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    Möbius
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    2,8
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    940 critiques spectateurs

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    tony-76
    tony-76

    1 000 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juin 2013
    Ça passe de justesse ! Même si le film est plein de surcharges (scènes d'amour trop longues entre autres) on ne s'ennuie pas, et pourtant il n'y a pas de sang, de cascades surréalistes qui donnent un dynamisme à ce genre de films, c'est fort ... Cécile de France sensible et Jean Dujardin ne surjoue pas ce qui rend le personnage naturel et réaliste. Ce film est assez atypique, on ne sait si il est moderne, ancien, francais, américain, à petit ou grand budget et au final c'est un film agréable, mais des incohérences auraient pu être améliorer.
    lara cr28
    lara cr28

    63 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mars 2013
    Une histoire d'espionnage très alambiquée dont on ne perçoit les enjeux qu'à la fin. Le tout servi par un jeu d'acteurs très brillants et scandé par des scènes érotiques d'une belle intensité.
    vive-le-cine123654789
    vive-le-cine123654789

    78 abonnés 621 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mars 2013
    Ben on va dire que ce film est une semi-déception. Déception, car j'avais espoir de voir enfin un grand film français d'espionnage. Semi, parce que tout n'est pas à jeter dans ce film. L'histoire est somme toute assez classique et prévisible. Rien de bien innovateur, avec les grands clichés du film d'espionnage. La romance y a une place relativement importante, mais elle est malheureusement très mal gérée, à mon sens. Une relation passionnelle dans laquelle, au final, il ne se passe pas tant de chose que ça. Et c'est souvent niais par moment. Disons que souvent, on voit les deux protagonistes ensemble et on se dit "Oui, chouette. Et ?". C'est pas suffisamment approfondi pour revêtir l'importance capitale qu'elle joue dans l'intrigue parallèle. Sans parler qu'elle ne s'y imbrique pas si bien que ça. Le personnage central dit un moment qu'il se trouve avec une équipe de bras cassés...jamais il n'a eu autant tord dans tout le film : même des bleus auraient fait des espions plus corrects. Cette équipe d'espionnage est parfois désespérante de nullité et d'abrutissement. A se demander comment ils sont arrivés là. Le seul qui sort son épingle du jeu, c'est le chef d'équipe...et pourtant son personnage est vraiment très superficiel. Idem pour les méchants, qui sombrent dans les plus grands clichés des méchants russes. On se croirait retourner dans un film américain lors de la Guerre Froide. Enfin, le personnage d'Alice, si elle plutôt bien écrite lors des passages "économiques", le reste du film nous propose un personnage assez plat et sans saveur. Certains dialogues sont d'ailleurs tellement mal trouvés qu'on se demande si ce n'est pas fait exprès. Et une fin qui traîne trop en longueur et qui aurait eu le mérite d'être coupée lors de la résolution de l'affaire ( spoiler: et pas tirer sur la corde pour annoncer une happy-end inappropriée
    ). Bref, une histoire qui avait le potentiel d'être très intéressante mais qui se casse la binette un peu trop vite. Une incursion qui laisse cependant présager que la France peut désormais faire de bons thrillers et pas seulement des comédies foireuses. Niveau acteur, c'est globalement correct. Jean Dujardin et Tim Roth sont les deux qui sortent du lot, sans pour autant être extraordinaires. Cécile de France est à l'image de son personnage : parfaite en requin de la finance, pas terrible le reste du temps. Le reste du casting est couci-couça. Certains rôles sont bien interprétés, d'autres sont navrants (sans parler des dialogues vraiment lourds). Mais rien de bien catastrophique, ce qui est déjà ça. Niveau technique, on sent qu'Europa a mis les moyens, et c'est peut-être pas plus mal. On sent une tendance à américaniser le film, mais il y a toujours cette pattes française qui nous rappelle d'où ça vient. Une musique pas vraiment marquante, sauf à 2-3 reprises, mais en accord avec le film. Des décors très bien mis en valeurs. La mise en scène est à l'image du film : tantôt, elle propose des plans et des scènes vraiment bien trouvés ; tantôt, c'est très classique et n'arrive pas à donner de la dimension au film. Seul différence : si sur le scénario, la romance est très moyenne ; en terme de mise en scène, elle est le gros point fort du film. Bref, un film au final assez moyen mais qui est de bonne augure pour la suite. De très bonnes idées mais encore pas mal d'erreurs et de défauts qu'il faudra gommer pour prétendre à mieux.
    elbandito
    elbandito

