Avis sur When You're Strange

Document exceptionnel qui plonge dans l'ètrange en retraçant le parcours des « Doors » , ce groupe mythique dont le leader ètait le charismatique Jim Morrison, l'ange rebelle qui s'est brûlè les ailes le 3 juillet 1971 à Paris, rue Beautreillis, et qui est donc rentrè par la grande porte dans le sinistre « club des 27 » . Rien ici n'est racontè au sens classique du terme, mais l'essentiel est là et l'ange et le dèmon, la star et le rebelle avec cette formidable puissance crèatrice et cette èvidente pulsion d'autodestruction finira par en payer le prix fort! Un narrateur inspirè (et pas n'importe lequel), Johnny Depp, qui nous règale dans un doc intelligemment tournè par Tom DiCillo en s'attardant sur la vie de Morrison, l’icône de toute une gènèration! Les annèes 60 commencent par un coup de feu (la mort de J.F.K), la lutte pour les droits civiques s'intensifie, la guerre du Vietnam s'amplifie et devient plus sanglante, le mouvement hippie s'enflamme et les plus de 30 ans deviennent un ennemi culturel! Exit Ricky Nelson; la fin d'une èpoque! Le pouvoir rèsiste mais une contre-culture se dèveloppe! Pour certains, les drogues comme le LSD ouvrent les portes de la perception! Un profond sèisme culturel divise le pays en deux! De ces fissures, èmerge un groupe qui s'appelle « The Doors » . John, Ray, Robbie et Jim le « Lizard King » . L'insurrection est ce soir, aujourd'hui, demain, devant les portes de la perception! Pour certains, Jim ètait un poète, l'âme pris au piège entre le paradis et l'enfer! Pour d'autres, ce n'ètait qu'une rock star se consumant d'elle-même! Mais une chose est sûre: vous ne pouvez pas vous consumer que si vous êtes enflammè! Indispensable...

ANGEL HEART. Un immense plaisir d'écouter à nouveau la musique des Doors et l'univers du déjanté Jim Morrison. Un documentaire inventif et brillant avec un très bon choix d'images d'archive.

J'ai mis "2 étoiles", comme ça, au pif.
Je n'ai jamais été un fan inconditionnel extatique des Doors et de Jim Morrison (j'ai 59 ans), mais je connais pas mal leur musique que j'apprécie "raisonnablement.
Je vais aller voir le film ce soir et je reviendrai en écrire davantage plus tard.

Après avoir vu le film, je passe à 3 étoiles. J'ai bien aimé ce documentaire un peu court, malgré le fait qu'on y insiste trop sur les frasques de Jim Morrison et pas assez sur la musique des Doors. On entend beaucoup d'extraits, mais jamais un seul morceau en entier. Voila en tout cas un film qui me donne envie de ressortir ma collec' de vinyls partiellement doublée par des CD. Dernier point : on aurait aimé avoir les sous-titres des chansons en VO, pas traduits...
Film à voir... pour les fans.

Magnifique film, avec des belles reprises, des images anthologiques de Jim dans le désert avec en contre fond le soleil couchant. La preuve d’une belle carrière, des tubes à répétition et durant sept ans. Un film à voir.

Exceptionnel. Réservé toutefois aux fans des Doors ... ou à ceux qui veulent les découvrir !
"Il y a l'univers du connu et l'univers de l'inconnu. Entre les deux il y a The Doors" - Jim Morrison

Evident, vrai, malgré un coté commercial et revival un peu ennuyeux. A propos de la vie des Doors, des vrais rebelles.

Documentaire magnifiquement bien monté et structuré. On ne retrouve aucun témoignage actuel concernant les Doors mais seulement une compilation d'images d'archives des années 60 narré par l'acteur Johnny Depp. Entre succés du groupe et décadence de son mythique chanteur, l'immersion dans cette époque est totale. Un excellent documentaire qui s'adresse autant aux fans du groupe qu'aux curieux désirant mieux connaitre l'histoire de cette formation de légende.

Enfin un biopic authentique, un Rockumentaire de haut niveau, envoûtant et très bien écrit. Et oui, même en 2013 je suis sous le charme, les oreilles et les yeux grands ouverts, tous les sens en éveil. Superbes images et sons du dieu Jim Morrison.

Etant fan du groupe je ne pouvais qu'aimé ce documentaire. Film composé uniquement de vidéos et photos d'archives, une grande place est faite à la musique des Doors. Le texte narré par Johnny Depp est très détaillé, explicatif du style et admiratif. En plus le montage et le rythme sont bordélique (dans le bon sens du terme) et terriblement rock 'n roll.

