Derniers Avis sur Brisby et le secret de Nimh

Mon dessin animé préféré. Je l'ai vu et revu quand j'étais enfant, et je le revois avec ravissement à l'âge adulte. C'est sombre, mais beau, intelligent, drôle par moment, émouvant, captivant. Mention spéciale à Jérémie le corbeau (en vérité c'est plutôt un merle car bec jaune), personnage haut en couleurs et comique. Voyez-le, ça vaut le détour.
L'histoire : Mme Brisby, veuve et mère de 4 enfants, doit déménager très vite pour éviter la moisson du champ dans lequel elle habite. Mais son plus jeune fils est atteint de pneumonie et ne doit pas quitter le lit. spoiler: Si Brisby, aidée de Tatie Musaraigne, a réussi à provoquer une panne de tracteur afin de repousser le labour, celui-ci ne saurait tarder de nouveau. La mère de famille fait la rencontre de Jérémie, un merle très sympathique qui va l'aider tout au long de son périple. Lui-même cherche à construire un nid douillet pour accueillir sa future compagne.
Très inquiète pour sa famille, spoiler: Brisby rend visite au Grand Hibou, qui sait tout, malgré le fait qu'il s'agit d'un dangereux prédateur pour elle. Celui-ci, terrifiant au premier abord, ne la met pas en danger, et lui conseille de solliciter l'aide des rats qui habitent le rosier. Accompagnée de M. Ages, lui aussi souris et docteur de la famille,
Mme Brisby brave quelques dangers pour rencontrer les rats, des créatures très intelligentes qui savent lire, s'alimentent en électricité, et sont en capacité de déplacer la maison de Mme Brisby grâce à leur technologie. spoiler: Justin, un rat amical, conduit Mme Brisby devant l'assemblée des rats, qui sont partagés quant au sort à réserver à la souris. Nicodemus, chef des rats à l'apparence effrayante mais au grand cœur, reçoit notre petite souris dans son antre, où il lui explique ce qui est arrivé à son défunt mari. Ce dernier était une souris de laboratoire qui comme les rats, a subi des expérimentations au sein du laboratoire de Nimh. Ces expériences ayant rendu les rats et les souris intelligents, ils ont été capables de lire les instructions sur la porte de leur cage afin de s'enfuir. Une fois arrivées dans les ventilations, les souris furent aspirées et périrent toutes, sauf deux : Jonathan Brisby et M. Ages. C'est ainsi que ces rats et souris sont devenus amis, les souris aidant parfois les rats dans leurs projets de vol dans la maison du fermier. C'est justement ce que le mari de Mme Brisby a fait : il a été choisi pour sa petite taille afin de verser une poudre dans la gamelle du chat du fermier, afin de l'endormir et de pouvoir circuler dans la maison durant la nuit dans le but de voler du matériel électrique. M. Brisby a malheureusement péri lors de cette mission... Nicodemus accepte de très bon cœur d'aider Mme Brisby, il lui remet même un précieux médaillon avec l'inscription : "Les âmes courageuses sont rares, pour elles seules la pierre se réveille".
Mais Jenner, rat très autoritaire et agressif, ne l'entend pas de cette oreille : il n'a aucune envie d'aider les souris... Avec la complicité d'un autre rat au caractère plus fragile et manipulable, il prévoit de tendre un piège spoiler: en faisant tomber la maison des souris sur Nicodemus, afin de prendre le pouvoir. En effet, Nicodemus ambitionne de faire prendre leur indépendance aux rats, tributaires de l'électricité du fermier, en les faisant déménager dans la Vallée de Thorn. Jenner ne souhaite pas renoncer à son confort, c'est pourquoi il veut faire échouer le plan. Pour remercier les rats, Mme Brisby se propose de prendre le relai de son mari pour verser la poudre dans la nourriture du chat. Mais elle se fait capturer par le fils du fermier, qui la met en cage. C'est ainsi qu'elle découvre que l'agriculteur est en contact avec les scientifiques de Nimh afin que ceux-ci viennent raser le rosier contenant les rats voleurs. Brisby doit prévenir ses amis, elle parvient à s'enfuir de sa cage. Le grand jour est arrivé, les rats attachent la maison des Brisby et mettent en place un mécanisme pour la soulever et la déplacer. Jenner met son plan à exécution, il attend que la maison soit en suspension pour couper les cordages, provoquant la mort de Nicodemus. C'est alors que Brisby arrive et prévient les rats quant au projet de destruction de leur rosier. Jenner n'accepte pas la nouvelle et tente de convaincre les autres que c'est un mensonge. Un combat mortel se tient alors entre Jenner et Justin, dont ce dernier se sort heureusement indemne, mais ce n'est pas fini : la maison s'enfonce dans la boue, mettant en grand danger les souriceaux restés à l'intérieur avec Tatie. Tous tentent de les sauver en vain, y compris Brisby, qui manque de se noyer et est secourue par les rats. C'est alors que le pendentif qu'elle a perdu dans la boue s'envole dans les airs et s'illumine. Brisby se souvient de l'inscription sur la pierre. Elle saisit le collier : une puissante énergie lumineuse s'en dégage, parcourant son corps, lui permettant par magie de faire remonter la maison grâce à son âme courageuse. Les souris sont sauves, mais Mme Brisby, vidée de son énergie, s'évanouit. Heureusement, la scène suivante nous la montre en vie, les pattes brûlées mais en bonne santé, tout comme Timothée, qui va mieux mais n'a pas encore le droit de sortir au grand air. La maison a bien été déplacée, les rats sont allés comme prévu dans la Vallée de Thorn, et Jérémie, le merle romantique trouve enfin sa dulcinée.

