Derniers Avis : Gone Girl - Page 10

Un film intelligent et Fincher est un grand metteur en scène ...on ne le dira jamais assez ! "Gone Gril" est un modèle de thriller autant dans sa narration que dans la mise en scène . Du vrai grand cinéma !

Impossible de passer à côté de Gone girl !

N'ayant pas lu le livre avant, j'ai découvert cette histoire directement par le film. L'intrigue est très bonne et plus nous avançons dans l'histoire plus nous sommes captivés. L’aspect thriller est bien présent et il est au summum du genre. Rosamund Pike est époustouflante dans son rôle de femme diabolique car le mystère autour de son personnage est bien tenu. Son duo avec Ben Affleck fonctionne très bien et il est très intéressant de voir dans pareil cas comment la machine médiatique et judiciaire se met en ébullition. Film rythmé et nous sommes plongés dans l'histoire dés le début en attendant de connaître le dénouement… Un film à voir absolument !

Chiant à mourir, pas crédible, navrant...comme disait Baffie : "n'y allez pas c'est une m***e" !!! Heureusement c'est plus dans les salles, mais économisez tout de même 2h30 de votre temps : à la place regardez plutôt Vercingétorix ou les Bronzés 3, c'est également raté mais au moins c'est du nanard qui fait rire.

Eve : Bon film mais trop long. Il y a des petites aberrations mais on fait avec.
Micha : Film correct mais je trouve que ce rôle de psychopathe est abusif...

Vu le 12/12/2019.
Un thriller vraiment glaçant qui ne laisse pas insensible surtout vu la fin du film.
Il se découpe grosso-modo en 3 parties.
D'abord, l’enquête où on a l'impression que Nick Dunne (Ben Affleck) est le meurtrier de sa femme ce qui ne serait guère étonnant vu qu'il semble ne pas trop l'aimer, il lui fait cocu, il passe tout son temps dehors en la délaissant, il l'a même plus ou moins frappé... l'opinion publique le dézingue et le traine dans la boue, seule sa sœur Margo (Carrie Coon) continue à le soutenir.
Ensuite, on apprend en fait que la vrai coupable c’est la malveillante Amy Dunne (la délicieuse et inquiétante Rosamund Pike) qui a organisé de façon de maitre son propre meurtre et on voit que le cœur d'une femme blessée peut être extrêmement ingénieux pour préparer sa vengeance.
Et enfin la dernière partie où Amy prépare son retour, Nick a pris attache avec l'excellent avocat Tanner Bolt (Tyler Perry) et essaye de s'en sortir mais implacablement, sa femme va revenir à lui avec une scène de meurtre glaçante qui rappelle la même scène dans Basic Instinct.
Dans l'ensemble j'ai bien aimé ce film de David Fincher même si je suis très circonspect de la façon dont il montre les thèmes principaux: les femmes sont possessives et dignes des pires harpies pour se venger, l'homme est un pourri qui fait cocu avec une jeunette (on peut d'ailleurs admirer au passage la plastique de la sublime Emily Ratajkowski), le mariage n'a aucun avenir et finalement, à part la femme-flic (jouée par Kim Dickens) et Margo, la plupart des autres personnages sont des pourris à leur façon. Même l'amant Desi Collins qui se fait assassiner sauvagement ressemblait aussi à un gros pervers en puissance, autoritaire et possessif jusqu'à l’extrême.
Au final, on ressort un peu choqué par ce film surtout à la fin (quand on sait que Amy et Nick vont devoir continuer à vivre ensemble, pour quoi faire au final, continuer à souffrir?) et que l'opinion publique est bien abusée par cette machiavélique manigance.

Un jeune couple bien sous tous rapports se découvre sous des aspects inattendus. Fincher sait y faire, il s'agit d'un thriller psychologique de haute volée. On est étonné en permanence par le déroulement de l'histoire, ce qui en soit est déjà très fort. Les acteurs pourtant porteurs de rôles très difficiles sont excellents affleck et Pimeko en tete. On mesure ici la différence entre un très bon réalisateur et un bon réalisateur. La description sous-jacente de la société de l'image et de ses excès est bien montrée. Un film exceptionnel qui vous marque automatiquement.