Mmmm je l'attendais aussi ce film. Un documentaire sur les Doors, en VO évidemment, ça ne pouvait que me plaire. Pari gagné. Un film inhabituel, qui sort des sentiers battus du documentaire. ici pas d'interview fadasse des différents intéressés, une reconstruction quasi linéaire de l'histoire du groupe, avec ses temps forts et creux, sur fond de chansons du groupe parfois dans des versions inconnues ou rares ou live. Une quantité astronomiques d'images d'archives inédites, la beauté du numérique, la voix hypnotique de Johnny Depp... Peu de choses que l'on apprend si l'on est déjà connaisseur, à part peut-être quelques anecdotes sur l'élaboration des albums et des éclaircissements sur les procès et les concerts sulfureux. Au final, Jim Morrison en sort grandi, mythifié, réhabilité presque. Et de superbes images, irréelles, d'un film qu'il a lui-même tourné avant sa mort.

Un comble : réussir à faire un documentaire barbant sur les Doors !

Je suis allé voir ce film sans véritable et pure volonté mais je peux vous assurer que c'est impressionnant : Bien ficelé, bien rythmé et puis enrichir sa culture général ne fais de mal à personne

When you're strange est un stupéfiant travail d'archives, difficile d'en croire nos yeux devant tant d'images rarissimes, intimes, cadrées comme si elles n'attendaient que d'être mises dans ce documentaire. Une anecdote, un concert virulent, n'importe quel autre fait évoqué quant au groupe ? Le documentaire vous sort la vidéo-preuve à l'appui comme un atout glissé sur une table de jeu, dans la plus grande sobriété du joueur qui remporte la mise, devant des vaincus sidérés. C'est exactement le sentiment que l'on éprouve face aux archives bluffantes qui nous en mettent plein les yeux à chaque nouvelle information. Cependant, à cette richesse d'archives, il faut opposer une narration hasardeuse. On parle moins du style ultra-neutre de Johnny Depp (argument commercial du film, mais qui fait le travail de lecture avec sérieux) que du contenu : un démarrage en cinquième vitesse (beaucoup trop d'informations lancées comme des balles dans les dix premières minutes, on n'en retient pas la moitié) qui cale par la suite (plus aucune information parfois, tandis que l'on diffuse de longues séquences de chant sur image fixe... Le moins intéressant du film) pour ensuite revenir en vitesse de croisière, pétaradant comme un gentil documentaire Arte (qu'on adore). Mais le final bientôt s'essouffle, on passe sur le décès du chanteur en un tournemain, et l'on regrette que le documentaire n'ait pas dérogé à sa propre règle de ne pas mettre d'interviews (un parti-pris risqué mais qui change - justement - des docs d'Arte), pour mettre les deux extraits très courts (8 min) du père et de la sœur de Jim Morrison quant à sa disparition, présents en bonus de l'édition DVD. Dommage car l'on assiste à un véritable festival virtuose de l'archive, dont la narration n'est pas à la hauteur. Il n'en reste pas moins que si l'on est un simple curieux méconnaissant The Doors, on en apprend énormément sur ce groupe éphémère en "live" (à peine plus de quatre ans ensemble) mais intemporel en culture. Gloire au King Lezard !

DiCillo tente par sa mise en scène de mettre un peu de relief à son documentaire dont on apprend que très peu de choses nouvelles sur le groupe, pour qui s’intéresse un tant soit peu aux Doors. Il offre en contrepartie une petite quantité d’images inédites qui portées par la musique de ce groupe intemporel donnent le plus bel effet. C’est donc plus un documentaire de fan pour les fans qu’un film informatif sur la trajectoire en flamme de ce groupe phare. On appréciera ,ou pas, la voix-off de Johnny Depp qui vient conter la vie tumultueuse et poétique de feu Jim Morrisson.

A la gym, Maurice sonne. On connaissait DiCillo depuis le fabuleux « Ça tourne à Manhattan » mais on ne le connaissait pas comme documentariste. Exercice particulier que celui de monter des images existantes et sans faire soi-même la moindre prise de vue. Mais dès les premières minutes, on saisit que l’objectif consiste à mettre en lumière des scènes tournées par Morrison en personne et de leur donner un sens prémonitoire. Le film montrera donc un assemblage d’archives live, de scènes plus intimes et d’images inédites tournées par Morrison. Au final c’est assez instructif pour qui n’est pas déjà un spécialiste du personnage. On capte toute la grandeur et la décadence d’un grand créateur et de son époque. Car en parallèle du destin du groupe mythique il y a bien sûr le portrait d’un temps troublé et troublant. On frémit et on jubile devant l’énergie que dégagent les scènes live qui valent à elles-seules le visionnage. Reste que le film de Morrison ainsi monté ne colle pas toujours avec le reste et il laisse surtout perplexe. Un brin d’audace et moins de didactique, voilà sûrement ce que ce film aurait du être. Un moment bien rock ‘n roll néanmoins !