Derniers Avis sur Le Géant de fer

Le géant de fer, adapté d'une nouvelle de Ted Hugues, est un bijou des années 90. Un enfant découvre un immense robot qui s'emmêle vite les pinceaux dans le réseau d'électricité terrestre. L'enfant va l'aider à comprendre la Terre dont il ne fait visiblement pas partie. Une grande complicité naît entre ces deux personnages, par opposition à l'armée qui ne parvient pas à voir le robot comme autre chose qu'une menace.

Le tout sur fond de guerre froide, avec des vidéos absurdes de prévention qui passent à l'école. Le film montre avec intelligence à quel point nous sommes démunis face à la bombe atomique. Face aux productions des grands studios que je trouve de plus en plus génériques, ce film est particulièrement touchant, et malgré le contexte inquiétant, constitue une note d'espoir. Le dessin a bien vieilli, l'animation 2D a toujours eu beaucoup de charme. Il y a même quelques séquences de 3D dessinée qui dynamisent la mise en scène.

C'est aussi un éloge de l'imagination des enfants, et leur passion pour les figures protectrices (les références à superman sont nombreuses). C'est même un façon de montrer que leur empathie et leur communication sont plus spontanées que celle des adultes, chargées de règles sociales.

« Le Géant de Fer » m'a ému par sa tendresse, sa complicité et l'intelligence du cœur, offrant une fraîcheur d'âme mêlée à une maturité d'esprit. Il s'agit d'une critique violente d'une époque, riche en niveaux de compréhension, s'adressant autant aux adultes qu'aux enfants, avec un scénario touchant sur la guerre froide. L'animation est soignée, le graphisme harmonieux, et les personnages, bien que parfois un peu simplistes pour les standards cinématographiques, restent attachants et contribuent à une trame narrative captivante. Ce film réussit le tour de force de réunir petits rêveurs et grands exigeants grâce à sa gestuelle précise et son univers merveilleux, malgré un graphisme qui aurait pu être plus raffiné. C'est sans doute l'un des meilleurs dessins animés américains de ces dernières années, une authentique merveille du cinéma d'animation moderne qui prouve que la concurrence dans ce domaine engendre de véritables petits chef-d'œuvres. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).

Ce film magnifique est trop peu connu à mon goût. C'est l'histoire d'une amitié incroyablement émouvante dont n'importe quel petit garçon rêve à mon avis. Je pleure jamais mais l'émotion y est en tout cas.

Un film esthétiquement et scénaristiquement magnifique, parfait. Rien à enlever, rien à changer. Cette histoire très touchante d'amitié entre un petit garçon et un robot géant venu de l'espace aborde avec délicatesse mais sans aucune mièvrerie de nombreux sujets, y compris les plus difficiles (la guerre, la mort, la bombe atomique). Les personnages secondaires sont tout aussi irrésistibles de drôlerie, d'humanité, mais aussi de bêtise et de méchanceté pour certains... Bref ce film aurait mérité une sortie fracassante. Heureusement aujourd'hui, sans être aussi connu que le également génial "Indestructibles", il trouve l'accueil qu'il mérite parmi les fans du genre.

Film d'animation, coécrit et réalisé par Brad Bird, Le Géant De Fer est une œuvre magnifique. L'histoire se déroule dans le nord-est des Etats-Unis à la fin des années cinquante, et nous fait suivre l'arrivée dans une petite ville d'un grand robot métallique d'origine extraterrestre qui va se lier d'amitié avec un garçon de huit ans et un jeune artiste beatnik, alors que dans le même temps il est recherché et traqué par l'armée. Ce scénario, adapté d'une nouvelle de Ted Hughes, publiée en 1968, nous plonge au cœur d'une intrigue captivante de bout en bout de sa durée d'un peu moins d'une heure et demie. Ce récit est d'une immense beauté, traitant d'une amitié improbable avec authenticité. On se délecte de chaque instant passé en compagnie de ces personnages attachants, à commencer par le jeune garçon Hogarth Hughes et de l'immense robot qui entretiennent une relation touchante. Ils sont entourés par d'autres protagonistes appréciables comme Dean McCoppin et Annie, la maman de l'enfant. Le Général Rogard campe lui un antagoniste qu'on adore détester, jouant donc parfaitement son rôle. Tous ces individus ont des rapports procurant beaucoup d'émotions, à commencer par énormément d'humour. Car oui, malgré la situation dramatique, le ton se veut particulièrement amusant. Mais on éprouve également d'autres sentiments face à ces visages mémorables, notamment de la tristesse. Les dialogues échangés sont eux d'une belle justesse. Si le fond est grandiose, la forme embellie encore plus ce récit. La réalisation de Brad Bird est remarquable et est couplée à une direction artistique tout simplement somptueuse. Chaque scène est un bijou grâce à ce visuel charmant, aussi bien au niveau des décors que de l'aspect des personnages. Les couleurs sont elles sublimes et judicieusement choisis en fonction de la gravité ou non de la situation, changeant au fur et à mesure des péripéties. Cette esthétique ravissante est en plus accompagnée par une b.o. en totale symbiose avec les images. Les compostions signées Michael Kamen donnent encore plus d'ampleur aux mésaventures et accentuent le côté épique de certaines séquences. Cette rencontre amicale s'achève sur une fin à la hauteur des attentes, venant ainsi mettre un terme à cette histoire bouleversante. Car oui, Le Géant De Fer est une véritable pépite devant absolument être visionnée, aussi bien par les petits que les plus grands, tant c'est une création remarquable pétrie de qualités aussi bien narratives que visuelles.