    307 abonnés 945 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2013
    Sur une Côte d’Azur magnifiquement photographiée, Jean Dujardin et Cécile de France forment un couple glamour dans cette romance hitchcockienne sur fond d’espionnage. Si le jeu de Cécile de France sonne parfois faux, Jean Dujardin est incroyable de sensibilité et de pudeur dans son rôle d’un agent double amoureux. Secondé par un Tim Roth linéaire mais efficace, ce beau trio d’acteurs emmène le nouveau film d’Eric Rochant vers des sommets d’émotion. L’un des meilleurs films français de l’année.
    benoitG80
    benoitG80

    3 296 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 mars 2013
    "Möbius" cette histoire d'espionnage située à Monaco où sont mêlés Américains et Russes, laissait espérer un film haletant et passionnant !
    Malheureusement, il n'en est rien et la déception s'installe donc très vite.
    En effet, on ne croit pas du tout à ce scénario alambiqué qui donne une histoire confuse et tirée par les cheveux tellement les invraisemblances et incohérences nous gênent au point de devoir faire un effort constant pour tout saisir et ne rien perdre de l'intrigue plutôt laborieuse !
    Et par dessus tout, le duo Jean Dujardin et Cécile De France en ne fonctionnant pas du tout ne facilite rien. Ce héros n'est pas crédible du tout en agent russe, jouant trop sur son charme et son physique tandis que l'héroïne (trader/espionne, rien que ça !) est une nouvelle fois mal employée comme c'était déjà le cas dans "Au-delà" de Clint Eastwood !
    Ces rôles sérieux sont totalement contraires à sa personnalité où le naturel et une certaine candeur caractérisent ce personnage jusqu'à même émerger ici, un comble au point de la desservir et de la discréditer complètement !
    Les seconds rôles sont peu convaincants, surtout l'équipe qui épaule Dujardin, relevant plutôt du bricolage !
    À préciser, que la scène de l'ascenseur évoque celle du très bon film "Drive" mais en reste là, sans comparaison aucune...
    Bref, malgré une très bonne idée de départ et quelques trop rares bons moments, ce film inabouti fleure plutôt l'amateurisme et n'est pas le meilleur film d'espionnage qui soit !
    D'autres sont passés maîtres en la matière bien avant...
    septembergirl
    septembergirl

    554 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juillet 2013
    Un thriller français tout à fait honorable et correct, doté d’une belle mise en scène, d’un scénario solide et d’un duo glamour qui porte littéralement le film. Une réalisation qui se laisse suivre du début à la fin sans ennui. Un film efficace dans lequel amour et espionnage s'entremêlent tel le ruban de Möbius !
    Nico591
    Nico591

    37 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juillet 2013
    Ça fait du bien de voir un film français qui se donne les moyens de ses ambitions : realisation très soignée, casting international, tournage dans plusieurs pays.
    Ce qui en fait un film d'espionnage mêlé à une histoire d'amour très réussi, dans la lignée de certains films d'Hitchcock, l'histoire d'amour ne sombre jamais dans le mélo, et ne prend jamais le pas sur le suspense, mais au contraire les deux genres se complètent parfaitement.
    Jean Dujardin et Cecile de France sont parfaits dans leurs rôles, avec ce film le cinéma français prouve qu'il peut faire aussi bien que les américains dans le genre du thriller.
    pierre72
    pierre72