Dessin animé culte de mon enfance, je prends toujours autant de plaisir en le renvoyant aujourd'hui.
Don Bluth a réalisé beaucoup de films dans les années 80, et celui ci est le plus abouti en terme de scénario.
Même si l'intrigue principale est simpliste ( rappel : c'est aussi fait pour les enfants) L'histoire des rats de nimh est fascinante. Brisby est forte et touchante.
L'ambiance est assez sombre et malgré tout, très poétique. Les personnages et les décors sont très travaillés et le résultat est magnifique.
Attention, toutefois, c'est quand-même assez dur, à éviter pour les tout petits.

Ayant grandi avec Fievel et le nouveau monde et Le Petit dinosaure et la vallée des Merveilles, on ignorait l'existence de ce Brisby et le secret de NIMH, une histoire de souris, tragique, dure, sombre, qui a définitivement la patte de Don Bluth (animateur qui a travaillé sur Robin des Bois, Les Aventures de Bernard et Bianca et Rox et Rouky de Disney avant de se lancer dans sa propre boîte de production), soit un bijou d'animation à ne pas mettre devant les yeux non avertis... Car, comme on se rappelle du récit bouleversant de Fievel et de Petit Pied, ce précédent film de Don Bluth accuse des scènes susceptibles de surprendre un trop jeune public, mêlant décor de marécage lugubre, araignée suffisamment bien dessinée pour qu'on ait encore un frisson dans le dos (l'âge ne compte pas, pour cela), hibou et Nicodemus aux yeux vides, orage, morts de personnages foisonnantes (même si l'on ne voit pas les souris passées au ventilateur, on imagine assez bien... Miam)... Vraiment, on n'est pas malheureux de rattraper l’œuvre après coup, car on peut aussi apprécier toute l'esthétique médiévale qui y est associée, tout l'avant-gardisme de son personnage-héros mère de famille qui ne se laisse pas faire par les personnages masculins, tout le final épique (pas très loin du religieux, tout de même...), la musique "encore une fois, guillerette" ("mes amis sont au Paradis...", on va se pendre avant la fin du générique, ce n'est pas possible). Brisby est une oeuvre qui surprend fortement, dans tous les domaines, et même si l'on n'adhère subjectivement pas à tous les délires, on le salue pour son audace que toutes les grandes firmes modernes ont à lui envier. Comme toute oeuvre de Don Bluth, on l'apprécie encore plus en grandissant.

