The Wall (La Faille) est un très bon polar, mais ceci n’est pas un polar norvégien mais un polar québécois, une mini-série policière de huit épisodes d’une heure sur fond de meurtres et d’enquête au sein d’une communauté dans le Grand Nord canadien.
L’intrigue se déroule dans la ville minière de Fermont, reconnue pour « Le Mur » le principal bâtiment de la ville, qui fait écran aux vents du Nord. Cet édifice, où logent des centaines de travailleurs et leur famille, abrite aussi l’essentiel des services, même un bar de danseuses.
The Wall (La Faille) est remplie de conflits familiaux, de drames camouflés, de résidents permanents et de ce qu’on appelle des fly-in-fly-out, de la violence sous-jacente et des secrets partout dans une communauté serrée où tout le monde se connaît, où tout le monde se soupçonne.
Cette série offre des images à couper le souffle, la mine frappante, la nature étonnante, la neige et le froid omniprésent… La série dévoile bien touts les sons de cet environnement si particulier, l’écho des pas qui résonnent, la neige qui craque…
Une série audacieuse et captivante, une histoire complètement addictive, un très bon polar à la Asa Larsson à voir en rafale.