    121 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 février 2013
    Eric Rochant aime vraisemblablement les films d'espionnage, moi pas. Par contre, j'aime bien Cécile de France et Jean Dujardin. Et malgré une critique indulgente mais laissant sous entendre qu'on pouvait ne rien comprendre à l'intrigue du film, je m'en suis allé au cinéma, prêt à tout. Verdict ? Mitigé....donc, je développe un peu.
    Cécile (Alice dans le film) est une trader et pas n'importe laquelle puisqu'on lui doit la chute de Lehman Brothers, excusez du peu. Persona non grata de toute l'Amérique du Nord, elle bosse maintenant à Monaco, multipliant les combines troubles et maniant des millions de dollars au profit de ....là j'ai déjà décroché....mais on s'en fout, elle est tellement belle et crédible à l'écran que l'enrichissement de quelques nantis passe au second plan. Elle bosse et elle aime son papa qui habite aux States. Cécile est approchée par Emilie Dequenne (Sandra dans le film), se disant agent dans une brigade financière mais en fait du FSB (KGB aurait été plus parlant pour moi), avec la mine sombre de la fille qui redoute le goulag ( je sais ça n'existe plus paraît-il...). Bref, elle fait de son mieux pour convaincre Cécile d'approcher et de donner des renseignements sur un oligarche russe nommé Rostovsky. Cécile, bonne fille, accepte parce qu'Emilie lui promet qu'elle pourra retourner aux Etats-Unis vivre auprès de son papa. Mais le succès de cette approche par la tristouille Emilie est en fait due au coaching intense de son chef, Jean Dujardin (alias Grégory, mais aussi Moïse un peu plus tard). Ah! Jean....barbe de trois jours, costume hyper classieux coupé par Armani (?) et surtout mâchoire serrée et sourire en deuil, il fait tout ce qu'il faut pour nous ne pensions pas qu'il est de nouveau OSS 117. Je vous rassure tout de suite, on n'y pense pas une seconde, enfin si, mais ce n'est pas du à Jean mais plutôt au scénario qui commence à devenir plus compliqué. Jean va devoir suivre de loin Cécile mais Jean et Cécile sont suivis par des lourdauds amis de Jean qui vont s'apercevoir que le méchant russe fait suivre Cécile par un dénommé Khorsov qui lui même.... Là, je ne suivais plus rien, perdu dans les méandres d'un scénario un peu compliqué pour ma petite tête. Heureusement qu'au milieu de ces filatures emberlificotées, il y a Jean et Cécile qui vont se rencontrer et s'aimer, passionnément ! Nettement moins compliquée à suivre l'histoire d'amour ! Jean, pourtant excellent espion, déroge totalement à la déontologie du métier à la russe (parce que chez James Bond....) en couchant dès le premier soir avec Cécile. Et là, bingo, ils sont sexuellement hyper-compatibles ! Cécile prend un pied dingue...et nous offre des orgasmes étranges entre le halètement de la méthode de l'accouchement sans douleur et les soupirs chics d'une bourgeoise qui se retient parce Jules-Antoine et Marie-Sixtine dorment dans la pièce d'à côté. Ils sont tellement faits l'un pour l'autre que même habillée, dès que Cécile se colle sur Jean, elle a un orgasme.... C'est beau l'amour...
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    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 11 mars 2013
    Cinq ans pour écrire le scénario d’un film aussi peu consistant ? Je n’y crois pas ! J’y suis allé confiant, plein de bienveillance, et au fur et à mesure que l’on approchait de la fin, je me décomposais inexorablement. Et quand les spectateurs commencent à quitter la salle au bout de vingt minutes, c’est pas très bon signe.
Si Möbius est un film d’espionnage, l’intrigue est tellement mince que ça ne peut pas fonctionner en l’état. Cette histoire, on l’a filmée des milliers de fois en mieux. Ici, on ne tremble pour personne, les méchants ne sont pas méchants, les gentils sont à peine sympas, du coup on ne fait même pas l’effort de s’identifier au moindre personnage.
Si Möbius est une histoire d’amour, elle est tellement diluée, voire « noyée » dans la masse qu’elle ne m’a pas intéressé. Il semblerait que Rochant fasse allusion aux « Enchainés », mais malheureusement n’est pas Hitchcock qui veut…franchement, quelle manque de modestie, et surtout quelle frime !
La mise en scène est poussive, on sent la caméra tout le temps, les ficelles sont multicolores et ressemblent à des câbles d’amarrage. En fait tout est lourdingue dans ce film. Rochant a enfilé des gros sabots qui font du bruit. Un plan sur deux est un « très gros plan », et à la longue ça fatigue, surtout dans cette lumière orangée qui ne tarde pas à devenir écoeurante. C'est long, c'est lent, c'est chiant, et surtout ça ne semble pas fini...
Cécile de France est bien, comme d’habitude, en revanche Jean Dujardin n’a jamais été aussi mal dirigé. Il n’a pas une seule scène dans laquelle il peut s’exprimer et montrer par exemple une nouvelle facette de son talent. N’importe quel autre comédien aurait fait l’affaire. 
Comparé aux « Patriotes », ce Möbius là fait pale figure. C’est un film qui sent la poussière, un film rance, qui n’a rien de moderne, qui ne nous tient pas en haleine, un film qui ne sert à rien…vite vu, vite oublié.
    willyzacc
    willyzacc

