Avis Anatomie d’un divorce

Attirée par un casting de qualité, j'ai globalement bien aimé cette série psychologique. Le héros évoque un personnage de Woody Allen, médecin juif new yorkais très névrosé, manquant d'assurance et de capacité d'affirmation dans le milieu bourgeois où il évolue, mal à l'aise avec l'argent qu'il gagne et en quête de sens alors qu'il est en plein crise de milieu de vie, vient de divorcer d'une femme qui a des valeurs très différentes, et peine dans la relation avec ses enfants. Son bavardage auto centré incessant est relayé par celui de la narratrice, son amie d'enfance. Ce procédé classique de voix off est assez lassant mais la narratrice joue un rôle central permettant de présenter le point de vue de Tobby, puis sur les dernier épisodes, celui de sa femme, en écho avec son propre vécu à elle. Les procédés narratifs sont classiques également, avec des flash back très réussis où les protagonistes semblent vraiment avoir 20 ans de moins. De nombreux thèmes existentiels sont abordés (le rapport à l'argent et à la réussite, la notion de couple, de famille, de parentalité - [spoiler]particulièrement dans le cas de Rachel qui a eu une enfance douloureuse marquée par un vécu d'abandon et un accouchement traumatique entrainant une dépression post partum puis un nouvel effondrement dépressif [ /spoiler], le temps qui passe et la difficulté à accepter la perte de sa jeunesse, le sens de la vie...). L'ensemble est très bien joué et les deux derniers épisodes particulièrement touchants.

Série intéressante mêlant psychologie du couple et quête de soi-même, portée par un personnage central bavard et angoissé tout droit sorti d'un film de Woody Allen. Mention spéciale à Lizzy Caplan excellente en narratrice et quarantenaire pommée, mais petite déception sur l'interprétation de Claire Danes. Une série parfois ponctuée de clichés et de longueurs, mais qui se laisse regarder.

Mon cœur balance entre aimer et détester cette série; les personnages sont fade avec une morale improbable et ils traitent leurs enfants comme des objets. Jesse Eisenberg, le personnage principal aurait plus besoin de consulter un spy plutôt que de passer son temps à avoir des relations sexuelles hors normes avec tout un tas de femmes. C'est déconcertant de voir que l'on puisse comparer les personnages de cette série à ceux de Woody Allen qui ont nettement plus de profondeur d'âme et d'imagination. Reste le coté narratif qui est intelligent, la description d'un monde newyorkais ou y vivre demande en effet beaucoup d'argent, mais cette série a un coté ennuyeux auquel il est difficile d'échapper.

il y a des choses très bien observées dans cette série, sur les rapports humains, sur la fragilité des relations, sur le rapport à la parentalité, à l'argent, à la dépression... Mais dieu que c'est bavard et ennuyeux par moment. Difficile de s'attacher à ces bourgeois new yorkais pleurnichards et auto-centrés. Le personnage de l'amie geignarde est particulièrement détestable, on a envie de lui mettre des claques pour la secouer. Claire Danes est magistrale, dommage qu'on ne la voit pas plus car elle est de loin la plus touchante.
Au final une série qui m'aura procuré une vraie frustration : j'avais envie de l'aimer beaucoup plus, mais si je fais le bilan des 8 épisodes, je me suis plus souvent ennuyée que je n'ai été intéressée.

Une série sur la crise de la quarantaine et les crises de couple, avec plusieurs illustrations différentes. Bien filmée et bien jouée, la série dure huit épisodes bien remplis et relativement bien rythmés.

Des épisodes initiaux réussis et un casting plutôt chouette confèrent à cette série un capital sympathie certain. Pas de quoi en faire un classique non plus avec une voix off trop présente et des épisodes geignards à la fin. Divertissement honnête.

Le niveau de qualité est très élevé pour une série (acteurs, écriture, réalisation, musique...). Le show arrive à s'inscrire dans une Amérique actuelle désenchantée de façon intelligente.
Je suis tout de même resté en dehors en général; j'ai 23 ans et la série s'adresse peut-être plus à un public plus mûre. J'ai trouvé les personnages trop antipathiques pour vraiment m'attacher à eux.

