Geostorm : les secrets du tournage

Geostorm est réalisé par Dean Devlin, le scénariste de Roland Emmerich pour la plupart de ses grands succès tels Independence Day, Stargate ou Godzilla. Les deux hommes ont à nouveau collaboré récemment pour Independence Day Resurgence, suite du blockbuster culte sorti en 1996. A noter également que ce film catastrophe est co-réalisé par Danny Cannon, le metteur en scène de Judge Dredd avec Sylvester Stallone.

L’idée sur la machine contrôlant le climat est venue à Dean Devlin (le réalisateur) par sa fille de six ans qui l'a interrogé sur le phénomène du changement climatique. Le metteur en scène se rappelle : "Le plus naturellement du monde, elle m’a demandé pourquoi on ne pouvait pas tout simplement fabriquer une machine pour régler le problème. Ça m’a donné tout un tas d’idées sur ce qui pourrait se passer si on construisait effectivement ce genre de machine. Et si ça tournait au vinaigre ? Je suis donc parti sur tout un ensemble d'hypothèses : et si on attendait trop longtemps pour s’attaquer au changement climatique ? Et si, à l'inverse, on prenait le problème à bras le corps ? Si on inventait une machine extraordinaire qui permettrait de contrôler les conditions climatiques sur la planète entière ? Et si, là encore, la situation tournait au désastre ?"

Geostorm est un film catastrophe comme le sont, pour ne citer qu'eux, Twister, Armageddon, 2012, Le Pic de Dante, Deep Impact, Volcano, San Andreas ou encore Le Jour d'après.

Geostorm devait d'abord être diffusé en salles aux Etats-Unis le 25 mars 2016 mais Warner a préféré (en août 2014) annuler pour sortir son Batman v Superman : L'aube de la justice à cette date. En décembre 2014, le studio a décalé le film catastrophe au 21 octobre 2016, puis à janvier 2017 et enfin octobre 2017.

L’affiche de Geostorm ressemble à s’y méprendre à celle d’Inception, non seulement par ses couleurs et sa typographie, mais par toute sa composition. La position des immeubles, la présence de l'eau, les personnages de dos… Les deux affiches semblent avoir été passées à la même moulinette. On ne prendra guère de risque en supposant que c’est celle du studio Warner, qui assure la promotion de l’un comme de l’autre.

Le personnage de Jake Lawson joué par Gerard Butler est inspiré de l’astronaute Mike Massimo.

Afin de jouer l’agent des services secrets Sarah Wilson, Abbie Cornnish s’est entraînée au tir avec un revolver SIG 226 9mm auprès d’agents retraités du FBI et de la police de Los Angeles.

Andy Garcia a lui-même choisi le nom du président De Palma, en référence au président cubain Thomas Estrada Palma.

5 000, c’est le nombre de personnes vivant dans l’ISS (navette spatiale) dans Geostorm.

Les producteurs ont fait appel à des ingénieurs de la NASA pour que l’ISS du film respecte le design actuel de la station.

Outre les costumes civils créés pour le film par la chef costumière Susan Matheson, la production a également travaillé en collaboration avec Global Effects à Los Angeles, afin d’obtenir des répliques des vraies combinaisons spatiales de la NASA nécessaires à la réalisation de plusieurs scènes cruciales. Global Effects travaille depuis longtemps avec la NASA et l’industrie du cinéma, et a conçu des combinaisons inspirés notamment par les programmes Apollo, Gemini et Mercury.

Pour chacun de ses rôles (dont celui qu'il a dans Geostorm), il est indispensable pour Andy Garcia de choisir les chaussures de son personnage, car c’est l’élément de costume qui lui permet d’entrer dans le rôle.

Les décors de la station spatiale internationale ont été intégralement construits pour les besoins du tournage pour couvrir in fine neuf plateaux et une surface plus importante que le pont d’un porte-avion. "Il y avait neuf gigantesques plateaux de la Station Spatiale Internationale, et on y a tourné environ 72 scènes cruciales. On a conçu la SSI comme une sorte d’usine qui soutient, crée, et maintient en orbite les milliers de satellites qui contrôlent le climat de la Terre : un véritable centre de commandes dédié à la protection de la planète et de tous ses habitants", confie Dean Devlin.

Dans le film, le réseau de satellites est appelé « the net », en référence à sa forme de maillage autour de la terre.

Pour donner l’impression d’apesanteur lors de ces scènes, les acteurs étaient suspendus à des câbles. Le poids des combinaisons, qui pesaient près d’un quart du poids des comédiens, a énormément compliqué la tâche. "La combinaison pesait à peu près 30 kilos. Par-dessus le marché, nous étions suspendus dans les airs par des harnais et du matériel en tout genre, mais il fallait donner l’impression d’être parfaitement détendu puisqu'on était censé être en apesanteur", se souvient Gerard Butler.