    71 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 février 2013
    Franchement pas terrible pour toute la pub qu'on à eu.. Un polar français à l'américaine, peu crédible et vu mille fois, okay c'est dans le monde des finances mais ça ne change rien.. Et les scènes d'amour sont d'un ridicule (mais j'ai du mal avec Cécile de France il faut dire..). Pas un grand film.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 112 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2013
    Avant d'aller le voir, j'avais identifié comme risque, concernant ce "Möbius", celui de vouloir faire plus américain que les Américains. Eh bah finalement : pas du tout ! Il y a une maîtrise formelle dans ce film d’Eric Rochant assez inouïe. Très inventive, très sophistiquée et surtout très équilibrée, cette réalisation a pour grand mérite de savoir tout peser à sa juste valeur et ainsi ne jamais tomber dans un formalisme putassier qui cherche à singer sans comprendre. Et ce qui m'a vraiment plu dans ce 'Möbius' c'est que cette maîtrise formelle soit au service d'une histoire remarquablement travaillée et justement rythmée. Jamais un seul instant le film ne tombe dans une facilité ou ne torche une situation par un cliché comme souvent le font les films de genre à la française. Non, décidément, non : on a vraiment ici une affaire qui sait mêler romance et espionnage avec beaucoup de brio et de malice. Et si toute cette belle architecture devient si vivante c’est qu'elle sait s'appuyer sur un duo Jean Dujardin/Cécile de France au sommet de leur art, le couple servant des dialogues remarquablement ciselés avec beaucoup de justesse et de conviction. A lire cette logorrhée que je fais de "Möbius", vous pourriez presque vous demander pourquoi je ne lui ai pas mis la note suprême. C'est peut-être finalement ce que j'ai le plus de mal à définir. Peut-être que le film tire sa faiblesse de sa force. J'ai adoré voir un traitement aussi subtil et fort des personnages dans une intrigue d'espionnage, tout comme j'ai adoré la romance qui se tisse autour d'un enjeu aussi cornélien. Seulement voilà, au final, c’est aussi à cause de cette alliance hétéroclite que le film peine véritablement à s'enflammer. L'intrigue d'espionnage est trop fournie (surtout sur la fin) pour laisser la romance véritablement s'épanouir. Inversement, je trouve aussi au final que la romance fait parfois parasite à l'intrigue d'espionnage qui, sans ça, aurait pu être davantage fouillée. Alors certes, c'est dommage d'être si prêt du film à extase pour au final ne pas vraiment toucher au but. Il n'empêche qu'il y avait bien longtemps que le cinéma français ne m'avait pas autant enthousiasmé. Donc, j'entends féliciter amplement Eric Rochant et l'invite aussi grandement à poursuivre dans cette voie car, telle que je connais l'académie des César, ce n'est certainement pas elle qui, l'année prochaine, félicitera cette audace et cette maîtrise.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 mars 2013
    Désolée pour ceux qui croient que Cécile de France surjoue les scènes de sexe.
    Quand on a la chance rare de rencontrer la personne avec laquelle la communion des corps est absolument parfaite et divine, je peux vous assurer que c'est véritablement ainsi. Et ça vous emporte, ça vous bouleverse, ça vous émerveille, c'est un véritable ..... cadeau de la Vie.
    Et c'est la première fois que je vois à l'écran un couple qui montre cela avec une remarquable justesse .....
    Alors oui, ce n'est peut être finalement pas un film d'espionnage mais bien un film d'amour .......
    cd78
    cd78