Un joli conte d’animation d’une innocence touchante et visuellement séduisant sur l’amitié entre un gamin et un robot ovni en métal dans l’Amérique de la Guerre froide.

Le géant de fer a acquis une réputation culte avec le temps, ce que je comprends. La qualité de l'animation est indéniable, elle n'a pas vieilli d'un poil. Cette histoire d'un robot, qui est initialement programmé pour tuer (en tout cas il en a les capacités) et qui décide de ne pas être une arme, est très pacifiste et mignonne. Peut-être un peu trop, c'est en tout cas ce qui m'a un peu refroidi, on ressent vraiment qu'on est devant un film pour enfants. Bref, ça reste un bon film, je recommande.

Un très bon film d'Animation coécrit et réalisé par Brad Bird. Son scénario débordant d'imagination nous offre une aventure fantastique pleine de péripéties et d'action.
Le réalisateur et coscénariste de l'excellent "Ratatouille" et des " Indestructibles " nous offre un très agréable moment de distraction avec une histoire qui ravira les petits par son esprit, et séduira aussi les plus grands avec une fiction anti violence dotée d'une belle morale.

"Le Géant de Fer" est un beau dessin animé assez drôle pour les enfants et convenable pour les adultes. Le style du dessin est appréciable et le scénario est classique mais plutôt bien exploité quoique j'ai trouvé quelques passages un peu tirés par les cheveux.

C'est la première fois que je regarde ce film (le fait d'avoir vu le monstre de métal récemment dans le jeu de combat de la Warner m'y a sûrement poussé) et je ne regrette pas mon visionnage. Je trouve l'animation excellente, cette 2D m'a beaucoup fait penser au film Atlantide de Disney qui est par ailleurs selon moi une œuvre définitivement sous-coté. Le géant de fer raconte donc l'histoire d'un enfant vivant seul avec sa mère, il est le cliché du gamin intelligent malgré la pauvreté et la solitude (comme il est intelligent et frêle il se fait marcher dessus par ses camarades), il essaye donc de briser cette dernière en adoptant divers animaux jusqu'à un soir tomber nez à nez avec ce géant. Leur relation est comparable à E.T. il est vrai, cependant dans ce film le garçon n'a personne d'autre à qui parler mis à part sa mère qui rentre tard le soir et Din le ferrailleur avec qui il va garder le secret du géant. On retrouve dans le film une relation père-fils inversée où c'est l'enfant qui va expliquer au géant comment se comporter et lui apprendre à s'exprimer. Le film nous fait passer par plusieurs émotions spoiler: , j'avoue avoir ri lorsque le géant soulève la grange alors qu'il pourrait ouvrir la porte, et évidemment l'empathie que nous éprouvons pour cet être chaleureux pourtant de métal froid à la fin (même si il survit au final ce qui rend le tout moins dramatique)
. Ce film met en lumière (j'ai d'ailleurs trouvé les jeux de lumières particulièrement réussis tout du long) la paranoïa lors de la guerre froide dû au McCarthyism mais aussi la possibilité de pouvoir devenir ce que l'on souhaite peut importe notre origine et notre milieu spoiler: : le géant de fer est une arme conçue pour anéantir des mondes mais lui ne veut pas tuer car ce sont des valeurs que le garçon lui a inculqué, il souhaite être superman, sauver des gens en abandonnant sa fonction primaire de machine assoiffée de sang, il a le pouvoir de devenir ce qu'il veut être
. Au final le géant de fer est un classique de l'animation qu'il faut absolument voir au moins une fois, entre Le bon gros géant et E.T (Spielberg a d'ailleurs renvoyé la balle au film en lui laissant une place dans ready player one), il saura convenir à tous adulte comme enfant encore aujourd'hui.