J'ai globalement passé un bon moment. Dommage, le dernier épisode est de loin le moins intéressant, il est même assez ennuyeux. Le message sur la crise de la quarantaine est carrément lourdingue !
Il y a des trucs bien vus, j'ai notamment bien aimé la façon dont sont décrites les fausses amitiés avec d'autres parents qui sont plus du réseautage qu'autre chose, et la "puanteur" de certaines personnes due à leur richesse et à leur statut social.
C'est assez choquant de voir comment ces new-yorkais sont auto-centrés quand même, avec cette obsession de pouvoir et d'argent qui finit par les rendre malades et malheureux, et que tout cela commence dès le berceau !
Anecdotique, mais les femmes américaines sont très énervantes avec cette façon de parler en prenant une voix grave (le fameux "vocal fry") qui leur donne une voix qui sonne beaucoup plus vieille que leur âge... Qu'est-ce que c'est moche !

Magistrale. Histoire très bien racontée des deux côtés. Anatomie est le très bon terme choisie pour voir au ralenti la décomposition d'un couple, les raisons d'un divorce. Problèmes de la vie urbaine, de parents essayant chacun au mieux de ses capacités . Grande série s'il en est !

J'ai terminé cette série frustrée ! J'aurais voulu davantage voir et entendre Claire Danes, exceptionnelle dans son interprétation. Je n'ai pas réussi à trouver le mari sympathique, et les interrogations métaphysiques et conjugales de son amie m'ont plutôt laissée indifférente. Ceci étant dit, j'ai regardé les huit épisodes avec plaisir, mais toujours avec ce sentiment d'attente sur le vécu et ressenti de Rachel. Le film est très déséquilibré de ce point de vue.

Série extrêmement touchante.
Claire Danes est juste épatante dans cette série.
Je suis passé du rire au pleure et ça faisait longtemps que ça ne m étais pas arrivé.
Je recommande.

Énorme. Un peu long se mettre en place. Distribution épatante, les derniers épisodes sont exceptionnels de tension et de vérité sur les couples modernes.

Dans cette série on peux ressentir les émotions de chaque personnes comme s’ils étaient à côté de nous.
On ressent la force de chacun, leurs peurs, leurs inquiétudes, leurs doutes…
Psychologiquement excellente !

Néanmoins le rôle de Rachel, joué de façon magnifique, se termine de façon décevante, brutale, j’aurai aimé une suite, un rôle plus positif pour elle.
Elle a une force incroyable, elle est complètement dépassée par ses démons du passé. A travers son rôle, le réalisateur met en avant l’entrée dans la maternité, la souffrance que certaines mères doivent affronter :
- l’incapacité d’accepter l’enfant qui nous a fait souffrir car il a rouvert des souffrances de l’enfance,
- la culpabilité de lui en vouloir et avoir le sentiment de lui faire du mal,
- le questionnement sur soi suite au geste que réalise le médecin « qu’à t’il vu en moi pour qu’il décide d’agir ainsi ? Je suis donc faible »

Ayant travaillée en maternité durant de nombreuses années je sais que devenir mère est d’une telle souffrance pour certaines… et malheureusement ces mères ne sont pas protégé…
Il y a beaucoup à faire dans le domaine de la santé et cette série nous le montre.

Rachel ayant à subir des émotions tellement forte, développe une force qui l’a pousse a se développer professionnellement dans le seule but d’agir ainsi pour le bien être de ses enfants.
Elle comble son incapacité à être mère par l’apport d’argent, un grand appartement, des super amis, une place en école privé, des super vacances…

Mais Toby ne le comprend pas malheureusement et les conflits arrivent…

Au cours d’une dispute, Toby lui dit de façon violente ce qu’elle essaye de taire depuis des années, à savoir son incapacité à être mère… c'est d’une telle violence pour elle qui n’est malheureusement pas armé du tout… elle développe donc une maladie psychique…

Cette série met en avant le besoin d’aide, la reconnaissance en cas de souffrance, l’acceptation de certain choix… et les dégâts qui apparaissent quand cela n’est pas fait…

Le rôle de Toby est moins marqué par la souffrance, il est remplie de peur, de doute, et l’absence de Rachel le renvoie à ses difficultés…
Il a un besoin de se protéger des remarques de sa femmes qui ont été violente et inadapté… (une violence dirigé envers lui par manque de reconnaissance)…

Cette série est intéressante… et peux faire prendre conscience de l’intérêt d’apaiser les démons du passé…
D’agir avec une communication bienveillante… et une forte empathie.











cez lui