
Depuis neuf saisons, M6 essaie de régler les problématiques amoureuses de célibataires endurcis dans Mariés au premier regard. Avec plus ou moins de succès. Car, si de nombreux mariages ont eu lieu sous le soleil de Grans puis dans le jardin botanique de Gibraltar, peu ont résisté aux affres du temps. Aujourd'hui, seuls Laure et Matthieu (saison 5), Pauline et Damien (saison 7), et plus récemment Alice et Florian (saison 8) s'aiment encore follement.
Des tests scientifiques basés uniquement sur la libido ?
Pour les autres, la désillusion est venue frapper à leur porte et a sonné la fin de la romance. Tracy et Flo (saison 8) ont pris des chemins différents sans aucune animosité l'un pour l'autre quand Bruno et Alicia (saison 7) se sont écharpés par médias interposés avant de divorcer. Ces ruptures à répétition laissent songeurs les fans du programme, qui remettent en cause régulièrement les compatibilités entre les deux candidats supposés être sur la même longueur d'onde. Nos confrères de Voici ont donc mené l'enquête dans leur numéro en kiosque le 11 avril 2025. On y apprend que la méthode scientifique utilisée par les experts ne serait pas si fiable en raison du contenu des tests. “Presque toutes les questions concernent le physique ou le sexe : est-ce qu’on est branché cul ou pas?”, signale ainsi un candidat passé par cette phase de questionnement.
"Rien n'est scientifique", un ancien participant balance sur le contenu des tests de compatibilités
Mais cette voix discordante ne serait pas isolée. Un autre ex-participant dénonce lui aussi la véracité de ces tests. "Rien n’est scientifique, c’est du pipeau. D’ailleurs, ça se voit dans les résultats”, souligne-t-il, rejoint par une autre cobaye, qui affirme qu'un prétendant lui a été assigné avant même qu'elle réponde aux questions des spécialistes. Auprès de Karen Aboab, la productrice de l'émission, Le Parisien avait réussi à glaner quelques détails sur ce fameux test. Et s'il était bien question d'une investigation sur leur libido, il était également demandé aux concernés leurs préférences physiques mais également les critères rédhibitoires. "On les scanne de A à Z", assurait la productrice. Des données rentrées dans un ordinateur, avant que la science ne soit censée de faire le reste...