Derniers Avis : La Lutte des Classes - Page 10

Encore un film plein de caricatures qui n'apporte rien et qui au contraire présente la réalité faussement. A ne pas regarder. Pueril

"La lutte des classes" est vraiment de ce genre de film bourré d'imperfections mais devant lequel on passe un bon moment. Edouard Baer tient ici un rôle qui lui sied à merveille, dans la peau d'un batteur has been qui va voir ses convictions être mises à mal par la réalité. Car pour aborder cette réalité d'un enfant blanc entouré d'immigrés dans sa classe, Michel Leclerc ne choisit pas toujours le bon angle, quitte à tomber dans la facilité vers la fin en servant des clichés sur la mixité un peu facile. Cependant, j'ai aimé l'ambiance générale du film (notamment dans la première partie) et l'on sort de cette séance avec le sourire.

J’ai un peu tardé à voir Lutte des classes, sorti début avril…qui fait depuis un honnête parcours en salles, frisant les 450 000 spectateurs….J’y ai retrouvé presque dix années plus tard, le Michel Leclerc du « Nom des gens », alors que « La vie privée de monsieur Sim » m’avait déçu…un Michel Leclerc qui allie pertinence, intelligence, humour, tolérance et loufoquerie et qui s’interroge sur l’école qui ne remplit plus son rôle d’ascenseur social et sur les tensions communautaires qui en découlent mettant à mal les idéaux d’égalité et de mixité chers aux générations précédentes…Sofia et Paul, jeune couple bobo, ont quitté leur appartement parisien pour une jolie maisonnette située dans un quartier de Bagnolet où Sofia a passé son enfance…Comme tous les parents ils veulent le meilleur pour leur fils Corentin élève de CM2…nourris de leurs idéaux de mixité sociale, ils mettent leur fils à l’école publique voisine, Jean Jaurès…. mais quand les copains de Corentin désertent l’école publique pour Saint Benoit, l’institution catholique proche, ils s’interrogent et se retrouvent coincés entre leurs valeurs de gauche et leurs inquiétudes parentales…Sur cette trame que le réalisateur et sa compagne Baya Kasmi ont eux-mêmes vécue, et que beaucoup de parents ont partagée un jour ou l’autre, (qui n’a pas essayé de tricher avec la carte scolaire pour le « bien » de son enfant…) , terrain glissant s’il en est….Michel Leclerc a fait un film intelligent et sur un ton gentiment provocateur mais toujours bienveillant, il aborde nombre de sujets brûlants : la religion, le voile, le harcèlement scolaire, la formation des enseignants, le manque de budget de l’éducation nationale ….en s’appuyant sur un duo d’acteurs au mieux de leur forme, l’épatante Leila Bekhti ( Sofia) en jeune avocate bien calée dans l’ascenseur social, et bénéficiant à son corps défendant de la discrimination positive, et l’hilarant Edouard Baer ( Paul) musicien vieux punk, lunaire, rebelle sans ambition, qui découvre que le monde en changeant l’a fait changer de case…il n’est plus le gaucho qui faisant peur aux bourgeois..il est devenu lui-même le bourgeois et cela lui est insupportable….Ces deux acteurs sont entourés d’une flopée de rôles secondaires tout aussi désopilants…sa propre compagne Baya Kasmi, en mademoiselle Delamarre, institutrice stressée, débordée par sa classe et qui se montre incapable de s’exprimer simplement face à ses élèves….Ramzy Bedia, monsieur Bensallah, le directeur qui mène ses élèves comme une bande de quartier….et qui doit régler beaucoup de problèmes avec peu de moyens….devant faire passer la sécurisation de l’école , plan Vigipirate oblige, avant sa rénovation pourtant nécessaire…monsieur Toledano, le juif totalement parano qui truffe sa maison de systèmes de sécurité totalement inouïs, formidablement interprété par Laurent Capelluto…sans oublier l’humoriste Claudia Tagbo, en imperturbable directrice d’école de quartier qui a intégré la géolocalisation pour démasquer les parents tricheurs…Certes il y a quelques invraisemblances, notamment la fin… mais quel scénario futé, quel humour, quel décapage de clichés, quelle interprétation jubilatoire !!! Allez le voir avant qu’il ne quitte les écrans …

Un jeune couple néo-bobo -elle jolie beurette avocate, lui batteur punk-rock vieillissant- cherche à tracer leur voie en dehors des schémas bourgeois préétablis. Ils choisissent donc de vivre en banlieue, mais se heurtent aux limites de la mixité sociale et aux inconvénients de la carte scolaire…

Le sujet -le cassage des codes- est intéressant ; s’il n’est pas nouveau, il évolue avec le temps et mérite sans doute de nouveaux récits. Au lieu de ça, on a l’impression de relire un tome (le 5 je crois) de Tranche de vie de Lauzier (1986 !!!).

Mais surtout, le personnage du père, un peu surjoué par Edouard Baer, est un abîme d’inintelligence, qui cache et gâche tout le reste, absorbant tout ce qui pourrait tirer le film vers le haut.

Leïla Bekhti, la mère, Tom Levy -le gamin du jeune couple- sont néanmoins excellents…

Le Royal Vigny Loches 12/05/19

Caustique et juste , ce film a de quoi faire réfléchir. Édouard Baer est parfait dan son rôle de gauchiste figé dans l'adolescence. Beaucoup de justes remarques sur la scolarité. .. Le tout émaillé de moments drôles même si parfois on rit jaune.