Je l'avais vu une première fois à sa sortie mais je ne me souvenais pas exactement de tout, du coup, je me suis dis que je le regarderai une seconde fois aujourd'hui. A vrai dire, je suis déçu. David Fincher est l'un de mes réalisateurs préférés, les acteurs sont efficaces, le scénario est plein de retournements, la photographie est digne de ce nom ... mais ça ne suffit pas. J'ai trouvé que les rebondissements étaient pas fous, je dirai même qu'ils sont trop prévisibles et surtout la fin est complètement quelconque. C'est justement le moment ou le long métrage peut devenir soit très bon soit très moyen et bien j'ai choisi la deuxième option. A vrai dire, j'ai trouvé que l'on tournait en rond pendant deux heures et demies et que l'on aurait pu ajouter plus de mystères par exemple. Et puis, c'est à coup de "je t'accuse" et "oh puis non" et puis "oh si finalement", c'est bon y a un moment ou ça devient insupportable. Il aurait fallu se pencher sur d'autres aspects du film pour plus de variété. Après, je ne vais pas dire que "Gone Girl" est un navet mais quand on connait le niveau de l'homme qui en est à sa tête, les moyens disponibles, les méga productions, etc ... je m'attendais cent fois à mieux. Comme souvent dans mes critiques, je suis le c*l entre deux chaises. On aurait pu faire quelque chose de plus réussi. 11/20.

Un film magistral.
Une histoire qui nous tient en haleine du début à la fin.
On doute durant tout le film et de nombreux rebondissement permette de garder l'intérêt des spectateurs.
En petit bémol on a le jeu moyen de Rosamund mais qui ne gâche pas l'histoire et la réalisation de haute volée.

C'est un chef d'oeuvre que nous offre là David Fincher ! En effet, le jeux très convainquant de Ben Affleck, l'histoire intrigante, la fin inattendue et spectaculaire, l'ambiance mystérieuse et stressante... nous pousse a remettre sans cesses ce que l'on croit comme acquis en question. A la fin d'un premier visionage, le rebondissement final est si immense qu'il nous pousse à revoir ce chef d'oeuvre comme le fait si bien les oeuvres de M.Night Shyamalan. Si vous n'avez pas encore vu ce film au suspense immense... qu'attendez-vous ?

L'effroyable jeu des apparences médiatiques est démontré dans cet implacable thriller, avec d'excellents interprètes, un scénario remarquable, et toute la maestria du réalisateur David Fincher.

N'y allons pas par 4 chemins : Gone Girl est un chef d'oeuvre ! Il n'y a aucun temps mort, aucun relâchement narratif. Les acteurs sont brillants, Ben Affleck est saisissant, mais c'est surtout Rosamund Pike qui impressionne ; quelle prouesse de sa part. Elle fait véritablement peur. On termine ce film en se disant qu'au fond, on ne connaît jamais vraiment l'autre, et que celui/celle qui dort à nos cotés conserve une part de lui/elle qui nous restera à jamais inconnue. Jusque dans ses dernières secondes, Gone Girl est un coup de maître. A la fois puissant, complexe, intelligent, drôle et déstabilisant, on passe par tous les états, par toutes les émotions. Le film débute par une belle histoire d'amour et se termine comme un thriller.

Un thriller qui change et qui est très bien ficelé. Je pense qu'il y a beaucoup de scène inutile et qu'ils auraient pu écourter un peu. L'actrice principale fait flipper

Allez-y sans le synopsis et sans voir de bande-annonce. Laissez-vous surprendre par le suspens planant et les dénouements qui vous cloue le bec.

