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Julien D
1 101 abonnés
3 461 critiques
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3,5
Publiée le 26 août 2013
Parmi toutes les adaptations à l’écran des récits de Stephen King, ce sont toujours ceux faisant passer l’émotion devant le fantastique qui sont les plus réussies, Les évadés et La ligne verte en étant les meilleures exemples, mais sa nouvelle autobiographique « The body » est également abouti à un film, certes moins connu, mais parfaitement réussi. Somptueuse quête initiatique gorgée de nostalgie des années 50 au cœur de vastes décors bucoliques, cette petite aventure nous renvoie inéluctablement à nos propres souvenirs d’enfance. Ces quatre pré-adolescents de douze ans sont interprétés par de jeunes acteurs, dont le regretté River Phoenix et un Jerry O’Conell tout rond, qui rendent leurs relations tangibles. C’est justement de leur amitié que nait cette émotion qui, dans sa conclusion, et à l’écoute de la splendide chanson Stand by me de Ben E. King qui viendra la clore, devient tout bonnement bouleversante.
Un film qui marque beaucoup malgré l'absence de rythme, de vivacité. On ressort forcément différents de ce film, de cette histoire accompagnée du morceau célèbre. Ces quatre gamins qui partent à la recherche d'un corps nous font rire, nous rendent tristes, nous font réfléchir. Nous sommes traversés par de multiples sentiments, pensées, regrets, espoirs en suivant le chemin de cette bande d'enfants. Un très beau film, mélancolique !!
Un film sur l'adolescence (le début) plutôt agréable et amusant, les jeunes acteurs sont très bons et le film à l'avantage de ne pas être long. Un film sympathique du genre road/boddy-movies.
J'avais lu la nouvelle de Stephen King étant jeune mais jamais vu le film de Rob Reiner. Une jolie histoire sur l'amitié et l'apprentissage de la vie...et une B.O très sympa...
J'ai globalement été décu par rapport à l'excellente critique des spectateurs. L'amitié entre les enfants manque de réalisme. L'un des enfants est un ado intelligent très mature et deux autres sont des vrais gosses de 10 ans, difficile de les imaginer ensemble. Les choses sont trop dites (à l'américaine) et manque de subtilité. Les nombreux films Français sur l'enfance (la guerre des boutons, le grand chemin) porte beaucoup plus de sensibilité. Les films américains contemporains ont du mal avec la poésie et les relations humaines. Ce film n'est qu'a moitié réussi. Dans le même registre mais traitant plutôt des adolescents "breakfast club" est l'exception américaine parfaitement réussi.
j'ai bien aimé cette adaptation de stephen king où l'on suit les aventures et les péripéties de 4 ado amis dont le but est de retrouver le cadavre d'un enfant de la ville dans la forêt pour faire la une des journaux et être des héros c'est un film aux abords mignonet, nostalgiques des années 60 mais en réalité plus profond que cela on y voit les blessures de l'enfance, la quête de reconnaissance, le mal être, des scènes cultes, celle du train sur le pont, la forêt un bon film
J'ai retrouvé en partie la magie qu'il y avait dans "La guerre des boutons" quant à la façon d'appréhender l'enfance. D'accord, l'histoire, les lieux sont différents, mais on sent la même fraîcheur teintée de nostalgie dans "Stand by me". Ce film tourné voilà plus de vingt cinq ans garde intact toute sa poésie. Je suppose que c'est à çà qu'on reconnait un chef-d'oeuvre authentique. Bravo, Mr Reiner.
En suivant leurs péripéties, le film déroule une superbe histoire d'amitié entre les quatre garçons. Si leur voyage sollicite tant leurs liens affectifs, c'est qu'il réveille en chacun d'eux un instinct mature et réfléchi ; bien qu'ils restent des jeunes adolescents ; mais aussi un instinct moins perceptible face à la mort. La recherche du cadavre leur donne en effet l'occasion de révéler à eux même et aux autres. Si le rôle semble d'emblée relativement simpliste, il est donc en réalité assez complexe pour des jeunes de (+ ou -) 12 ans, et ceux-ci ont parfaitement réussi à l'assimiler. Autrement, le film est vraiment plaisant, assez drôle et très touchant.