J'aimerai revoir ce dessin animé qui m'avait marqué enfant. J'ai le souvenir d'une ambiance un peu noire et j'apprends que nimh est l'acronyme d'un institut qui fait des tests sur les animaux. A revoir pour mieux comprendre

Brisby et le Secret de Nimh, raconte l'histoire d'une petite souris maman, qui a une portée, qui galère, à marcher et qui chope des virus de rat. et les rats crèvent et sont emportés, tristement dans des petites cages, surveillées par la grosse buse, un oiseau noir, qui veut les dévorer, s'ils ne font pas le jeune de l'année, pour être assouvis aux plaisirs, des gardes d'hommes. s'ensuit, une rébellion pour sauver, le cher petit pendentif de Brisby, qui pouvait l'aider, à sauver sa troupe de rat. Mais comme ils ont crevé par méchanceté et malchance, la pauvre Brisby, est obligé, de se cacher dans la mare à gadoue. et après, s'ensuit d'étonnante pérpétie, dont un face à face final avec la buse, qui lui apprend, que c'est parce qu'elle ne voit plus, qu'elle engueule les gros rats, mettre les souris dans les cages pour projet d'expérimentation. Le film est sauvé par une suite à Brisby : Brisby 2. si vous voulez avoir une émotion sexuelle avec votre meuf, allez plutôt matter Bambi 1, avec la vraie fin de Bambi, où il lèche le museau de bambinette.

Un des films de mon enfance. Le long métrage ne prend pas de gants (plusieurs personnages meurent, les thèmes visuels sont parfois très sombres) en plus d'avoir une certaine maturité. On peut regretter que les dessins animés tout publics de nos jours ne prennent pas autant de risques. La bonne son est marquante et le rythme est bon (bien que le film soit un poil court).

Brisby et le secret de NIMH est un dessin animé de Don Bluth très réussi.
L'intrigue est convaincante adoptant des thématiques assez mâtures pour un très jeune public (la pollution, les expériences sur les animaux et la souffrance animale).
Le doublage est de bonne qualité et si l'animation a un poil vieilli, elle reste tout de même particulièrement esthétique et raccord à l'histoire qui se veut assez mystique malgré tout.
En pleine hégémonie Disney, ce genre de contre-production est très rafraîchissant.

Premier dessin animé de Don Bluth, Brisby Et Le Secret De NIMH reste assez moyen. L'histoire est très convenu et ne surprend pas même si elle se laisse regardé. L'ambiance est particulièrement sombre notamment par les dessins qui ne sont pas franchement gai. Les couleurs donnent une atmosphère mature pour un dessin animé destiné avant tout aux plus jeunes. Niveau personnages ils sont sympathiques sans être mémorables pour autant. La b.o. elle aussi fait le job mais ne va pas plus loin. Reste une fin joyeuse qui convaincra les plus jeunes mais personnellement je ne retient pas grand chose de ce Brisby Et Le Secret De NIMH que j'ai oublié aussitôt vu. Ça reste un dessin animé moyen qui est loin d'être indispensable.

Issu de la firme Disney, Don Bluth s’émancipe de la société-mère pour livrer quelques beaux dessins-animés au cours des années 80-90. Ce tout premier long-métrage, malgré un budget modeste, bénéficie d’une fort jolie histoire, finalement assez triste et qui sensibilise le jeune public au problème des animaux de laboratoire et à la vivisection. Certes, cette problématique n’est pas exposée de manière brutale, mais on sent l’engagement d’un auteur qui souhaite amener le dessin-animé vers des thématiques plus sombres et plus radicales. On est par exemple saisi, encore aujourd’hui par le sang qui s’écoule des animaux blessés. Attention toutefois, le film est bien destiné aux enfants, mais il faut tenir compte de cette noirceur intrinsèque, tout juste compensée par le personnage du corbeau qui vient pour faire rire les petits. Tout le reste relève du drame pur et simple. Les couleurs sont superbes, l’animation un peu saccadée parfois, mais tout ceci reste d’une grande qualité. A voir et revoir, donc.