Pour la réalisation de son dixième long-métrage, le cinéaste David Fincher revient à son registre de prédilection, le thriller, en adaptant le best-seller de Gillian Flynn ("Les Apparences") et en lui confiant le scénario de ce film sombre et énigmatique.
Aux commandes de ce projet, le perfectionniste créateur des célèbres thrillers Seven, The Game et Panic Room nous livre une adaptation réussie et acclamée par la critique, qui retranscrit fidèlement la noirceur et le machiavélisme d'une histoire originale, sans oublier une touche d'humour noir qui sert parfaitement l'intrigue. Encore une fois, David Fincher prouve son incontestable talent pour nous entraîner dans des histoires sombres, profondes et complexes qui nous tiennent en haleine jusqu'au bout.
Cependant, il est important de préciser que ce résultat très satisfaisant n'est pas sans rapport avec la prestation envoûtante de Rosamund Pike, qui renoue avec le succès après Meurs un autre jour (2002), grâce au rôle d'une auteure brillante et séductrice, mais terriblement dangereuse. Jouant à la perfection Amy Dunne, cette psychopathe en apparence innocente, l'actrice n'a pas hésité à modifier sa morphologie pour rendre la transformation de son personnage plus crédible. Car après tout, l'apparence est l'un des thèmes majeurs du film.
Au-delà de l'intrigue principale, cette réalisation est également une violente critique contre le jeu des apparences alimenté par les médias, un aspect satirique que l'on retrouve également dans une autre création de David Fincher, Fight Club, même si sa cible est différente. Ici, le réalisateur n'hésite pas à attaquer sans retenue ce milieu médiatisé et peu scrupuleux, prêt à tout pour faire de l'audimat et participant à sa manière au drame qui se joue en ignorant la présomption d'innocence et en étant prêt à condamner à mort un innocent. Mais l'apparence ne s'arrête pas là. En effet, bien que son apogée s'inscrive dans les dernières minutes du film, elle englobe également toute l'histoire d'Amy, sa personnalité et son passé. La première intuition est de porter toute la responsabilité de ce trouble social sur l'écrivaine, mais c'est encore se laisser avoir par les apparences. Finalement, est-ce uniquement de sa faute ou également celle de parents s'étant servis de l'enfance de leur fille pour en faire un personnage, avec toutes les conséquences psychologiques que cela peut avoir ? Après tout, les véritables coupables sont probablement ces parents qui ont crée une icône et n'ont pas hésité à continuer de saper la vie de leur fille, puisant dans ses ressources personnelles pour combler leurs dettes. D'ailleurs, il aurait été intéressant de traiter davantage cet aspect du scénario qui aurait pu permettre au spectateur de ressentir plus d'empathie envers "l'antihéroïne" détestée et offrir un portrait plus contrasté de sa personnalité.
Consacrée par de multiples nominations et récompenses, Rosamund Pike est accompagnée de Ben Affleck dans la peau de Nick, l'époux manipulé. Bien que sa prestation ait bien moins convaincu les critiques, il faut noter que l'acteur a abandonné un projet pour rejoindre celui de Fincher. Pour le reste de l'affiche, on retrouve principalement Neil Patrick Harris (How I Met Your Mother) dans le rôle d'une autre victime d'Amy Dunne, Carrie Coon (Fargo) dans celui de la soeur de Nick et Kim Dickens (connue par les fans de Lost) qui mène l'enquête. On a même droit à la présence de la mannequin Emily Ratajkowski, qui occupe une place mineure mais dont il s'agit de la première apparition notable au cinéma.
Résultat : Gone Girl devient la deuxième meilleure réussite au box-office américain pour David Fincher, après Seven dix-huit ans plus tôt, un succès qui se confirme en France avec un joli nombre de deux millions d'entrées.
Pour conclure, il me semble opportun d'aborder brièvement les polémiques grossières et injustes de misogynie ayant entaché l'équipe de réalisation et provenant d'individus incapables de faire la distinction entre fiction et réalité. Comme l'a déclaré la scénariste, ces derniers mettent d'ailleurs en évidence une différence de traitement dans l'interprétation des personnages malveillants. Là où les rôles masculins de ce genre sont considérés comme ceux d'antihéros, les réalisations qui montrent des femmes dans la même situation sont jugés comme misogynes et dégradantes pour la condition féminine. Mais si on suit cette logique et qu'on l'adapte aux personnages masculins, que doit-on donc penser d'Hannibal Lecter qui réduit l'homme à une bête sanguinaire et cannibale ? Du révérend Harry Powell qui n'hésite pas à s'attaquer à d'innocents enfants dans La Nuit du chasseur ? De toute évidence, un point commun : la susceptibilité de ces critiques ignore complètement le fait que la quasi-totalité des rôles de méchants au cinéma sont ceux d'hommes.

Dernier film à ce jour de David Fincher qui avait déjà surpris le monde avec le final de Fight Club, le twist de Gone Girl se distingue des autres films du genre par sa place dans le récit, non final mais au milieu, plongeant l’histoire dans une toute autre dimension. Le suspense implacable, les personnages sombres et le mécanisme pervers servent ce thriller, retors et glaçant.
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