    4 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mars 2013
    A mon avis ce film est un chef d'oeuvre, car il y a une excellente histoire, des acteurs fabuleux, de l'émotion, et un vrai film d'espionnage en même temps! J'avais aimé "les patriotes", j'ai adoré Möbius!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 15 mai 2013
    Intrigué par un teaser plutôt réussi, lorgnant du côté d’Inception, j’étais plutôt ravi de découvrir en séance de Label des Spectateur UGC, et donc en avant-première, le film Möbius. Grand retour de Jean Dujardin après son triomphe aux Oscars l’année dernière, le film offre au comédien un rôle beaucoup plus sérieux qu’à l’accoutumée le plongeant dans la peau de Gregory Liubov, un agent du FSB, anciennement KGB, totalement à l’opposé du Hubert Bonisseur de La Bath d’OSS 117.

    J’évoquais un certain enthousiasme à l’idée de découvrir le film, mais cet engouement fut de courte durée tant Möbius s’enfonce tout au long de son développement narratif dans les abîmes de la médiocrité. Costumes, musique, acteurs tout sonne faux et gangrène un scénario alambiqué menant à une certaine nausée. À mesure de son avancée le film implose perdant minute après minute ses moindres intérêts. La pluralité linguistique était le plus grand risque et cause beaucoup de tort à Jean Dujardin et Cécile De France qui ne trouvent jamais aucune crédibilité que ce soit en anglais, en russe ou bien même dans leurs scènes en français.

    Le titre est parfaitement approprié tant nous avons l’impression de tourner en rond au milieu d’une histoire incompréhensible et inutilement compliquée. La relation Liubov (Jean Dujardin) / Alice (Cécile De France) est non seulement inintéressante mais en plus de cela ridicule la faute à des scènes de sexe interminables totalement absurdes, qui ont à plusieurs reprises provoqué des rires dans la salle de cinéma. Seul Tim Roth parvient à tirer son épingle du jeu, mais malheureusement sa prestation correcte et les quelques décors exotiques du film (Monaco, Moscou, Bruxelles) ne parviennent pas à empêcher le film de sombrer.

    En somme, Möbius n’a rien du film d’espionnage vendu dans la bande-annonce teaser, et se marque comme le premier vrai ratage de l’année, sa place dans le Flop 10 de 2013 déjà garantie. À éviter à tout prix !
    tixou0
    tixou0

    621 abonnés 1 966 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 février 2013
    Qui veut la peau de Rostovski, juif russe élevé en Angleterre (ce qui explique qu'il parle anglais comme...un Anglais, et permet à Tim Roth de l'incarner), puis de retour au pays, y étant devenu un oligarque flirtant d'un peu trop près avec la mafia locale ? Le FSB (ex-KGB), et /ou la CIA ? Qui manipule qui ? Côté russe, un Dujardin aussi peu crédible que possible en ex-mafieux devenu colonel des SR (envoyé très jeune en stage en France, ce Gregory Lioubov parle surtout français - ceci expliquant cela !) ; côté Oncle Sam, Alice Redmond (franco-américaine, ce qui permet de la faire parler surtout français - la Belge Cécile de France se débrouillant cependant en anglais), tradeuse en délicatesse avec la SEC, négocie son retour aux States en undercover dans une banque monégasque. Les intrigues se superposent apparemment, mais l'entrelacs est en fait un ruban de Möbius, à une et non deux faces (d'où le titre, "géométrique" !). Le canevas façon "thriller" est d'une grande pauvreté à y bien regarder (scénario du réalisateur) et la mise en scène n'accroche pas : produit fini médiocrement "français", en dépit d'ambitions anglo-saxonnes. Quant au "supplément" sentimental (romance condamnée d'avance entre Gregory et Alice), il frise en permanence le ridicule et s'y vautre lors de scènes "torrides" réitérées, avec orgasmes extatiques mais douloureux pour la jeune femme. Une étoile pour le seul Tim Roth qui tient correctement sa partie de "méchant".
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