Derniers Avis sur La Promesse de l'aube

L'amour inconditionnel et réciproque entre une mère et son fils unique, voilà le thème central de ce film. Le rôle essentiel de la mère de Gary a été confié à Charlotte Gainsbourg. Elle campe une mère exclusive, envahissante, intervenante qui ne pense qu'au destin de son fils, C'est tellement fort que cela semble exagéré. Comment un jeune homme peut-il se développer normalement dans une telle relation possessive ? Comment peut-il supporter cette mère surprotectrice qui lui dicte tout ce qu'il doit accomplir dans sa vie ? L'oeuvre est très longue et toute la période de l'adolescence aurait pu être supprimée. A partir du moment, où Gary devient jeune homme, le film gagne en intérêt et la fin est vraiment très émouvante.

Excellent film tragique, dramatique et parfois drôle. Charlotte Gainsbourg, que j’adore, a toujours su choisir ses films. Elle est donc, comme à son habitude, crédible et flamboyante dans ce rôle de mère juive, à la fois exubérante et tellement attachante. Pour pierre minet, en revanche, je découvre le jeu très intéressant d’unacteur dont habituellement je ne suis pas fan. Comme quoi, tout peut arriver…

Rien ne l'a semblé réussi dans ce film. Le personnage de Romain Gary dont l'ambition à été élaborée par sa mère, devenir écrivain et diplomate. Le montage qui ne permet pas souvent de suivre la logique des scènes et le jeu de l'acteur principal excessif, sans nuance

Une adaptation réussit du roman autobiographique du même titre de 1960 de la jeunesse et surtout la vie sous l'influence de sa mère de l'écrivain Romain Gary (1914-80) . Le film est long ce qui est bien sous sa forme qui traite trois périodes sa jeunesse autour de 8 ans à Wilno / Vilnius, sa vie à Nice et la guerre de 1938 à 1944 et le "présent" de l'écriture du roman au Mexique avec sa première épouse. Film intéressant, un peu trop classique dans sa construction et son déroulé cependant convaincant avec Charlotte Gainsbourg et Pierre Niney.

Un film d'exception pour un homme au destin exceptionnel ! Son histoire vraie est comptée dans une réalisation impeccable dont le rythme nous tient en haleine tout le long . Cerise sur le gâteau : les 2 protagonistes sont magnifiquement joués par des acteurs au meilleur de leur forme. Si vous ne versez pas une petite larme à la fin, vous ne devez pas aimer le cinéma...

Le film d’Eric Barbier transpose à l’écran un pavé de la littérature française que je n’ai pas lu mais qui, pour moi, relate un destin hors du commun qu’il soit nuancé ou exacerbé. On ne peut ainsi sortir indifférent des deux heures et quelques de cette vie tourmentée, commençant en Pologne, en passant par Nice, Londres et finissant en Amérique du sud. Mais le métrage, comme le livre, mettent tous deux en avant l’amour étouffant d’une mère pour son fils à qui elle prédit un destin incroyable ! Passionnant, parfois exagérée, cette chronique est portée à l’écran par les superbes Charlotte Gainsbourg et Pierre Niney, habités jusqu’au bout ! Un très bon biopic donnant envie de lire l’œuvre de Romain Gary !

Il y a Pierre Niney... Bien sûr ! Mais il y a une Charlotte Gainsbourg absolument incroyable !!! Elle nous livre par delà le temps, des fibres familiales qui brouillent jusqu'à sa frêle apparence tant elle est puissante. L'incarnation d'une mère aux injonctions sans possible contradiction.
D'où l'opiniâtreté d'un homme à se reconnaître écrivain.

Un biopic fatiguant, lourd, pénible et long. J'ai du m'accrocher pour ne pas arrêter avant la fin. Certes, la fille Gainsbourg joue bien, mais que c'est larmoyant, les pauvres, les exploités, la misère... Ok, faites nous rêver un peu ! Le cinéma, c'est pas non plus toujours Le père Goriot ou la Petite fille aux allumettes.

Les scènes multilingue dans cette film sont impressionnante.Le envers de la France. C'est une bonne film qui avoir de style et le goût de français.

Un film excellent!

Déjà que le casting nous mettait des étoiles dans les yeux, nous avons, là, des acteurs très émouvants et dénués de talent pour ce film.

J'ai adoré le côté "Forrest Gump" de cette histoire! Le film nous fait voyager dans un quart de siècle d'histoire sans être trop compliqué dans le repérage de temps.

La sensibilité du personnage principal nous comble d'émotions au fur et à mesure qu'on avance dans le film. Cela le rend passionnant et attachant.

Les décors sont eux aussi très immersifs et très réussis quelque soit l'époque. Il y a aussi un peu d'humour ce qui rend le film comme un bain de sentiment.

À voir absolument.

A l'aube je n'attendais aucune promesse, pourtant elle fut tenue ce soir. Le jeu de Charlotte Gainsbourg est percutant et vient solliciter notre imaginaire. Je me suis senti fils d'une mère passionnée à en mourir, je voulu me sacrifier pour lui rendre hommage. Pierre Niney incarne la jeunesse puis la vieillesse avec sérénité. Il n'est jamais débordant et laisse la place à ce (et ceux) qui l'entoure.
L'histoire est bien ficelée et nous fait découvrir la méchante vie de Romain Gary grand fada que tié.
La promesse d'un film poignant et passionnant fut tenue, et pour cela j'en remercie Eric Barbier.
Allez l'OM !

Un film prenant, touchant et authentique qui retrace avec précision et sincérité l'histoire de Romain Gary. À voir absolument.

Qui a lu Gary dans cette galère cinématographique? Inventions (venue de "Poiret") approximations, raccourcis incohérences. L'esprit de Gary n'y transpire absolument pas. Et pourtant il le mérite amplement. Étonnée que le droit du titre de ce film ait été accordé.

Adapté du roman éponyme, La Promesse de l'Aube s'inspire de la vie de son auteur Romain Gary, et notamment de la relation fusionnelle qui le liait à sa mère. Le film est donc un récit épique d'aventure, dont le fil rouge restera cette relation mère/fils fusionelle, parfois même toxique. La réalisation est assez classique, et le film ne parvient jamais à apporter toute la dimension épique des aventures de son protagoniste. Les 2 personnages principaux sont dramatiquement caricaturaux, afin de pouvoir rendre compte de leur relation particulière. Si Pierre Niney parvient à se sauver, Charlotte Gainsbourg nous offre son plus beau cabotinage, ponctué d'un accent catastrophique. Les costumes sont en revanche réussis, à l'inverse du maquillage utilisé pour vieillir les personnages digne d'un mardi gras. Reste le scénario, qui parvient à lui seul à sauver en partie le film.

Une œuvre qui lève le voile sur la vie de Romain Gary (en tout cas à travers son histoire) c'est bien interprété mais ça reste lassant par moment.