Je ne comprendrai jamais comment de mauvaises langues peuvent mettre ne serait ce qu'une seule petite étoile à ce pur bijoux de fraicheur, d'innocence et de simplicité qu'est "Stand by me" ou "Compte sur moi" en français. Tiré d'un bestseller de Stephen King, Rob Reiner en tire une formidable adaptation cinématographique qui saura vous touchez à coup sûr car en effet j'ai rarement vu une aussi juste et excellente interprétation de la part de tous ces talentueux jeunes acteurs (dont le regretté "River Phoenix" qui ma subjugué, faut bien le dire) mais aussi Wil Wheaton et tous les autres. J'ai particulièrement était séduis également par la photographie et les superbes paysages que traversent les 4 amis, on est vraiment à fond avec eux du début à la fin. La courte durée du film (à peine 85 minutes), fait que l'on ne s'ennuie pas un seconde au contraire, on en redemanderait encore, le final pourra en faire verser une larme pour certains par son coté si touchant et nostalgique, le tout se terminant sur le formidable classique de Ben du même titre "Stand by me"... vraiment un très très beau film qui m'a emballé.
Une énorme claque. Quatre gosses qui partent à l'aventure, ça paraît au départ dépourvu de tout intérêt, mais au fur et à mesure de la progression, les garçons se révèlent, leur amitié et leurs relations se dévoilent, les blessures d'enfant apparaissent. Une ambiance à la Grand Meaulnes, alliant avec douceur et pertinence l'aventure en nature au passage de l'enfance à un autre stade inconnu. Ce film est une merveille, un magnifique coup de cœur.
Stand by me, un hymne à l'enfance et à l'amitié malgré tout sans trop de saveur. Bien que certaines scènes soit des petites merveilles spoiler: la scène des sangsues , le périple de ces enfants m'a laissé un peu indifférent tant par le but un peu morbide de leur périple que part les évènements qui en découle. A l'instar des Goonies, le casting de Stand by me repose sur ces quatre enfants et bien que leur périple se laisse suivre, l'ensemble du film manque cruellement de charme.
Hymne à l'amitié, nostalgie de la fin de l'enfance. Elle m'a longtemps nourri cette épopée à la vie, à la mort quand on a douze ans : l'aventure et son goût amer, l'infortuné cadavre qu'on oublie le long d'une voie ferrée, ces histoires à trembler sous la tente, la première cigarette et la flamme du briquet qui vacille dans un fragile rideau de pluie. Une nuit d'encre qui pour finir se dissout dans la brume matinale. Je viens de le revoir, c'est fou ce qu'il n'a rien perdu de sa force 30 ans après. Chaque personnage existe follement, est intelligemment construit, puissamment interprété (River Phoenix déjà). Les histoires de Gordy (dont celle, mémorable, de Gros lard et de ses tartes à la myrtille), les puissants flash-backs (Gordy et son frère aîné), et que de moments d'anthologie : la voie ferrée surplombant le fleuve, le combat face à Choper "chope-lui les couilles", la nuit au coin du feu, la mare aux sangsues, l'affrontement final. La photographie et la voix off font également beaucoup dans le sublime résultat obtenu. La larme à l'oeil est toujours là 28 ans après. Lollipop Mr Reiner !
Stand by me raconte le périple de 4 enfants. C'est un voyage lourd de sens car chacun va devoir s'affirmer, se trouver, faire face à qui il est vraiment, passer à l'âge adulte etc etc. Bref, vous l'aurez compris, le voyage est tout simplement iniatique et c'est plus une introspection des personnages qu'un petit périple dans la nature américaine qui intéresse réellement Reiner (et King à mon avis même si je n'ai pas lu le roman). Le film est plutôt sympathique à suivre et agréable, on s'attache plus ou moins à ces quatre enfants (certains sont un peu pénibles, mais bon, passons) et le film retranscrit de façon assez jolie cette amitié sans concession de l'enfance. C'est assez joli et la fin du film donne une certaine mélancolie du tout. On y voit, de façon malheureusement trop peu présente, une jeunesse complètement bloquée ou perdue, le plus beau moment du film est selon moi le passage où Rivers demande avec inquiétude... ou plutôt fatalisme au personnage principal, son meilleur ami, s'il va bien rester toute sa vie dans cet endroit. Ca m'a fait penser à la dernière séance de Bogdanovich ce genre de réflexion. Alors tout n'est pas aussi beau, mais le film propose comme ça quelques jolis moments et en terme de voyage initiatique de jeunes enfants, le film est réussi.