merci au Châtelet!) et la meilleure série qu'on puisse imaginer (malgré Oz et Six Feet Under), voire rêver de réaliser un jour...

Une très belle série. Un peu longue peut-être, mais il faut tout de même reconnaître la grande beauté de l'ensemble, avec un contexte très intéressant et un sujet particulièrement délicat et douloureux : le sida. Traitant au passage de l'homosexualité, ce film le fait toujours avec beaucoup de pudeur et d'intelligence. C'est une très belle création signée Mike Nichols, avec trois interprètes de très grand talent, à savoir Al Pacino, Meryl Streep et Emma Thompson.

Une série qui traite de l'homosexualité et du sida.
"Angels in America" devient vite lassante, d'autant plus qu'il existe déjà des films qui ont abordé ces sujets. Si vous avez du temps, que vous aimez les histoires dramatiques ou que vous êtes fan d'Al Pacino, vous pouvez regarder cette série sans problèmes.

L'action se dèroule essentiellement à Brooklyn! Nous sommes dans les annèes sida, à quinze ans du nouveau millènaire! Le baiser rouge sang de l'ange de la mort plane sur les protagonistes de cette mini-sèrie, incapable de s'adapter à ces annèes 80! Le monde change avec un pays qui commence à se dècouvrir! Alors un Blues pour le droit au paradis avec Al Pacino ? [...] Bon le sujet est lourd (VIH, homosexualitè...) et les rèpublicains en prennent pour leur grade! D'une bonne tenue technique, "Angels in America" n'en traverse pas moins de longs tunnels dialoguès où Pacino (cabotin mais grand dans la mort), Mary-Louise Parker et Jeffrey Wright tirent leur èpingle du jeu! Faut-il encore accrocher au discours philosophique, religieux et politique de toutes ces personnes vivant à New York dans l'urgence et la peur du lendemain ? On nage souvent en plein dèlire et voir un ange qui copule avec un homosexuel peut laisser perplexe, ruinant parfois les efforts du grand Mike Nichols qui, heureusement, n'a rien perdu de son talent! Prèparez-vous - ou non - à l'ouverture des cieux, au meilleur comme au pire, six chapitres à prendre tels quels, avec des malades, des juifs, des mormons, des homos, des intellos...Un peu surcotè quand même à l'arrivèe mais un sujet qui ne laisse pas indiffèrent, ça c'est certain...

Très bons acteurs mais série très (trop) longue. Des lenteurs sont reprochables. Les actrices et les acteurs aident à maintenir cette série à hauteur pour tenir jusqu'au bout.

Les mots me manquent pour décrire cette mini-série !!! Je ne sais pas par où commencer tellement il y aurait de choses à dire...commençons par le jeu des acteurs alors ! A mourir de rire...je n'ai jamais vu tant de brêles réunies au même casting ! Même un mauvais film d'horreur n'en rassemble pas tant ! Pacino comme à son habitude surjoue tout et fait du Pacino mais jusque là rien d'étonnant mais à part Meryl Streep qui s'en tire (et c'est la moindre des choses !) les autres acteurs sont à mourir de rire ! Justin Kirk en tête de liste ! C'est pathétique... et venons en au fond ! Sérieusement qui peut accrocher aux dialogues de cette série ! On m'avait promis un film sur le Sida et les débuts de cette terribles maladie aux USA... et rien de tout ça ! Juste des monologues religieux et politiques, des dialogues interminables, insupportables truffés d'humour débile ou intello ! Rien de réaliste et ne parlons pas des trips que le malade se tape sur des anges, des prophètes, des ancêtres morts de la peste durant les siècles précédents, des érections nocturnes...les trips de la femme de l'avocat avec Mr Bobard et ses voyages à travers des frigos...c'est vraiment insupportable ! Je grimaçais, râlais puis riais tellement j'hallucinais devant tant de conneries ! Je m'attendais à de l'émotion (j'ai regardé The Normal Heart sur le même sujet quelques jours auparavant et je peux vous dire que la comparaison fait très mal !!) et vraiment je n'ai jamais rien vu d'aussi infect ! Zéro pointé !!! Je suis déglingué !

La première chose que l'on remarque dans Angels in America c'est son casting truffé de grands noms, qui jouent à merveille leurs rôles respectifs, malades, parents, rabbin.. etc. Le problème de cette série et que certaines séquences où l'on voit apparaître une figure angélique sont grotesques, dénuées de sens et ennuient plus qu'elles n’intéressent. Vu que ces scènes sont plutôt nombreuses la série perd de sa puissance. Pourtant les deux derniers épisodes sont particulièrement touchants et réussis, faisant presque oublier les 4h visionnées auparavant. Un sujet difficile traité parfois avec finesse, parfois non, mais au final une série qui mérite d'être vue pour le portrait, parfois touchant qu'elle dépeint de ces new-yorkais dans leur combat contre la maladie du Sida.

