Derniers Avis : Une nouvelle amie - Page 10

A part le joli minois d'Anaïs Dumoustier et sa palette d'expressions multiples, qui donne un peu de subtilité à ce film ,on est dans la caricature et le guignol.Le sujet traité va très mal à la mise en scène d'Ozon car on dirait qu'il se moque avec sa mise en scène distanciée et très léchée sans aucune intériorité.

C'est long, indigent. Les acteurs tournent en rond dans une intrigue inexistante, on imagine ce qui va suivre dans les cinq premières minutes et rien ne vient contrarier l'imaginaire, hélas! Au secours! Invoquer Almodovar ou Hitchcock est un pur blasphème. FUYEZ...

Cela faisait longtemps que je n'étais pas sortie d'une salle de cinema mais ce film nous en donne l'occasion. Le ton est faux, le scénario repose sur une seule idée, et on oscille en permanence entre le drame, le comique, le burlesque, mais sans réussir dans aucun des domaines. Allez donc voir un autre film!

Déçue par le film malgré un casting alléchant...
J'ai connu un Ozon beaucoup inspiré!

Sorte de conte finalement maladroit et naïf, presque militant en faveur de la théorie du genre, en effet tous les personnages sont soit ambigus sur leur choix sexuel, soit tournés en dérision comme le mari "classiquement macho" ou les beaux parents...en gros si on ne s'interroge pas sur son identité sexuelle profonde on est rétrograde et plutôt stupide! On trouve aussi des incohérences psychologiques gênantes, un Duris à contre emploi qui se croit obligé d'avoir une gestuelle et un phrasé horriblement caricatural et une Anaïs qui a toujours la même expression d'étonnement, ça n'est vraiment pas terrible et par séquence assez nettement ennuyeux. Déçu par Ozon sur ce film très dispensable.

Bienvenue dans le monde "ambiguë" de Monsieur François Ozon...

Ou comment trouver son identité sexuelle...
Parce que oui à la sortie de ce film je met au défi quelqu'un de mature d'avoir des doutes sur sa propre identité : on sait ! Mais certainement pas tout... On sais juste ce qui nous perturbe (ou pas) voire ce qui nous dérange (ou pas)...
Bref ce film nous bouscule et nous questionne sur la normalité ?
On aime ou on aime pas, mais le sujet ne laisse pas indifférent.

Romain Duris signe ici une vrai performance, un vrai beau rôle, porté par une Anaïs Demoustier parfaite !

Le 15ème film de François Ozon a les mêmes qualités que les précédents : un mélange paradoxal de grand classicisme dans la mise en scène, la direction d'acteurs, les décors déshumanisés et un sujet complètement braque.
Après le bébé qui vole de "Ricky", l'ado qui se prostitue de "Jeune et Jolie", Romain Duris joue au veuf travesti. Spoiler ? Que nenni ! Le pitch d'Une nouvelle amie est depuis longtemps éventé.
La transformation de David en Virginia donne lieu à quelques scènes attendues et décevantes. Le trouble identitaire qui le meut ne nous émeut guère.
En revanche, les répercussions que cette transformation provoque chez Claire donnent au film tout son intérêt. Claire qui passe par tous les stades, du dégoût à la fascination voire à l'attraction. Jusqu'à un dénouement qu'on n'est pas sûr d'avoir compris et qui nourrit les discussions au sortir de la salle.

De bons acteurs, un jeu très approprié qui change de ce que Romain Duris a l'habitude de nous montrer. Anais Demoustier lui donne parfaitement bien la réplique !

Alors là, notre ami Ozon, grand cinéaste, s’est sacrément lâché ! Peut-être est-ce nos talibans de la Manifs pour tous et les allumés de la théorie du genre qui lui ont porté sur les nerfs… et on le comprend ! Mais ça ne l’a pas inspiré pour autant. Voilà un film maîtrisé, empli de beaux moments ou mélodramatiques ou drôles, bien interprété… et qui m’a profondément déplu ! Parce que la subtilité incontestable est annihilée par les clichés permanents, parce que l’ambiance et les décors “Marie-Claire” sont insupportables, parce que la psychologie développée relève d’une fable sans objet, parce que les personnages sont aussi crédibles que nos politiciens ou nos experts économiques. Bref, un film de François Ozon, donc bien léché, à oublier cependant très vite pour ne conserver que le souvenir enchanté de « 8 femmes », « Potiche » ou « Dans la maison ».

Une énorme déception ! Fan de Duris j ai été très déçue par ce film ... Si lui s amuse dans cette panoplie, le spectateur s ennui fermement dans son siège en écoutant des répliques allant de clichés en aberration ... ?? j ai meme hésité à quitter la salle, ce qui ne m arrive jamais ??