Bien que le prétexte de l’école soit un peu léger pour tenir le film sur sa longueur, celui-ci ne manque pas de poser de vraies questions sociales. Les personnages se trouvent tiraillés entre des principes et des idéaux parfois difficilement adaptables à la réalité. Un film social parfaitement interprété par Leila Bekhti, Edouard Baer et Ramzy : agréable surprise

Que dire de ce film ... c'est difficile ... c'est plaisant mais c'est tellement pas langue de bois qu'on ne sait pas trop que penser ! Tous les acteurs sont remarquables et on ne s'ennuie pas ... restent qu'il y a des propos choquants qui auraient pu être évités !

un film sans plus est vulgaire est lourd malgré la leçon de moral et un messages a fait passé j ai pas apprécier ceux film

J'ai recommandé ce film à mes enfants ,ma famille et mes amis....Ce film est à la fois très émouvant et très amusant.Il y avait longtemps que je n'avais pas ri comme cela au cinéma .Et je me raconte depuis les scènes les plus drôles:ancienne institutrice j'ai bien ri des précautions oratoires de l'institutrice pour éviter d'appeler" un chat un chat".J'ai aimé les interventions du directeur , pleines de bienveillances et de bon sens.Les explications du père de Corentin pour expliquer les paroles de son groupe contre le Pape sont des trouvailles dignes de Molière .La rencontre entre la mère de Corentin et celle d'Adama est tellement représentative des problèmes d'incompréhension entre les laïques et les croyants ,le déroulé de la séance de cinéma avec le directeur et le père qui comme des policiers surveillent l'intrusion des enfants dans le cinéma, l'indignatiion de la mère d'Adama contre cette idée qui se veut "pédagogique " sont géniales .On est ému également de la détresse des parents coincés entre leur convictions et la souffrance de leur fils.L'entente du couple est mise à mal....les personnages sont très très bien croqués.
Un seul bémol qui a frappé aussi ceux qui ont suivi mon conseil et sont allés voir le film; la fin que personne ne comprend vraiment si ce n'est pour revenir à Molière "un deux ex machina "pour réconcilier tout le monde et faire que ce film se termine bien.En effet, a-t-on, déjà vu une municipalité entreprendre des travaux dans une école le jour de la fête de l'école . Invraisemblable. Et le sauvetage du directeur également..Malgré cela il faut aller voir ce film.C'est pour parler "jeune" trop bien."

Déçu... Autant certaines répliques, et quelques moment sont excellents, le film dans sont ensemble reste insipide et parfois trop cliché à mon goût. Je ne retiendrais que la chanson "punk" que mon education ne m'autorise pas à citer mais que j'ai écouté en boucle sur le chemin du retour.

Un ami m'avait chaudement recommandé ce film. Le début est drôle mais c'est malheureusement tout. Long, poussif malgré des acteurs pleins de bonne volonté. De bonnes intentions, certes louables, mais qui font pshitt.... un pétard mouillé. Non, le neuf trois ça n'est pas tout à fait cela.... C'est moins bisounours.....
Dommage car l'idée était bonne.

La lutte des classes est une peinture de la société actuelle à travers l'innocence des enfants. Parfois on y croit, parfois moins mais dans l'ensemble le film se tient. Un Edouard Baer dans son registre et une Leila Bekthi touchante forment un couple énigmatique.
Seul vrai hic, le scénario. Globalement peu développé et qui parfois cède à la facilité.

un sujet très actuel très contemporain, le choix de l'école publique et républicaine, ou l'enseignement privé, pour se protéger!!!,??? l'abandon de certains quartiers à cause de la mixité, comment vivre ensemble quand on est si différent?? Le couple Leila Bekti et Edouard Baer fonctionne parfaitement bien, c'est une comédie douce politique sérieuse Edouard Baer en réac on y croit vraiement. Quelle leçon en tirer? a méditer.

Film sympa avec des paradoxes des scènes humoristiques parfois qui amènent à des réflexions profondes.
Jeu d acteurs super

La première heure laisse présager d'un film agréable, drôle, permettant de mettre en relief les difficultés inhérentes rencontrées par des parents tendance "gaucho" et bourgeois bohèmes, qui refusent de céder à la tentation du privé, luttant comme ils peuvent pour cette mixité sociale en milieu scolaire, mixité ultra nécessaire. Au delà du film, le sujet est indispensable à l'heure où cette nouvelle bourgeoisie s'installe là où ils ont les moyens d'acheter encore (et Bagnolet reste une ville encore à peu près cohérente même si cela ne dure pas puisque justement des familles plutôt aisées s'y installent) mais ne veulent pas paradoxalement se mélanger aux autres. Se mélanger à la population issue de l'immigration. Dans les écoles publiques en particulier. Trop de couleurs, trop de rumeurs. Cela devient un vrai souci et Michel Leclerc fait bien de s'en emparer. Seulement, il me convainc qu'à moitié. Toutes les écoles publiques ne sont pas en ruine, il ne faut pas exagérer. Les écoles publiques sont entretenues et la mixité existe encore dans de nombreuses villes. Les municipalités ne font pas leur boulot surtout. Les personnages sont sympas, Edouard Baer égal à lui même, Leila Bekti, rayonnante et juste. Le couple fonctionne mais évidemment elle est avocate. (Viser haut pour rentrer dans les codes) Pourquoi ? elle serait instit' ou responsable d'un commerce on s'attacherait à elle. Il y a une folle envie chez le réalisateur et la scénariste de surfer sur des clichés. Jamais d'entre deux. La seconde partie est lente, peu intéressante. On comprend très vite que l'enfant qui a vu tour à tour ses petits copains quitter le public pour le privé, s'ennuie et va être pris pour cible mais miracle ! les enfants de l'école publique ne sont pas tous des voleurs, ou futurs acheteurs de drogue. Le clou du spectacle revient quand même à la scène finale totalement hors sujet, complètement surfaite et inutile ...et grotesque.