Les années 80 et l’apparition du SIDA transformées en une fresque HBO luxueuse, dans un New York aux tons ocres, avec un casting à tomber et Mike Nichols à la réalisation. A l’écriture, Tony Kushner adapte sa propre pièce de théâtre, une sorte de mélo teinté de religion, où les visions et fantasmes des personnages occupent une place de choix. Le résultat est un réalisme magique pas toujours du meilleur goût, mis à distance par un humour et une ironie relativement efficaces (sauf quand la pénible Emma Thompson en fait des tonnes dans le rôle de l’ange), mais encore beaucoup trop imprégné de mysticisme et de premier degré pour mon goût. Côté casting, on n’est pas déçu et, malgré les belles prestations des vétérans Pacino et Streep, ce sont les outsiders qui retiennent l’attention, à commencer par le génial Jeffrey Wright, que j’ai découvert ici, et la merveilleuse Mary Louise Parker, qui rejoint pour moi Kate Beckinsale dans la catégorie des carrières les plus injustement sacrifiées d’Hollywood. Ce qui frappe surtout, c’est la théâtralité de cette adaptation, succession de tableaux entrecoupés d’ellipses, où les situations ont parfois tendance à s’étirer ou à se répéter (on n’échappe pas à quelques ronronnements dans le rythme), pour mieux laisser briller la véritable star du show: les dialogues. On pourra les trouver sur-écrits ou, eux aussi, trop théâtraux, mais cette aisance dans le style, cette précision dans le rythme et cette beauté de la langue m’ont impressionné à chaque épisode et restent pour moi la principale raison de regarder la série. Probablement aussi la principale raison pour laquelle elle a attiré de si grands comédiens. Un regret quand même : le personnage de Patrick Wilson, peut-être le plus attachant et le moins caricatural de tous, est relativement sacrifié par les deux derniers épisodes.

Angels In America est la seule série qui ait réussi à m'envoûter à ce point... Etant passionné par les apparitions d'anges dans les films (Dead Or Alive 2 de Takashi Miike ou encore Twin Peaks de David Lynch), cette série était obligée de m'intriguer alors je l'ai acheté en DVD pour la découvrir et je n'ai pas du tout été déçu. En effet, la mise en scène de Mike Nichols est très inspirée et le scénario de Tony Kushner bourré d'onirisme, d'émotions et d'humour. Qui plus est, tous les acteurs sont fabuleux: Al Pacino, Meryl Streep, Emma Thompson, Mary-Louise Parker (Mention spéciale car je l'ai vraiment trouvé touchante dans son rôle de femme reveuse abandonnée par son mari), Jeffrey Wright (Epatant en homosexuel extravertie), Patrick Wilson, Justin Kirk, Ben Shenkman, James Cromwell,... Il faut aussi noter que certains de ces acteurs jouent trois à quatre rôles dans la série, certains sont faciles à reconnaître, d'autres pas du tout.
Pour parler du scénario, disons qu'il touche à la sexualité, au SIDA et à l'homosexualité dans les Etas-Unis paradoxaux du milieu des années 80 et que chaque protagoniste représente une contradiction différente entre la morale et la sexualité. Passionant de bout en bout...
Laissez-vous emporter par les délires poétiques et oniriques (L'apparition d'Emma Thompson en ange est un grand moment artistique et émotionnel) d'Angels In America, série qui a remporté 5 Golden Globes et 11 Emmy Awards... Phénoménal !!!

En fait c'est trop spécial pour que je puisse comprendre. Mais en tout cas ça laisse à réfléchir et ça laisse un bon arrière goût... Les acteurs étaient excellents et tout ^^.

Une mini-série qui se distingue d'abord par son casting incroyable (tant de talent réuni), les acteurs ont chacun plusieurs rôles (le plus fou : Meryl Streep en rabbin). Le sujet du film est très bien abordé, à travers ses personnages si différents et qui ont pourtant ont ce point commun, le sida, qui commence tout juste à se faire connaître. L'homosexualité est abordé de différentes façons (sexualité cachée, rapport à la religion). Le tout est merveilleusement dirigé par Mike Nichols, qui signe un chef d'oeuvre en 6 épisodes.

Génial, les années 80 furent le pic de cette maladie. Aborder cette décennie, avec le SIDA et ses conséquences est très courage et réussit. Je salue aussi le fait qu'ils n'est pas oubliés les autres personnes qui ont souffert de l’homosexualité pâtant de leur époux.

Original mais plutôt décevant. La série lasse très vite, dès le premier épisode, mais il est intéressant de voir les 6 épisodes car ils apportent un point de vue différent.