Francois Ozon prouve encore une fois qu'il peut avoir une idée mais qu'il est incapable d'incarner cette idée par un scénario qui tient la route. la mise en scène d'une nouvelle amie réside principalement comme celles de ses deux précédents films encore une fois sur un esthétisme parfait, des images léchées et un scénario totalement négligé, d'où surgissent des petites phases qui se veulent provocantes à la manière d'Ozon et des références, ça les références Ozon aime. Il nous sert et ressert ses citations aux grands du cinéma ( dont il ne fait pas partie) depuis ses débuts. Ici on verra se côtoyer Preminger, Sirk, Almodovar et Xavier Dolan ( qui a déjà surpassé Ozon depuis Laurence Anyways ) et toutes ces citations finalement nous laissent penser qu'Ozon n'a rien à exprimer de personnel mis à part son amour et sa fascination pour les atmosphères lisses et bourgeoises. L'ennui s'empare vite de nous durant ce film.II aime aborder la transgression sans jamais ne traiter le sujet qu'en surface. Et que dire de son regard sur le travestissement ? Quand lui même semble porter pas sur son héros le même regard moqueur qu'il prétend dénoncer ? J'ai été gêné d'entendre la salle rire et se moquer de minauderies et des manières efféminées, des propos affligeants dont Ozon affuble Duris.
Il est évident que pour le réalisateur lui-même les transexuels, basiquement, ne s'inscrivent pas dans son bestiaires de jolie blondes bronzées et de belles maisons bourgeoises, même si il fait de son mieux pour nous les rendre glamours .
une furieuse envie de revoir "Lauence anyways" ...next

Une nouvelle amie est un très bon mélodrame français écrit et réalisé par François Ozon, adapté de la nouvelle Une amie qui vous veut du bien (The New Girlfriend) de Ruth Rendell, publiée en 1985.... Ou Anaïs Demoustier (excellente) qui joue Claire vient de perdre sa meilleur amie avant d'en retrouvé une autre en la personne de David le mari veuf (de l'amie de Claire) qui va devenir Virginia... A noter par ailleurs, la surprenante et troublante interprétation de Romain Duris pour ce role... Un bon film de François Ozon qui parle homosexualité (non assumé par l’héroïne) Féminine... mais pas un de ses meilleurs (8 Femmes ou Sous le sable... quoi que ???) et surtout pas l'un de ses moins bon (Sitcom (dont je ne suis pas vraiment fan), Ricky (un beau petit ratage), Le Refuge ou Dans la maison (bon sujet, mais se perd par moment... surtout sur la fin)... a voir car ces dernières années les très bon film Francais se compte sur les doigts d'une main.

Ma première réticence concernait la bande d’annonce, et la promo du film, qui en dévoilaient trop. Je pense que le mystère planant autour de l’image de cette dame en trench était intéressant, et le suspens aurait pu être maintenu… Le film m’a tout d’abord plutôt plu (rareté concernant Ozon qui me met hors de moi depuis la sortie de l’osé Jeune et jolie). L’intrigue débutait un peu maladroitement mais j’étais assez intéressée. Puis, de plus en plus d’éléments m’ont dérangé. Au delà de la psychologie du personnage de David, qui est insuffisamment développée, cet attrait de Claire au jeu malsain entretenu est presque sans intérêt tant il n’est pas approfondi. Certaines scènes sont intéressantes, spoiler: comme celle où David prépare sa femme pour l’enterrement et le raconte à Claire
. On saisit enfin les délires d’un psychopathe passionné, mais là encore si peu de réaction du personnage de Claire. Elle est absente, comme impénétrable. Je ne pense pas que ce soit intentionnel, mais peut-être que Romain Duris occupe tant d’espace que l’actrice ne parvient pas à me toucher autant que lui.

Parce que oui, l’acteur qui donne toute sa puissance au film c’est lui. Lui qui compose aussi bien un rôle d’étudiant, de criminel, ou encore de gentleman cambrioleur, spoiler: et qui nous captive ici en veuf travesti
. Perdu dans une vie qui ne signifie plus rien à ses yeux, il y reprend goût et rechute de nouveau. Il se déplace subtilement entre humour et passion, spoiler: dans un corps qu’il transforme élégamment
. spoiler: J’étais bien obligée de partager les réactions admiratives du public dans la salle, quand on découvre un Romain Duris habillé et maquillé en Virginia, son double féminin
. Quand au personnage de Raphaël Personnaz (Marius, L’Affaire SK1 bientôt en salles), il est toujours très attachant dans le rôle du mari attentionné et candide, en plus d’être charmant il faut l’avouer, et apporte une touche de normalité à la folie de ce duo. Après un rythme plutôt bancal, on termine sur des doutes et des questions en suspens (d’autant plus que le réalisateur ne pouvait pas rester après la projection, et ça je le supporte plutôt mal).

Voir la critique entière sur le blog.

Une nouvelle amie est très emprunt de l’aire actuelle du « mariage pour tous » et de la théorie du genre. On y voit en effet un hétérosexuel (Romain Duris) qui se déguise en femme à la suite du décès de sa femme, par le biais d’un glissement identitaire : perruque, talons hauts, et surtout, nouveau prénom. A tel point que Claire (Anaïs Demoustier) éprouve des sentiments envers sa nouvelle amie… Ozon exploite bien les problèmes de la transgression des genres sans pour autant les stigmatiser. De la liberté d’un homme de se grimer en femme, il montre cependant les limites. Virginia reste un homme. Côté technique, le film vaut surtout pour la prestation de Duris qui a choqué les petits vieux devant moi, et pour la maîtrise très forte d’Ozon. Ce mélange entre un fond à la Almodovar et une forme à la Hitchcock (suspens suspicieux), est plutôt réussi est plutôt séduisant.

un film tout tracé et beaucoup trop prévisible. des acteurs pas a l'aise dans leur rôle, ce n'est pas l'habitude de romain duris. globalement très déçu