"Brisby" m'avait beaucoup marqué étant enfant, pour son histoire mystérieuse, son ambiance sombre, ses scènes presque horrifiques (la maison engloutie par la boue, l'attaque du chat borgne Dragon, l'exploration du grand rosier, le jour du grand déménagement) et ses dessins disneyens (oui on dirait un Disney, mais ce n'en est pas un). Je l'ai revu, une fois adulte, et j'ai enfin pu comprendre le scénario qui est un peu trop complexe pour les enfants je trouve (et c'est souvent le cas avec les films de Don Bluth). Pourtant avec le temps il n'a rien perdu de sa magie et de son charme. Je le conseille à toutes les personnes qui apprécient les films d'animation. Celui-ci fait partie des meilleurs, et en plus il assume son originalité et sa maturité.

Un excellent film d’animation soigné et original de Don Bluth avec un scénario intelligent, une superbe animation, des personnages attachants et des musiques superbes.

Un excellent film d’animation soigné et original de Don Bluth avec un scénario intelligent, une superbe animation, des personnages attachants et des musiques superbes.

Un des plus grands dessins animés qu'il m'a été donné de voir (et j'en ai vu beaucoup)...
Tout y est : la beauté du dessin, la féérie du conte avec la noirceur des situations. Un scénario travaillé avec des personnages aussi attachants qu'importants, une mise en scène parfaite, des voix aussi bien ajustées en anglais qu'en français.
Ce chef d'oeuvre de Don Bluth mérite bien plus que le peu de fois où on a pu le mettre en avant et montre bien tout le talon de ce formidable faiseur de rêves, bien avant Fievel et Le Petit Dinosaure

Depuis la mort de leur créateur, les studios Disney sont en crise, leurs films d'animation ne rencontrant plus les faveurs du public depuis les années 70. Don Bluth est justement animateur chez Disney durant cette période, travaillant sur "Robin des bois", "Les aventures de Bernard et Bianca" et "Rox et Rouky". Ayant fondé son propre groupe dès 1973, Don Bluth décide de voler de ses propres ailes après le succès critique de "Banjo the Woodpile cat" en 1979. Ce sera "Brisby et le secret de NIMH" basé sur un roman de Robert C O'Brien ("Madame Frisby et les rats de NIMH"). Mettant en scène Brisby une souris récemment veuve qui doit faire face à la pneumonie de son fils alors que se profile le déménagement annuel consécutif à l'arrivée des tracteurs dans les champs, le film est résolument noir et inquiétant ce qui dénote grandement avec l'esprit des studios Disney qui avaient refusé à Bluth de porter en leur sein son adaptation. Le résultat est assez déroutant, les animaux pouvant être assimilés à des humains jouant une tragédie grimés derrière une simple apparence animale. La magie de l'anthropomorphisme est pour le coup sacrément malmenée. L'intrigue assez filandreuse sans véritable ressorts dramatiques palpitants, ajoutée à une touche graphique assez terne ne vient en rien modifier l'impression initiale que Don Bluth est passé à côté de la fonction même du long métrage animé tel qu'il était attendu à l'époque par le spectateur. Demi-échec public, "Brisby et le secret de NIMH" sera suivi de "Fievel et le Nouveau Monde" (1986) produit par Steven Spielberg qui rectifiera nettement la trajectoire. Le succès sera alors au rendez-vous, confirmant l'adage qui veut qu'à Hollywood tout ce que touche Steven Spielberg se transforme en or.

Un monument de l'animation, un classique absolu dont n'a pas voulu Disney, et c'est tant mieux car la détermination de Don Bluth pour porter cette histoire à l'écran à prouvé et à permis une remise en question du cinéma d'animation grâce à son ambiance sombre et poignante, son histoire macabre et ses personnages incroyables, un chef d'oeuvre.