que dire... j ai verse ma petite larmichette.
ce film d animation est tres beau a regarder et vieillis tres bken, l animation est fluide, la palette de couleur tres equilibree, le doublage vf d une belle qualite bref le travail est soigne et ca se ressent meme en 2021.
question scenario, s il semble basique au premier visionnage on remarque de belles subtilite et de tres beaux messages sur la question de l homme face a l inconnu et a une entite plus puissante que lui. tout ce qui est different n est pas forcement mauvais et a detruire.
le traitement du geant est tres interessant, programme dans une certaine optique ce dernier peut et veux par sa volonte se detacher de ce qu on a fait de lui pour devenir ce qu il veux etre reellement.
les personnages humains principaux evoluent aussi bien en peu de temps, incarnant les cliches de leur personnalites dans un premier temps, ils s enrichissent au contact les uns des autres et forment une belle dynamique.
on notera egalement les subtilite du texte sur des notion comme la mort et le meurtre, la violence d une attaque et la violence en simple reponse a une attaque, qui font du bien.
un tres beau film qui en dis assez pour prendre les reflexions proposees telles qu elles ou les approfondir si on le souhaite.
a voir et a avoir a la maison !

c'est le meilleur dessin animé c'est tout genre si vous cherchez quoi regarder bah regardez ça. C'est un film adapté à tout types d'âges et tout types d'être vivants..les robots géants vous ne serez pas déçus ! allez voir cette bombe atomique qui va apaiser vos coeurs

Super dessin animé, l'histoire d'un robot apparemment venue sur terre pour exterminer l'humanité, s'étant cogné a l'atterrissage, il a oublié ce qu'il était venus faire sur terre, de là une amitié avec un enfant ce forme, l'armée elle, en a peur, à juste titre, vue que c'est une arme, mais ce n'est pas une simple arme, finalement il sait aimer.

Aujourd’hui Brad Bird est aux côtés de John Lasseter (directeur créatif jusqu’en 2016) et Andrew Stanton, l’un des réalisateurs vedettes des Studios Pixar. Suivant dès son plus jeune âge un parcours relativement classique qui le verra passer chez Walt Disney où il collabore à l’animation de « Rox et Rouky » avant d’être licencié pour avoir trop affirmer ses points de vue artistiques, Brad Bird est recruté par la Warner pour le projet d’adaptation de « l’homme de fer » de l’écrivain anglais Ted Hughes qui décède juste après la sortie du film. Brad Bird qui œuvre au scénario propose une adaptation plus sérieuse au Studio qui envisageait initialement une comédie musicale avec Pete Towhnshend (producteur associé sur le film) des Who au générique. C’est donc dans le contexte de la Guerre Froide que l’intrigue est replacée. Au sein d'une petite bourgade du Maine, le jeune Hogarth vit seul avec sa mère. Passant le plus clair de son temps devant le poste de télévision, il constate un soir que l’image du poste se brouille. Montant sur le toit de la maison, il découvre que l’antenne a été arrachée. Curieux, il décide de remonter la piste du coupable. S’enfonçant dans la forêt, il tombe sur un énorme robot prêt à dévorer une centrale électrique. Mais le robot est pris dans les câbles, recevant décharge sur décharge. Hogarth actionne l’interrupteur et sauve le robot qui devient son ami. Le petit garçon va devoir agir pour le protéger des humains et notamment des autorités qui prises d’une paranoïa anticommuniste veulent éliminer ce qu’il croit être une arme de guerre. Hogarth sera aidé par le gérant d’une ferraille où le robot trouvera refuge et de quoi se nourrir. Brad Bird par une animation appropriée se glisse avec dextérité et transporte le spectateur avec lui dans l’ambiance des films de science-fiction des années 1950 qui ont aujourd’hui retrouvée une aura teintée de nostalgie. Rien ne manque des stéréotypes de l’époque, notamment les militaires prêts à sortir l’artillerie lourde tout comme l’agent envoyé en éclaireur, borné et imbu de lui-même au possible. Les personnages fort bien dessinés (au réel comme au figuré) contribuent à entretenir un suspense teinté d’humour mais aussi de poésie. L’ensemble se révèle une charge contre la violence de nos sociétés et notamment de l’Amérique où la possession d’armes est comme une seconde nature pour de nombreux citoyens. Brad Brid en sait quelque chose qui une dizaine d’années auparavant avait vu sa sœur Susan tuée par son mari. Ce premier essai plus que prometteur qui n’a pas rencontré son public mais a tout de même ouvert les portes des studios Pixar à Brad Bird qui cinq ans plus tard connaîtra la consécration avec « Les indestructibles » qui fera un carton au box-office . On pouvait s’y attendre.

chef d'œuvre incroyable digne du 7e art. par où commencer....déjà un remaster en 1080p parfait, une bande son et des musiques incroyables, dans une merveilleuse ambiance des année 58/60, une qualité de dessin et d'animation incroyable (1999) un scénario très émouvant avec un robot tout mimi et un petit enfant. tout simplement unique que dire d'autre j'en perd mes mot.....